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dejihem
121 abonnés
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4,0
Publiée le 21 avril 2024
Vent de fraîcheur sur le cinéma, nord-américain indépendant : voici un conte de fées, mais imaginé par des enfants d’aujourd’hui, qui font des rodéos en mini moto, avant de prendre la tangente dans la montagne, sous un prétexte apparemment futile. Ils vont vivre alors des aventures, ou la relation à l’adulte est d’une thématique très importante. Très bonne surprise, que je recommande chaudement.
Ce film est une aventure féerique de trois gamins voulant juste jouer à un jeu vidéo. Cela semble simple, car il faut juste faire une tarte aux myrtilles, mais ça ne va finalement pas être facile. Nous voici parti pour une douce quête pleine de cœur. La bande originale est des plus entrainantes ce qui permet de vivre totalement cette aventure. En plus, il y a un style année 90 avec une photographie qui rajoute un certain caractère. Cela apporte une dose de nostalgie nous ramenant au temps des Goonies. Ce trio a une alchimie palpable ce qui rend ces deux heures tant agréables à passer en leur compagnie. Ce film nous rappelle que le bonheur de la vie est composé de choses simples.
C’est l’histoire d’une tarte à laquelle il manque de nombreux ingrédients pour la confectionner. Un trio de chenapans s’engage à les dénicher en contre partie de la révélation du code d’une nouvelle console TV. Ils vont donc passer par toutes les étapes de la vie pré-adolescente, embûches et mauvaises rencontres à l’appui avant de finir dans une boîte de nuit par une bagarre quasi générale. Le seul moment où j’ai un peu souri à l’aventure gentillette de nos trois héros . Mais cette enfance confrontée au monde des adultes, dans un premier degré racoleur, on a peut-être vu mieux . Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
L'histoire est amusante, l'intention louable mais j'avoue que le film m'a perdu à force de jeu amateur de la part des trois enfants qui tiennent les rôles principaux. Je veux bien que le cinéma indépendant soit un espace de liberté mais le minimum est d'être convaincant à l'écran ...
Il était une fois, un trio d’enfants dans une quête aussi invraisemblable que mystique…
Étrange curiosité de la part de Weston Razooli, qui, pour son premier film, nous entraîne dans un road-movie mi-enfant, mi-fantasy. Nul doute que pour y adhérer, il faut avoir gardé son âme d’enfance et apprécier les univers décalés, qui n’est pas sans rappeler ceux de Bertrand Mandico.
Riddle of Fire (2024) est une comédie d’aventure mêlant le fantasy, le romantique, le folklore et le western. On y retrouve 3 enfants bandits qui dévalisent un entrepôt où sont stockés des consoles de jeux vidéos, armés de leurs fusils à air comprimé et juchés sur leurs motos, sur la route, ils croiseront pêle-mêle, une pâtissière, une secte de braconniers et une adorable petite fille aux dons elfiques…
Pour quelqu’un de cartésien comme moi, difficile de rentrer pleinement au coeur du film. On sent que le réalisateur à voulu concrétiser toutes ses idées (un peu trop même). Malgré des qualités indéniables (impossible de ne pas repenser à Stand by Me - 1986), une photo soignée (tourné en 16mm) et un sympathique casting d’enfants, le film finit assez vite par devenir répétitif avec cette chasse à l’artefact (trouve moi ça, tu auras ceci…), pour au final, nous laisser un arrière-goût de lassitude (tout ça, pour ça).
"Riddle of Fire" fait partie de ces films sur des enfants pour qui de simples tâches se transforment en de folles aventures. Pour Hazel, Jodie et Alice, qui veulent absolument tester leur nouvelle console obtenue illégalement, leur bonheur passe par l'approbation de la mère des deux frères qui leur demande d'abord d'aller lui cherche une tarte aux myrtilles. Une simple demande qui s'avère cependant bien plus compliquée... À la fois une fable qui se veut épique et une quête initiatique sur des enfants confrontés au monde des adultes, ce premier long-métrage Weston Razooli fonctionne bien lorsque les petits armés de leurs armes de paintball sont livrés à eux-mêmes sur leurs motos avec lesquelles ils vadrouillent et font les 400 coups, mais à partir du moment où l'on est dans la "confrontation", cela fonctionne toute de suite moins bien. L'intrigue, qui est trop simple et prévisible, semble inutilement s'étirer sur près de deux heures. Finalement, cette aventure n'est pas très distrayante malgré quelques bons moments au cours de la première partie et la présence d'éléments de fantaisie. C'est esthétique, stylé, coloré et plein de tendresse, mais c'est ennuyeux à la longue.
Ne désespérons pas tout à fait du cinéma américain, il lui arrive encore de nous offrir des films qui s'évadent des schémas ressassés, apportant une vivifiante brise de fraîcheur. Conte de feu, le premier long-métrage de Weston Razooli, appartient à cette catégorie, avec son scénario en liberté, aux basques d'une joyeuse bande de trois gosses embarquée dans une aventure, entre Spielberg et Demy, où la recette de la tarte aux myrtilles tient une place prépondérante. Cette fable de l'innocence de l'enfance (jusqu'à un certain point, quand même), opposée aux bizarreries du monde adulte ne peut que séduire les explorateurs que nous avons tous été dans nos jeunes années, quel que soit notre âge, aujourd'hui. Derrière un côté marabout de ficelle, le film séduit d'abord par son écriture qui laisse toute sa place à l'imaginaire, tout en suivant une logique de narration, singulière mais implacable. Situé dans les paysages naturels du Wyoming, et tourné avec une pellicule Kodak, Conte de feu mélange très habilement un certain réalisme à une fantaisie a priori débridée mais souvent pertinente (spoiler: les méchants sont des braconniers ). Il n'est pas interdit d'y voir une certaine morale aussi, par exemple sur le fait que la vie réelle réserve bien plus d'émotions et de palpitations que n'importe quel jeu vidéo, mais la leçon n'est pas du tout assénée. Dernière chose : si notre trio est fort sympathique, il se fait tout de même voler la vedette par plus petite qu'eux, la dénommée Petal, malicieuse et irrésistible.
Hazel, son petit frère Jodie et leur amie Alice sont inséparables. Ils ont ensemble pénétré par effraction dans un entrepôt pour y dérober, au nez et à la barbe de son gardien, un jeu vidéo. Mais l’accès à l’écran familial est bloqué par un code parental. Pour l’obtenir, ils doivent cuisiner une tarte à la myrtille. Figure au nombre des ingrédients un indispensable œuf tacheté. Pour le trouver, nos jeunes héros doivent se colleter avec une bande de braconniers dont la cheffe est une sorcière aux pouvoirs inquiétants. Sa fille rejoindra bientôt leurs rangs.
C’est en voyant arriver au cinéma des parents, un rehausseur sous le bras, accompagnés de leur – bruyante – progéniture que je me suis demandé si je ne m’étais pas trompé de salle. Pourtant, la bande annonce et le résumé du film auraient dû me mettre la puce à l’oreille. Que "Riddle of Fire" ait été tourné en pellicule argentique Kodak ne suffit pas à lui conférer un côté arty.
Il s’agit ni plus ni moins d’un film pour enfants, mettant en scène, façon "Les Goonies" ou "Home Alone", des gamins pleins de ressources et des méchants bas du front. Passé douze ans, on voit mal quel intérêt on pourrait y trouver.
Film indépendant fauché et très enfantin, ce récit de conte de fées met en scène des enfants très énergiques à défaut d'être charismatiques. Ca se révèle assez pénible à suivre avec des baisses de rythme régulières, malgré quelques scènes amusantes et bien pensées.
Un délicieux récit d'aventures qui enchantera petits et grands enfants! Très drôle, inventif, jamais mièvre, c'est une petite pépite du cinéma indépendant à ne surtout pas manquer.
« Tom Sawyer féérique» Si votre âme d’enfant n’est pas trop loin, vous pouvez tenter cette fable amusante avec des petits acteurs extras, munis de mini-motos et fusils de paintball pour faire face à une secte qui leur a volé un œuf…
Le réalisateur excelle à représenter la perspective des enfants, dont on partage le point de vue tout au long du film. L'atmosphère féérique créée par la BO et la splendide photo séduisent aussi, le film est une plongée réussit dans le merveilleux. Cependant, si Riddle of fire plaît par son originalité formelle, il finit par perdre en vigueur: l'enchaînement de quêtes ennuie par sa redondance. Pendant négatif d'une caractérisation très convaincante des enfants, les personnages des adultes, moins réussis, participent aussi à l'essoufflement du film. Retrouvez l'intégralité de ma critique ici: https://mariusmirone.wixsite.com/chimeres/post/riddle-of-fire-le-pays-imaginaire-de-weston-razooli
Une odyssée à la recherche d'un mot de passe, on passe un moment inoubliable et on voudrait que ça dure pour toujours. Les acteurs sont vraiment touchants et la spécificité du propos totalement absorbante.