Entre les sorties cinéma, Direct to Video et jeu vidéo, la saga "Resident Evil" peut se targuer d’arborer une actualité très chargée en cette période de rentrée. L’occasion rêvée de vous préparer un dossier bilan autour d’une des franchises phares de Capcom. Dossier réalisé par Guillaume Brancq
C’est dès janvier 1997, moins d’un an après la sortie du premier jeu sur Playstation, que Constantin Film acquiert les droits de Resident Evil pour le cinéma avec Alan B. McElroy à l’écriture du script. Puis ce fut au tour de George A. Romero d’être engagé par Sony et Capcom pour écrire un scénario et réaliser le film. Le script de Romero sera finalement refusé, et lorsque Columbia Tristar acquiert les droits de distribution du film, c’est Paul W.S. Anderson, déjà connu pour sa très lucrative adaptation de Mortal Kombat (voir le dossier consacré à la saga) et réalisateur de Event Horizon: le vaisseau de l'au-dela, qui est engagé afin d’écrire et de réaliser le film.
Dès le début, Anderson annonce qu’il n’y aura aucun lien entre son film et les jeux mis à part la trame de base : si on retrouve bien Umbrella et le virus-T qui zombifie tout le monde dans un labo dissimulé sous Raccoon City, la ressemblance s’arrête là. Aucun personnage des jeux ne répond présent à l’appel dans ce premier long métrage, et on fait la connaissance d’une nouvelle héroïne, Alice, interprétée par Milla Jovovich, qui se plaît notamment à courir sur les murs et à réduire en bouillie du chien zombie à coups de tatane.
Ce manque de fidélité à l’œuvre originale fit grincer des dents à bon nombre de fans de la saga vidéoludique, et les critiques, eux, furent plus ou moins unanimes… dans leur descente du film (ainsi que dans celle de tous les épisodes suivants). Cela ne l’empêcha pas d’obtenir un accueil très favorable auprès du public, avec 102 millions de dollars de recette pour un budget de 33 millions.
La bande-annonce du film :
Cet excellent résultat convainquit Constantin Film de financer un second long métrage en 2003, toujours avec Anderson aux commandes du scénario. Etant cependant occupé à réaliser AVP: Alien vs. Predator, il laissera Alexander Witt occuper le fauteuil de réalisateur de Resident Evil : Apocalypse, sorti en 2004 :
Faisant directement suite au premier film et à la différence de celui-ci, Resident Evil : Apocalypse reprend certains éléments et personnages des jeux, en l’occurrence du Resident Evil 3 de la Playstation : la contamination de Raccoon City, la présence de Jill Valentine (Sienna Guillory), Carlos Oliveira (Oded Fehr) et Nicholai Sokolov (Zack Ward) de l’UBCS (Umbrella Biohazard Coutermeasure Service, les forces spéciales d’Umbrella), et de Nemesis. Plus de zombies, plus d’explosions, plus de plans "je m’la pète" en bullet time… et plus de sous : avec 130 millions de dollars de recette, RE : Apocalypse rapporte trois fois leur mise aux producteurs.
Ce qui devait arriver arriva, et un troisième film, Resident Evil : Extinction, fut mis en chantier fin 2005 pour une sortie deux ans plus tard, à l’automne 2007.
On s’éloigne à nouveau grandement de l’histoire des jeux avec cet épisode réalisé par Russell Mulcahy, car si on retrouve Carlos, Claire Redfield (Ali Larter) et Albert Wesker (Jason O'Mara), dans Exctinction l’humanité toute entière a été décimée par le virus-T et le monde est devenu "Walking Dead-esque". Ah, et aussi, à force d’avoir été expérimentée dessus par Umbrella entre le premier et le deuxième film, Alice a fini par développer des pouvoirs psychiques. Et y a des zombies semi-intelligents qui courent, qui sautent et qui escaladent des trucs. Allez comprendre.
C’est plus facile de se débarrasser de corbeaux zombies quand on a un briquet mental à disposition...
Une fois encore, c’est un carton au box-office avec près de 150 millions de dollars de recette pour un budget de 45 millions. Mais Constantin Film avait prévu le coup et la production du quatrième film, Resident Evil : Afterlife 3D, est entamée avant même la sortie d’Extinction. Paul W.S. Anderson revient au poste de réalisateur avec plein de caméras 3D dans ses bagages, pour filmer cet épisode sorti fin 2010. Qui dit caméra 3D dans un film d’action, dit tous les plans gratuits où on voit des bidules venir vers nous que ça implique, comme on peut déjà le constater dans la bande-annonce :
Et bim ! Re-(re-re-)carton pour la franchise cinématographique avec cette fois-ci pas moins de 296 millions de dollars de recette qui amortissent confortablement les 60 millions qui ont été utilisés par la production. C’est tout récemment qu’est sorti le cinquième épisode de la saga, Resident Evil: Retribution, dont voici la bande-annonce :
Les premiers chiffres du box-office américain ont montré que les recettes engrangées par Retribution ont dépassé le budget du film (65 M$, quand même…) en à peine un week-end d’exploitation. La garantie d'un futur sixième – et selon Anderson, dernier – épisode, qui conclura la saga cinématographique tirée d’un jeu vidéo la plus rentable de tous les temps. Et la conclura en beauté, on l’espère (car on a beau dire, une fois qu’on s’est bien rentré dans le crâne que les jeux et les films se déroulaient dans des univers parallèles, on ne peut s’empêcher d’éprouver un certain plaisir coupable à la vision de ces derniers pour leur côté WTF extrême sans oser se l’avouer vraiment).
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