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    Lovely Bones
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Lovely Bones" et de son tournage !

    Et de onze !

    Lovely Bones est le onzième long métrage réalisé par Peter Jackson, et son tout premier tourné aux Etats-Unis (à Malvern, petite ville de 3200 habitants en Pennsylvanie), loin de sa Nouvelle-Zélande natale.

    Au scénario

    Comme sur ses précédents films (King Kong, Le Seigneur des anneaux), Peter Jackson a travaillé sur le scénario de The Lovely Bones avec son épouse Frances Walsh et leur collaboratrice Philippa Boyens. Un trio qui a reçu la bénédiction d'Alice Sebold en personne.

    Un puzzle filmique

    "Nous aimons beaucoup les puzzles, et je pense que nous avons vu dans 'La Nostalgie de l'ange' une sorte de grand puzzle pour scénaristes", explique Peter Jackson. "Le défi était vraiment de conserver la complexité et la poésie du livre d'Alice Sebold tout en donnant à son histoire la structure d'un film. Nous avons passé énormément de temps à chercher comment organiser les pièces du puzzle pour raconter cette histoire à l'écran sans l'alourdir". "C'était une histoire particulièrement délicate à adapter parce qu'elle est très complexe, qu'elle fait appel à beaucoup d'émotions différentes et qu'elle n'est pas linéaire", ajoute Philippa Boyens. "Cela a donc été un travail long et méticuleux. C'est une histoire qui ne manque pas d'humour noir, une histoire âpre, surprenante, magnifique et très émouvante, et Peter voulait transposer tout cela à l'écran".

    Avant Peter Jackson

    Lovely Bones devait initialement être réalisé par Lynne Ramsay (Le Voyage de Morvern Callar), qui finit par se désengager du projet. Parallèlement à Peter Jackson, plusieurs cinéastes majeurs tentèrent d'acquérir les droits d'adaptation du roman, dont Steven Spielberg et Jean-Pierre Jeunet. Au final, Steven Spielberg trouvera quand même moyen de participer au projet, en tant que producteur exécutif via sa société DreamWorks. "Steven aimait profondément le livre et tenait à ce que le film se fasse", se souvient Peter Jackson. "Nous avons travaillé tous ensemble de manière très fluide, et il avait un tas d'idées pour le développement du scénario et du film. Il a été d'un grand secours dès que nous avions besoin de conseils".

    Casting

    Révélée par Reviens-moi (Nomination à l'Oscar du Meilleur second rôle) et La Cité de l'ombre, Saoirse Ronan a convaincu Peter Jackson et son équipe en envoyant une cassette d'audition confectionnée par ses soins, dans laquelle elle était dirigée par son propre père. A sa vision, le réalisateur jugera non-nécessaire tout casting supplémentaire et engagera la jeune comédienne pour camper sa tragique héroïne, Susie Salmon. "Beaucoup d'adolescentes sont venues aux auditions en se comportant déjà comme des stars de cinéma, mais pour Susie nous voulions justement le contraire, une personne qui donne le sentiment d'être une jeune fille ordinaire de 14 ans. Nous ne nous attentions pas à trouver notre Susie, qui est de Norristown en Pennsylvanie, en Irlande ! (...) Saoirse possède un instinct naturel pour le drame. Elle est intelligente, rafraîchissante et authentique. C'est une actrice née, et c'est rare."

    Les larmes d'un père

    Pour aider sa "famille", Saoirse Ronan assurait souvent la narration de certaines scènes hors-champ. C'est ainsi qu'elle a ému aux larmes son "père", Mark Wahlberg. "J'étais tellement bouleversé que parfois, Peter disait 'C'était très bien mais on va essayer de la refaire avec un peu moins de larmes...' Et je répondais : 'D'accord, mais alors il faut que Saoirse arrête de lire'. C'était très fort, et dès que j'entendais sa voix une tristesse et un chagrin insurmontables me fondaient dessus".

    Mr Harvey, le tueur

    C'est Stanley Tucci (affublé de lentilles de contact, d'une moustache, de fausses dents et de quelques kilos supplémentaires), qui prête ses traits à Mr. Harvey, le tueur du film. Un véritable rôle de composition, qui a conduit le comédien dans des zones très sombres de sa psyché... "Il faut saluer le courage avec lequel il a interprété Mr Harvey", souligne Peter Jackson. "Plusieurs acteurs ont refusé le rôle parce qu'ils n'imaginaient pas pouvoir jouer ce monstre pendant plusieurs mois. (...) Stanley détestait se mettre dans la peau de ce personnage. Chaque soir, il essayait de se débarraser de cette oirceur qu'il transportait avec lui toute la journée. Tous les jours, il plongeait dans les abysses, dans le vide qui habite l'âme de George Harvey et cela rejaillit à l'écran. Il est vraiment terrifiant". Pour préparer son rôle et comprendre la psychologie des tueurs en série, l'acteur a travaillé avec un profiler et spécialiste en sciences du comportement, John Douglas. Il a même participé, dans la peau de son personnage, à un interrogatoire face à ce véritable agent du FBI, afin de mieux approfondir l'état d'esprit de Mr Harvey et manipuler à sa guise ses interlocuteurs.

    L'amie du tueur

    Paradoxalement, Saoirse Ronan est devenue très proche de "son" meurtrier, Stanley Tucci, durant le tournage. "Je pense que nous aurions eu du mal à jouer nos personnages sans cette confiance qui s'est établie entre nous. Nous devions absolument être à l'aise l'un avec l'autre, parce que nos scènes étaient très intenses, et par chance nous nous sommes très bien entendus. Stanley a des enfants et je savais que tourner certaines de nos scènes était très pénible pour lui. Mais cela s'est bien passé et il m'a beaucoup aidée. Il donne vraiment la chair de poule dans le rôle de Mr Harvey parce qu'il le joue comme un type normal, un homme dont Susie n'a aucune raison de se méfier".

    Un ange néo-zélandais

    La petite soeur de Saoirse Ronan dans Lovely Bones est interprétée par la comédienne néo-zélandaise Rose McIver, qui avait fait ses débuts à l'écran à l'âge de 5 ans en 1993 dans La Leçon de piano, dans le rôle... d'un ange.

    Apparition(s) clin d'oeil

    Comme à son habitude, Peter Jackson fait un petit caméo dans Lovely Bones : il campe ainsi l'un des clients (passionné par sa caméra super 8) du magasin de photos où la famille Salmon a ses habitudes. Autres apparition(s) clin d'oeil, canines cette fois : Stanley et Fergus (les carlins de Peter Jackson et Frances Walsh), Honeybunny (le golden retriever du superviseur des effets visuels Christian Rivers) et Claude (le bouledogue français de l'assistant-réalisateur Matthew Dravitzki) intégrés à la meute de chiens qu'on aperçoit dans l'entre-deux mondes de l'héroïne.

    L'entre-deux-mondes

    Ce n'est pas le paradis qui est au centre de Lovely Bones, mais l'entre-deux mondes, un au-delà propre à l'héroïne, Susie Salmon, à son esprit et à son subconscient évoluant en fonction des émotions du personnage. "Nous avons essayé de créer un monde onirique, indéfinissable et éphémère. C'est un au-delà qui reflète l'être qui l'habite, il n'y a aucun élément lié à une religion ou une autre. Je voulais que ce soit un monde mystérieux et intangible. Susie se trouve dans cet hirizon bleu, cet espace qui se trouve entre le paradis et la Terre. L'entre-deux-mondes n'est pas le paradis au sens propre du terme, c'est plutôt un sanctuaire où Susie fait une sorte de retraitre spirituelle et émotionnelle avant d'être prête à aller plus loin". Pour élaborer cet univers onirique et surnaturel et ces images incroyables, le cinéaste a collaboré avec Michael Pangrazio, un peintre sur verre spécialiste des transparences (déjà à l'oeuvre sur L'Empire contre-attaque), mais également avec l'équipe de Weta Digital (déjà à l'oeuvre sur Le Seigneur des anneaux et King Kong) supervisée par Joe Letteri et Christian Rivers. "Le monde que nous avons créé est, comme je l'appelle "super-réel"", explique ce dernier. "Il est plus intense, pus coloré et plus vivant que le monde normal. Les lois physiques ordinaires ne s'appliquent plus dans l'entre-deux-mondes" de Susie. C'était un souhait de Peter et Fran : ils voulaient un monde fait de l'étoffe des rêves"

    Caméra "coup de chance"

    Petite leçon de mise en scène pour les apprentis-réalisateurs, Peter Jackson et son directeur-photo Andrew Lesnie travaillent toujours à deux caméras. "Nous avons toujours aimé tourner avec deux caméras, une avec laquelle nous répétons et planifions la scène et une autre que j'appelle la caméra "coup de chance" avec laquelle il nous arrive de saisir des détails supplémentaires que nous ajoutons au plan final. Nous gardons toujours une steadycam prête à tourner".

    Avant-première

    Lovely Bones est présenté pour la première fois en novembre 2009 à Londres, dans le cadre de la Royal Film Performance 2009 : une soirée caritative organisée à Leicester Square en présence de la famille royale.

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