A l'occasion de la sortie des "Expendables 2", pleins feux sur quelques séries B des années 80 et du début des années 90 parfois considérées comme des "nanars" cultes... Action !(Dossier réalisé par G.M.)
De quoi ça parle ?
Gino Felino, un flic officiant à Brooklyn, se lance à la poursuite de Richie Madano, un dangereux caïd italien qui a abattu en pleine rue son coéquipier et meilleur ami Bobby Lupo…
Pourquoi le (re)voir ?
Justice sauvage, sans doute le meilleur Steven Seagal… Bien plus qu’un simple film d’action destiné à nous montrer une fois encore les prouesses physiques de l’acteur au catogan, c’est un véritable polar urbain, trépidant et nerveux, qui nous est donné à voir par John Flynn, cinéaste réputé pour son efficacité à la fin des années 80 (Pacte avec un tueur, Haute sécurité). Poursuite automobile digne de French Connection, baston dans une salle de billard en référence à celle d’Un Shérif à New York, gunfights à la Peckinpah et règlements de compte mafieux… Tous les ingrédients du genre y sont réunis, y compris ce climat d’extrême violence - Justice sauvage est déconseillé aux moins de 16 ans lors de ses diffusions télé en France – qui ne sera pas pour déplaire à certains...
Le saviez-vous ?
- Pour camper le personnage de Richie Madano, William Forsythe s’inspira du trafiquant d’héroïne Matthew Madonna qui appartenait à la Famille Lucchese.
- Justice sauvage marque les débuts au cinéma de Julianna Margulies, alias Carol Hathaway dans la série Urgences.
- Durant la confrontation finale, Steven Seagal cassa accidentellement le nez de William Forsythe en le projetant contre les murs de la pièce.
La gueule du méchant…
Les rôles de malfrats déjantés et d’ordures en tout genre, William Forsythe s’en est fait une spécialité tout au long de sa carrière. Il n’y a qu’à admirer sa composition de caïd défoncé au crack dans ce long métrage ainsi que ses performances dans les films de gangsters Il était une fois en Amérique (1984), Dick Tracy (1990), Sans rémission (1992), Dernières heures à Denver (1995) ou encore Gotti (1996) pour s’en apercevoir. Fidèle de Rob Zombie pour qui il tourne The Devil's Rejects (2005) et Halloween (2007), il lui arrive parfois d’être du bon côté de la loi comme dans Programmé pour tuer (1995), Rock (1996), 88 Minutes (2006) ou les comédies Flic de haut vol (1999) et Deuce Bigalow : gigolo à tout prix (1999).
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