Avis : Nothing - Page 2

Film américain (enfin canadien plus exactement) ayant un humour très en dessous de la ceinture; "Nothing" porte en effet bien son nom: on passe un peu plus d'une heure à essayer de trouver quelque chose pour finalement ne rien trouver du tout.. Finalement, c'est au génie que je crie. On arrive à se perdre une heure devant ce film où il ne se passe tout simplement... rien ! C'est dommage, car j'aurais aimé lui donner la même note: "rien sur vingt" !

EDIT: Je viens de voir que le réalisateur avait aussi travaillé sur "Cube" et "Cypher".... Je me demande comment il a pu nous pondre une daube pareille !!! Cube et Cybher étant des sommets du cinéma SF !

un tre bon film tre etrange faut aimer se style a la evil dead

Un court métrage aurait largement suffi. Ce film est vraiment trop long et chiant, il ne se passe rien, le sujet est trop mal exploité, les 2 mecs sont vraiment casse-pieds, en particulier Andrew qui est une tête à claques. Ce film agace, l'humour est niais, l'univers, à part la décoration de la maison et l'intro, est creux, affligeant, on comprend pas où le réal veut en venir, c'est une sacrée déception comparée à cube, le mystère spoiler: reste total, sans explication concrète,
C'est nul, super nul, un gros gros navet, une torture psychologique et une sacrée perte de temps...

C'est toujours dans un esprit plus subtil que l'apparence ne saurait le présager que Natali réalise son troisième film. Léger, ne bousculant pas les convenances d'un cinéma de toute façon assez soporiphique ces derniers temps; il met en scène ce petit OVNI du non sens et de la réflection. Idée de départ "sympathique" et originale, il nous dessine très bien le pourquoi de son sujet mais hélas s'égare dans la manière de nous conduire au travers. En gros petit film intelligent mais la manière déçoit qq peu. Un court métrage aurait été parfait...

Misanthropes, Dave et Andrew sont de ceux qui souhaitent voir le monde autour d'eux disparaître. Ce qui finit par arriver, les laissant seuls, au milieu d’un néant entièrement blanc qui, selon eux, “ressemble, se ressent et rebondit comme du tofu”, lequel, ironiquement, “n’a le goût de rien”.
Voici donc un bel exemple du type de pensées loufoques parsemant ce long métrage qui ne l’est pas moins et, surtout, surprend, de prime abord, de la part de Vincenzo Natali. Car, après l’excellent “Cube” et le très bon “Cypher”, il aurait semblé logique de le voir poursuivre dans la veine paranoïaque de ses deux précédents films. Mais celui-ci opère un virage à 180 degrés, et nous livre une comédie fantastique aussi étrange que ne l’est son point de départ et qui, à l’écran, ressemble à un “Dumb & Dumber” revu et corrigé par Michel Gondry. Entendez par-là que l’humour potache y côtoie une poésie visuelle née d’effets spéciaux évoquant plus le système D que les pixels, pour un résultat - forcément - atypique. Déconcertant voire agaçant même, lorsque, vers le milieu du récit, Natali se laisse aller à filmer ses deux interprètes en roue libre, avant de redresser la barre. Rarement à court de trouvailles, il ne grille pas toutes ses cartouches dès le début et permet ainsi à son troisième long-métrage de tenir la route, non sans y injecter des thèmes récurrents dans son œuvre, tels que l’enfermement, et l’aliénation qui en découle. Parce que c’est, certes, très amusant, au début, de passer la journée devant la console ou de faire de la musique sans se soucier des voisins, mais au bout d’un moment, Dave et Andrew ont vite fait le tour de leurs occupations, et la solitude commence à leur peser, les rapprochant chaque jour un peu plus du point de rupture, et d’un final plutôt surprenant, à l’image du film lui-même. Car si son postulat laissait craindre le pire, c’est finalement une bonne surprise que ce “Nothing”, qui ressemble à tout ce que l’on veut, mais pas à rien.

« Nothing » n’a pas de scénario pourtant l’idée était originale, et les décors très minimalistes eu aussi originaux. Mais là ou le bas blesse c’est dans le déroulement d’une histoire insignifiante. Certes, le film est complètement déjanté avec un certain humour absurde mais pas de scénario. Pendant1h30, le spectateur s’ennuie complètement. On n’a aucune réponse sur le lieu dans lequel ils se trouvent ni comment ils y sont arrivés. Au niveau des dialogues ce n’est pas mieux, ils sont toujours en train d’hurler. C’est dommage puisque Natali, le réalisateur de « Cube » et de « Cypher » avait réalisé auparavant deux très bons films.

Peu connu du grand public, ce film britannique traite du thème de l'amitié qui enferme des protagonistes dans leur propre monde, celui de la relation proche. Un univers parallèle où tout est infini et où l'humanité n'existe pas hormis les deux personnages en question. C'est dans ce monde qu'ils vont réussir à supprimer leurs problèmes, en y ajoutant la volonté. Mais cet atout les conduira à leur perte, si bien qu'à la fin, ne restant plus que leurs têtes bondissantes, leur esprit ne sera pas détruit, car ce monde ne survit qu'à leur présence. Un film très poétique, dans un monde amusant mais qui peut être dangereux.

Il fallait y penser et surtout oser le faire. Le résultat est un ovni cinématographique décapant où le réalisateur laisse place à tous ses délires. Très très drôle, avec quelques petites longueurs quand même, on ne peut qu’aimer ou détester. Mais il faut dans tous les cas saluer un réalisateur qui prend le risque de surprendre son public et qui y arrive à merveille en proposant un film qui ne ressemble à aucun autre.

Vincenzo Natali avait surpris avec son premier film Cube. Avec peu de moyen et trois bouts de ficelle, il avait réussi un superbe tour de force dans une oeuvre effrayante et fascinante. Le suivant Cypher avait un peu déçu avec un scénario tarabiscoté. Etrangement son nouveau film est resté quatre ans dans les placards français alors qu'il est sorti partout dans le monde en 2003 ou 2004. Aujourd'hui en salles, il m'a laissé plutôt perplexe.
Certes la forme est originale du générique de début à celui de fin, la mise en scène est inventive et techniquement le film est magnifique avec un minimum d'effets. Mais sur le fond que j'ai eu beaucoup de mal. en fait je ne suis jamais rentré dans l'histoire et n'ai pas du tout adhéré au propos. Quelques personnes ont applaudi à la fin de la séance, soit. Peut être en le prenant au deuxième ou troisième degré et en y voyant une critique de la société actuelle et la façon d'échapper à une vie qui ne nous convient pas !?!? A voir...
Les deux acteurs sont sympathiques et s'en sortent bien, et puis il y a la présence éclair de la toujours excellente Marie-Josée Croze mais tout cela ne rend pas forcement un film intéressant. Nothing signifie "rien" en français. Finalement cela est peut être bien le seul qualificatif que l'on peut attribué à ce film ! Une sortie directe en DVD pouvait certainement amplement suffire.

Bien sûr il y a le travail visuel et scénaristique, le pari de transformer un film expérimental en un produit accessible à tous, mais le souffle finit par manquer et la fin n'assume finalement pas le propos. Annihilation définitive des deux personnages qui subissent le "nothing" du film. Cube, Cypher ou encore Splice sont des films qui m'ont marqué en prouvant que Vincenzo Natali fait partie des réalisateurs inspirés mais celui-ci, pour paraphraser paresseusement le titre du film m'a inspiré nothing....

L’histoire raconte celle de 2 abrutis qui se retrouvent un beau matin au milieu de nulle part, dans un espace immaculé et infini. Au début, c'est marrant. Mais le vide, peut devenir vite ennuyeux. L’idée de placer 2 misanthropes dans le vide n’est pas mauvaise mais le fait qu’ils soient idiots fait que le film manque de consistance intellectuelle ou de profondeur. Ainsi l’humour qui aurait pu être une force dans cet univers absurde n’atteind jamais par exemple celui des Monty Python et la personnalité glandeur de nos 2 troublions n’arrivent jamais à nous toucher. Comme dirait le célèbre philosophe, l’enfer c’est les autres mais ce n’est pas le thème central du film. L’enfer peut être alors le de se retrouver seul mais ce n’est pas le cas pour 2 misanthropes. Enfait, l’enfer c’est soi mais on peut y survivre à travers l’autre tel est le message de ce film décalé.

Pour son troisième film, Vincenzo Natali prouve une nouvelle fois qu'il est le cinéaste de science-fiction le plus inventif du moment. L'idée est brillante et même géniale. Mais pourquoi en avoir fait une comédie ? Surtout qu'elle n'est pas vraiment drôle, elle foutrait même le chtons. Servit par deux comédiens qui cabotinent durant tout le film. Donc Vincenzo: la comédie c'est pas ton truc, laisse ça à d'autres...

Dans la tête du créateur de "Cube", ça ne va pas mieux on dirait! Le titre est parfait, le film est absolument unique et constitue une expérience de cinéma assez ahurissante. Le hic, tout ça ne veut pas dire que c'est bien pour autant. Juste un grand n'importe quoi longuet, mais étonnant, avec un charme qui vient puis s'en va et revient. Déboussolant.

Comme son titre l’indique, il n’y a rien à voir dans ce film. Nothing est un néant, vide de compréhension, aseptisé de toute idée ou logique. Nothing nous plonge, non pas dans un trou noir, mais un trou blanc sans issue, où l’on se retrouve coltiné à deux crétins, deux débiles mentaux insupportables mais assez drôle pour que l’on ce donne la peine de le signaler !
Quant à Vincenzo Natali, on a un peu de mal à comprendre sa démarche « artistique ». Lui qui nous avait tellement bluffé avec son Cube (1999) nous effraye cette fois-ci avec cette réalisation sans queue ni tête. Il passe du thriller S.F avec Cypher - 2003 à la comédie fantastique, on reste bouche bée. Certes, il faut lui reconnaître une certaine audace dans son travail, mais de là à nous réaliser un Dumb et Dumber version aliénée, il y a tout de même une grande différence ! De l’expérimental à l’état pur, soyez vigilant !

Quand Natali se met à la comédie, sa donne Nothing, certes c'est original mais absolument pas réussi ni drôle. C'est plat, sans gags, avec seulement deux acteurs et une tortue. Pas de quoi s'émoustiller donc. Préférez largement Cube à nothing, au moins le non sens aura du sens dans ce film.