La meilleure série de tous les temps : selon les spectateurs, c'est elle !
lundi 27 novembre 2006 - 00h18
Star dans les années 70 grâce à la sitcom "Three's Company", Suzanne Somers est tombée dans l'oubli avant de revenir dans "Notre Belle Famille". Un parcours extraordinaire...
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Une artiste complète
Suzanne Somers a eu plusieurs carrières, que ce soit dans le temps (avant, pendant et après Three's company) ou dans différentes dimensions (à la télévision, au cinéma, sur scène...). En marge du petit ou du grand écran, elle s'est essayée à tout. Elle est une artiste complète, comme seuls les américains savent en produire...
Une showwoman !
En 1987, Suzanne Somers est élue "Las Vegas Entertainer of the Year", devant la légende Frank Sinatra ! Cela suffit à donner une idée de ses talents d'artiste de scène... Et elle aime toujours autant se produire sur les planches qu'à ses débuts dans les années 70. En 2005, elle remplissait encore la salle du Brooks Atkinson de Broadway dans son spectacle "The Blonde in the Thunderbird", un spectacle relatant sa carrière mouvementée.
Suzanne Somers ne rate pas non plus une occasion de pousser la chansonnette ! En 1980, elle interprète la chanson titre du film Nothing personal dont elle partage l'affiche avec Donald Sutherland. Le Jenny McCarthy Show, diffusé de 1997 à 1998 sur MTV, s'ouvrait sur une chanson interprétée par Suzanne Somers.
Animatrice
Aux Etats-Unis, il n'est pas rare que les comédiens du petit écran jouent à leurs heures perdues à l'animateur. Bob Saget, William Shatner ou encore David Hasselhoff par exemple s'y sont essayés, avec succès. Suzanne Somers fait partie du lot. En 1982, elle présente une émission de variétés spécialement créée pour elle : Suzanne Somers Special. Au milieu des années 90, elle est à la tête de son propre talk show The Suzanne Somers Show lequel ne dure malheureusement qu'une saison. Les émissions VH1's 8-Track Flashback (1995 - ) et Candid Camera (1998 – une émission de caméra cachée) figurent également à son palmarès.
Auteur à succès
En 1973, alors qu'elle n'est qu'une inconnue, Suzanne Somers publie un recueil de poèmes, intitulé "Touch Me". S'il n'est pas resté dans les annales, ce livre est une véritable fierté pour l'actrice, qui y fait souvent référence, comme pour prouver à ses détracteurs qu'elle n'a pas été qu'une belle blonde. Si la carrière de Suzanne Somers avait suivi la trajectoire souhaitée, il n'y aurait peut-être eu de deuxième livre...
En effet, en 1988, elle est une pestiférée de l'industrie du rêve : elle ne tourne quasiment pas, tout le monde lui tourne le dos. C'est ce moment qu'elle choisit pour publier son autobiographie, "Keeping Secrets". A 42 ans, elle choisit de remettre les pendules à l'heure et de donner sa version des faits, en particulier à propos de son départ forcé de Three's company. Sans haine démesurée mais avec une propension à se donner systématiquement le beau rôle, elle règle ses comptes. Certains critiques y voient une oeuvre manichéenne, n'ayant pour but que de redorer son blason et de se poser en victime. Le public, lui, adore ! Le livre est un énorme succès en librairie (il figure sur la liste des best sellers du New York Times pendant 21 semaines !). Pour Suzanne Somers, la fin de la "mise en quarantaine" n'est pas loin... Ce livre va en effet servir de déclencheur pour Suzanne Somers, à la fois personnellement et professionnellement : cette autobiographie va l'aider à retrouver le chemin des grands networks. Pour la petite histoire, "Keeping Secrets" sera adapté en téléfilm en 1991, avec Suzanne Somers dans son propre rôle.
Quatre ans après son autobiographie, elle publie le livre "Wednesday's Children", un recueil de témoignages de personnes qui, comme elle, ont été victimes d'abus ou de mauvais traitements dans leur jeunesse. Les récits sont parfois durs, violents, surtout ceux concernant des abus sexuels, mais l'oeuvre est salutaire, tant pour les victimes que pour les lecteurs.
Le deuxième tome de son autobiographie ("How I Picked Myself Up, Dusted Myself Off, and Started All Over Again") sort en librairie en 1998. Elle revient sur son expérience d'actrice mise au ban d'Hollywood. Encore une fois, certains critiques et détracteurs soulignent que la réalité y est parfois déformée afin de convenir à l'actrice. Elle aime passer pour la victime, quitte à omettre, inventer, même un tout petit peu... Peu avant ce deuxième récit autobiographique, Suzanne Somers a publié "Eat Great Lose Weight", un ouvrage qui va faire sa (nouvelle) renommée et lui ouvrir en grand les portes d'une (nouvelle) carrière : experte en diététique ! Le livre est un succès incroyable, le phénix vient de renaître de ses cendres... Son nom de code : Somersize !
Suzanne Somers – John Ritter : enfin les retrouvailles
Alors qu'au départ de l'aventure Three's company, Suzanne Somers, Joyce DeWitt et John Ritter affichent une entente sans nuages et non-feinte, en 1981 Joyce et John refusent de parler avec Suzanne. En effet, au terme de la saison 5, après une interminable dispute avec les producteurs (voir paragraphe "La fin d'une époque"), la belle blonde est virée avec fracas et perd deux amis : John est profondément et intimement blessé par l'égoïsme de Suzanne, Joyce efface tout bonnement Somers de son univers...
Pendant de très nombreuses années, Suzanne Somers essaie de recoller les morceaux, de se rabibocher avec ses ex-amis, mais toujours en vain. S'estimant incomprise et insuffisamment écoutée, elle regrette publiquement, via les journaux, d'être ainsi méprisée, ignorée. Mais la porte reste close, hermétiquement close. Une petite anecdote à ce sujet est révélatrice : en 1985, lors d'une réception organisée par ABC, John Ritter aperçoit de loin Suzanne Somers. Pris de panique il esquive tous les invités et se faufile dehors afin de ne pas croiser son ex-camarade devant les caméras de la presse !
Jusqu'au jour où... Quelques années plus tard, en 1995, les retrouvailles que tous les téléspectateurs de Three's company attendent (ou redoutent) ont lieu. Lors de la première de "Victor, Victoria" à Broadway, Suzanne a enfin la chance d'échanger quelques mots avec John : "Je ne savais pas qu'il était là. [Le voir à nouveau] fut incroyable. Nous avions tous les deux mûri et nous nous sommes rappelés les bons moments passés sur Three's company. Je crois que nous avons fait la paix. Oui, la paix" déclare Suzanne Somers à propos de ses retrouvailles.
Fin d'une histoire : le 11 septembre 2003, Suzanne Somers, qui vient d'apprendre la nouvelle du décès soudain de John Ritter, est l'une des premières à appeler au domicile de son ancien ami pour réconforter Amy Yasbeck, la veuve de John.
Somersize !
Avec "Eat Great Lose Weight", Suzanne Somers connaît son plus gros succès de librairie. Dès lors, l'actrice devient une des plus grandes expertes en diététique de son pays. Elle publie des livres, enregistre des vidéos, met en vente des accessoires et produit des émissions (Somersize Part 1, Suzanne Somers: Eat Great, Lose Weight et Somersize Part 2, Suzanne Somers: Think Great, Look Great en 1996, deux shows mis en scène par Bruce Jr, son fils).
Elle conseille également ses millions de fans sur le bien-être, la beauté... Son dernier ouvrage, "Ageless", a été publié le 24 octobre 2006. Aujourd'hui, aux Etats-Unis, Suzanne Somers est aussi connue pour sa carrière de comédienne que pour celle de conseillère en diététique et bien-être.
Epilogue
Sa dernière apparition (non-créditée) remonte à 2001 dans le film Trop, c'est trop !. Deux ans plus tard, elle obtient son étoile sur le célèbre Hollywood Walk of Fame. Suzanne Somers aura tout connu : la gloire, la déchéance et la renaissance. Elle est devenue l'une des légendes américaines du petit écran.
Suzanne Somers
© E!
Thomas Destouches
Infos, coups de coeur, fun : rendez-vous sur le blog de la Rédac !
Suzanne Somers a eu plusieurs carrières, que ce soit dans le temps (avant, pendant et après Three's company) ou dans différentes dimensions (à la télévision, au cinéma, sur scène...). En marge du petit ou du grand écran, elle s'est essayée à tout. Elle est une artiste complète, comme seuls les américains savent en produire...
Une showwoman !
En 1987, Suzanne Somers est élue "Las Vegas Entertainer of the Year", devant la légende Frank Sinatra ! Cela suffit à donner une idée de ses talents d'artiste de scène... Et elle aime toujours autant se produire sur les planches qu'à ses débuts dans les années 70. En 2005, elle remplissait encore la salle du Brooks Atkinson de Broadway dans son spectacle "The Blonde in the Thunderbird", un spectacle relatant sa carrière mouvementée.
Suzanne Somers ne rate pas non plus une occasion de pousser la chansonnette ! En 1980, elle interprète la chanson titre du film Nothing personal dont elle partage l'affiche avec Donald Sutherland. Le Jenny McCarthy Show, diffusé de 1997 à 1998 sur MTV, s'ouvrait sur une chanson interprétée par Suzanne Somers.
Animatrice
Aux Etats-Unis, il n'est pas rare que les comédiens du petit écran jouent à leurs heures perdues à l'animateur. Bob Saget, William Shatner ou encore David Hasselhoff par exemple s'y sont essayés, avec succès. Suzanne Somers fait partie du lot. En 1982, elle présente une émission de variétés spécialement créée pour elle : Suzanne Somers Special. Au milieu des années 90, elle est à la tête de son propre talk show The Suzanne Somers Show lequel ne dure malheureusement qu'une saison. Les émissions VH1's 8-Track Flashback (1995 - ) et Candid Camera (1998 – une émission de caméra cachée) figurent également à son palmarès.
Auteur à succès
En 1973, alors qu'elle n'est qu'une inconnue, Suzanne Somers publie un recueil de poèmes, intitulé "Touch Me". S'il n'est pas resté dans les annales, ce livre est une véritable fierté pour l'actrice, qui y fait souvent référence, comme pour prouver à ses détracteurs qu'elle n'a pas été qu'une belle blonde. Si la carrière de Suzanne Somers avait suivi la trajectoire souhaitée, il n'y aurait peut-être eu de deuxième livre...
En effet, en 1988, elle est une pestiférée de l'industrie du rêve : elle ne tourne quasiment pas, tout le monde lui tourne le dos. C'est ce moment qu'elle choisit pour publier son autobiographie, "Keeping Secrets". A 42 ans, elle choisit de remettre les pendules à l'heure et de donner sa version des faits, en particulier à propos de son départ forcé de Three's company. Sans haine démesurée mais avec une propension à se donner systématiquement le beau rôle, elle règle ses comptes. Certains critiques y voient une oeuvre manichéenne, n'ayant pour but que de redorer son blason et de se poser en victime. Le public, lui, adore ! Le livre est un énorme succès en librairie (il figure sur la liste des best sellers du New York Times pendant 21 semaines !). Pour Suzanne Somers, la fin de la "mise en quarantaine" n'est pas loin... Ce livre va en effet servir de déclencheur pour Suzanne Somers, à la fois personnellement et professionnellement : cette autobiographie va l'aider à retrouver le chemin des grands networks. Pour la petite histoire, "Keeping Secrets" sera adapté en téléfilm en 1991, avec Suzanne Somers dans son propre rôle.
Quatre ans après son autobiographie, elle publie le livre "Wednesday's Children", un recueil de témoignages de personnes qui, comme elle, ont été victimes d'abus ou de mauvais traitements dans leur jeunesse. Les récits sont parfois durs, violents, surtout ceux concernant des abus sexuels, mais l'oeuvre est salutaire, tant pour les victimes que pour les lecteurs.
Le deuxième tome de son autobiographie ("How I Picked Myself Up, Dusted Myself Off, and Started All Over Again") sort en librairie en 1998. Elle revient sur son expérience d'actrice mise au ban d'Hollywood. Encore une fois, certains critiques et détracteurs soulignent que la réalité y est parfois déformée afin de convenir à l'actrice. Elle aime passer pour la victime, quitte à omettre, inventer, même un tout petit peu... Peu avant ce deuxième récit autobiographique, Suzanne Somers a publié "Eat Great Lose Weight", un ouvrage qui va faire sa (nouvelle) renommée et lui ouvrir en grand les portes d'une (nouvelle) carrière : experte en diététique ! Le livre est un succès incroyable, le phénix vient de renaître de ses cendres... Son nom de code : Somersize !
Suzanne Somers – John Ritter : enfin les retrouvailles
Alors qu'au départ de l'aventure Three's company, Suzanne Somers, Joyce DeWitt et John Ritter affichent une entente sans nuages et non-feinte, en 1981 Joyce et John refusent de parler avec Suzanne. En effet, au terme de la saison 5, après une interminable dispute avec les producteurs (voir paragraphe "La fin d'une époque"), la belle blonde est virée avec fracas et perd deux amis : John est profondément et intimement blessé par l'égoïsme de Suzanne, Joyce efface tout bonnement Somers de son univers...
Pendant de très nombreuses années, Suzanne Somers essaie de recoller les morceaux, de se rabibocher avec ses ex-amis, mais toujours en vain. S'estimant incomprise et insuffisamment écoutée, elle regrette publiquement, via les journaux, d'être ainsi méprisée, ignorée. Mais la porte reste close, hermétiquement close. Une petite anecdote à ce sujet est révélatrice : en 1985, lors d'une réception organisée par ABC, John Ritter aperçoit de loin Suzanne Somers. Pris de panique il esquive tous les invités et se faufile dehors afin de ne pas croiser son ex-camarade devant les caméras de la presse !
Jusqu'au jour où... Quelques années plus tard, en 1995, les retrouvailles que tous les téléspectateurs de Three's company attendent (ou redoutent) ont lieu. Lors de la première de "Victor, Victoria" à Broadway, Suzanne a enfin la chance d'échanger quelques mots avec John : "Je ne savais pas qu'il était là. [Le voir à nouveau] fut incroyable. Nous avions tous les deux mûri et nous nous sommes rappelés les bons moments passés sur Three's company. Je crois que nous avons fait la paix. Oui, la paix" déclare Suzanne Somers à propos de ses retrouvailles.
Fin d'une histoire : le 11 septembre 2003, Suzanne Somers, qui vient d'apprendre la nouvelle du décès soudain de John Ritter, est l'une des premières à appeler au domicile de son ancien ami pour réconforter Amy Yasbeck, la veuve de John.
2001, le drame...
Un autre événement majeur est intervenu dans la vie de Suzanne Somers au début du nouveau millénaire. En 2001, lors d'une émission du célèbre animateur Larry King, elle déclare publiquement être atteinte d'un cancer du sein. Après quatre ans de traitement, elle est tirée d'affaire...
Somersize !
Avec "Eat Great Lose Weight", Suzanne Somers connaît son plus gros succès de librairie. Dès lors, l'actrice devient une des plus grandes expertes en diététique de son pays. Elle publie des livres, enregistre des vidéos, met en vente des accessoires et produit des émissions (Somersize Part 1, Suzanne Somers: Eat Great, Lose Weight et Somersize Part 2, Suzanne Somers: Think Great, Look Great en 1996, deux shows mis en scène par Bruce Jr, son fils).
Elle conseille également ses millions de fans sur le bien-être, la beauté... Son dernier ouvrage, "Ageless", a été publié le 24 octobre 2006. Aujourd'hui, aux Etats-Unis, Suzanne Somers est aussi connue pour sa carrière de comédienne que pour celle de conseillère en diététique et bien-être.
Epilogue
Sa dernière apparition (non-créditée) remonte à 2001 dans le film Trop, c'est trop !. Deux ans plus tard, elle obtient son étoile sur le célèbre Hollywood Walk of Fame. Suzanne Somers aura tout connu : la gloire, la déchéance et la renaissance. Elle est devenue l'une des légendes américaines du petit écran.
Suzanne Somers
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Thomas Destouches
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