La meilleure série de tous les temps : selon les spectateurs, c'est elle !
lundi 12 octobre 2009 - 00h55
Des zombies, une émission de télé-réalité, de l'humour noir très british, une bonne dose de gore... Prêts pour l'expérience "Dead Set" ? Dès le 17 octobre sur Ciné Cinéma Frisson...
Dead Set débarquent sur Ciné Cinéma Frisson le 17 octobre prochain. Zoom sur cette série made in England...
Informations sur la diffusion
Diffusion sur Ciné Cinéma Frisson :
Samedi 17 octobre à 20h40 : le 1er épisode de 52 mins suivi de l'épisode 3 (26 mins)
Dimanche 18 octobre à 20h40 : les 3 derniers épisodes (26 mins)
Rediffusion du lundi 26 au vendredi 30 octobre (un épisode chaque soir en deuxième partie de soirée)
Il était une fois, un zombie...
En ce soixante-quatrième jour d'émission, il ne reste plus que sept candidats dans le loft de Big Brother et, ce soir, l'un d'exu est sur le point d'être éliminé. L'excitation est à son comble dans les coulisses et sur le parking des studios où s'entassent les fans en furie. Cependant, une vague d'émeutes d'origine inconnue semble se répandre à grande vitesse dans tout le Royaume-Uni. Les flashes spéciaux d'information se multiplient sur les différentes chaînes de télévision. Une panne générale des réseaux téléphoniques ajoute à la confusion. Malgré le chaos, l'émission est lancée et c'est la candidate Pippa qui quitte le loft. Tandis qu'elle accorde une interview à la présentatreice Davina McCall, le public est attaqué par des morts-vivants affamés. La panique est totale et chacun tente d'échapper tant bien que mal aux assaillants. Patrick, le producteur, s'abrite dans une loge en compagnie de Pippa. Kelly, une jeune assistante, parvient à se réfugier dans un bureau. A quelques kilomètres de là, Riq, le petit ami de Kelly, a quant à lui échappé aux zombies et erre dans les rues de Londres. Tous n'ont plus qu'une idée en tête : rejoindre le loft où les zombies ne peuvent entrer. Coupés du monde extérieur, les candidats de Big Brother, eux, n'ont rien remarqué de l'attaque et continuent l'aventure comme si de rien n'était...
Plus d'infos sur cette série
Le zombie du mois
En lice pour un BAFTA de la Meilleure Série Dramatique (décerné finalement à Criminal Justice), Dead Set a été créée par Charlie Brooker. Scénariste, présentateur, producteur... il est une des têtes pensantes de la société de production Zepetron, laquelle est une filiale d'Endemol, qui produit Big Brother ! La boucle est bouclée...
Vous avez évoqué votre amour pour les films de zombies. Pourquoi ces films sont si populaires ?
Charlie Brooker : Je ne sais vraiment pas. J'y ai bien entendu réfléchi, d'autant que je regarde la moindre chose où figure un zombie. Mais la conclusion est celle-là : je ne sais pas. Ce que j'aime dans les zombies, c'est qu'ils sont réduits à l'essentiel. Je n'aime pas les films avec des serial killers qui sont supérieurement intelligents, qui ont toujours un coup d'avance sur la police et qui n'arrêtent pas de les chambrer. Alors qu'en réalité, les tueurs en série sont mentalement dérangés. Et je n'arrive pas non plus à m'intéresser aux vampires et aux fantômes. Je ne les trouve pas particulièrement effrayants.
Ce n'est pas le cas des zombies...
Brooker : Tout à fait. Dans les premiers films de George A. Romero, les zombies étaient ces sortes de grandes masses informes complètement stupides (...) Si vous habitez dans une grande ville, vous êtes constamment entourés par une masse de gens. Imaginez un instant que quelque chose les infecte et qu'ils commencent à vous courir après... une peur indicible d'une foule lancée à vos trousses. Les zombies modernes ont changé. Ils ont appris à courir vers 2002. Ce qui est une bonne chose, car cela redonne un nouveau souffle au genre. Nous avions réfléchi à la possibilité de mettre en scène des zombies " old school ", chancelants, mais il nous est apparu que le format télé se prêtait mieux à des zombies " rapides ". Il y a quelque chose de purement viscéral à voir des zombies courir vers vous. Et il n'y a pas besoin d'avoir des tas de zombies pour créer un effet puissant."
Zombie or not zombie
Et dire que les derniers survivants de l'Humanité sont les participants de l'émission Big Brother... Grâce à ce concept de départ, d'autant plus hilarant qu'Endemol est "complice", Dead Set développe une fine critique de la télévision et des téléspectateurs, d'une société peuplée par des zombies téléphages affamés par la célébrité. Devenons-nous des zombies à force de regarder la télé ? Pourquoi ne voit-on pas de différences profondes entre les fans amassés à la porte de la maison de Big Brother qui ne veulent qu'une chose : approcher, toucher les vedettes de l'émission, leur voler une part d'eux, et les zombies attendant leurs plateaux-repas derrière la clôture de la même maison ? En tant que téléspectateur, le plaisir de voir un candidat éliminé de Big Brother est-il si éloigné de celui d'anticiper le prochain personnage de Dead Set à se faire trucider ? Mine de rien, le constat dressé fait froid dans le dos et, au final, il est l'élément le plus effroyable de la série.
Viscères Story
Soyez prévenus : rayon gore Dead Set ne fait pas les choses à moitié. Si vous êtes un cousin d'Hannibal Lecter, la série est un vrai régal pour les yeux et tient toutes ses promesses. Âmes sensibles s'abstenir donc...
Dans Dead Set, le sang gicle et inonde le sol de la maison de Big Brother, les viscères s'arrachent sous les yeux de leurs propriétaires encore vivants, les têtes éclatent comme des fruits mûrs sous les doigts de zombies affamés... La série ne se refuse aucun effet et la mise en scène (signée Yann Demange, qui avait déjà réalisé le très stylé Journal intime d'une call girl) tend vers un gore, tantôt grand guignol, tantôt réaliste (cette deuxième option étant, de loin, la plus effroyable), d'une scène à l'autre, et parfois même au sein d'une même séquence. Le meilleur exemple est sans conteste la scène finale... dont on ne révélera rien mais qui vaut "sang" fois le détour !
Les Humains expliqués par les Zombies...
Comme le dit Robert Kirkman dans sa post-face du volume II du roman graphique Walking Dead (bientôt adaptée par Frank Darabont pour la chaîne AMC), les films de zombies ont "toujours en arrière-plan [une] critique sociale". La série Dead Set n'échappe pas à la règle... On a l'habitude de dire que les émissions comme Big Brother sont des condensés des (pires) travers de l'âme humaine, des accélérateurs d'émotions pour les participants et des révélateurs des bassesses enfouies... des téléspectateurs. En reprenant le concept de la télé-réalité et en y ajoutant l'ingrédient "zombie", Dead Set accélère encore ce processus de "strip tease"... intégral. Les Humains sont mis à nu, psychologiquement et physiquement. La série éventre les corps et éviscère les âmes, projetant au visage des téléspectateurs leurs propres travers qui se reconnaissent (un peu) dans chacun des participants et (beaucoup) dans chacune de leurs réactions désespérées... tout en ressentant des émotions inavouables au fin fond de leur canapé. Peut-être vous surprendrez-vous à désirer la mort rapide de tel personnage plutôt que d'un autre... Peut-être la jouissance coupable du carnage qui s'annonce dessinera involontairement un sourire sadique au coin de vos lèvres... Qui aurait pu croire qu'une série sur les zombies pouvait aussi se révéler être une étude de caractères, qui déborde de l'écran ? Cette composante de Dead Set, qui ne paraît peut-être pas évidente de prime abord, est pourtant capitale. D'autant plus, que de ces faillites humaines naissent aussi les principaux, et salvateurs, effets comiques, macabres forcément, mais pas seulement.
Petit rappel sur la diffusion
Diffusion sur Ciné Cinéma Frisson :
Samedi 17 octobre à 20h40 : le 1er épisode de 52 mins suivi de l'épisode 3 (26 mins)
Dimanche 18 octobre à 20h40 : les 3 derniers épisodes (26 mins)
Rediffusion du lundi 26 au vendredi 30 octobre (un épisode chaque soir en deuxième partie de soirée)
Thomas Destouches
Les zombies de
Informations sur la diffusion
Diffusion sur Ciné Cinéma Frisson :
Il était une fois, un zombie...
En ce soixante-quatrième jour d'émission, il ne reste plus que sept candidats dans le loft de Big Brother et, ce soir, l'un d'exu est sur le point d'être éliminé. L'excitation est à son comble dans les coulisses et sur le parking des studios où s'entassent les fans en furie. Cependant, une vague d'émeutes d'origine inconnue semble se répandre à grande vitesse dans tout le Royaume-Uni. Les flashes spéciaux d'information se multiplient sur les différentes chaînes de télévision. Une panne générale des réseaux téléphoniques ajoute à la confusion. Malgré le chaos, l'émission est lancée et c'est la candidate Pippa qui quitte le loft. Tandis qu'elle accorde une interview à la présentatreice Davina McCall, le public est attaqué par des morts-vivants affamés. La panique est totale et chacun tente d'échapper tant bien que mal aux assaillants. Patrick, le producteur, s'abrite dans une loge en compagnie de Pippa. Kelly, une jeune assistante, parvient à se réfugier dans un bureau. A quelques kilomètres de là, Riq, le petit ami de Kelly, a quant à lui échappé aux zombies et erre dans les rues de Londres. Tous n'ont plus qu'une idée en tête : rejoindre le loft où les zombies ne peuvent entrer. Coupés du monde extérieur, les candidats de Big Brother, eux, n'ont rien remarqué de l'attaque et continuent l'aventure comme si de rien n'était...
Le zombie du mois
En lice pour un BAFTA de la Meilleure Série Dramatique (décerné finalement à Criminal Justice), Dead Set a été créée par Charlie Brooker. Scénariste, présentateur, producteur... il est une des têtes pensantes de la société de production Zepetron, laquelle est une filiale d'Endemol, qui produit Big Brother ! La boucle est bouclée...
Vous avez évoqué votre amour pour les films de zombies. Pourquoi ces films sont si populaires ?
Charlie Brooker : Je ne sais vraiment pas. J'y ai bien entendu réfléchi, d'autant que je regarde la moindre chose où figure un zombie. Mais la conclusion est celle-là : je ne sais pas. Ce que j'aime dans les zombies, c'est qu'ils sont réduits à l'essentiel. Je n'aime pas les films avec des serial killers qui sont supérieurement intelligents, qui ont toujours un coup d'avance sur la police et qui n'arrêtent pas de les chambrer. Alors qu'en réalité, les tueurs en série sont mentalement dérangés. Et je n'arrive pas non plus à m'intéresser aux vampires et aux fantômes. Je ne les trouve pas particulièrement effrayants.
Ce n'est pas le cas des zombies...
Brooker : Tout à fait. Dans les premiers films de George A. Romero, les zombies étaient ces sortes de grandes masses informes complètement stupides (...) Si vous habitez dans une grande ville, vous êtes constamment entourés par une masse de gens. Imaginez un instant que quelque chose les infecte et qu'ils commencent à vous courir après... une peur indicible d'une foule lancée à vos trousses. Les zombies modernes ont changé. Ils ont appris à courir vers 2002. Ce qui est une bonne chose, car cela redonne un nouveau souffle au genre. Nous avions réfléchi à la possibilité de mettre en scène des zombies " old school ", chancelants, mais il nous est apparu que le format télé se prêtait mieux à des zombies " rapides ". Il y a quelque chose de purement viscéral à voir des zombies courir vers vous. Et il n'y a pas besoin d'avoir des tas de zombies pour créer un effet puissant."
Interview à retrouver dans son intégralité sur le site officiel de la chaîne E4
Zombie or not zombie
Et dire que les derniers survivants de l'Humanité sont les participants de l'émission Big Brother... Grâce à ce concept de départ, d'autant plus hilarant qu'Endemol est "complice", Dead Set développe une fine critique de la télévision et des téléspectateurs, d'une société peuplée par des zombies téléphages affamés par la célébrité. Devenons-nous des zombies à force de regarder la télé ? Pourquoi ne voit-on pas de différences profondes entre les fans amassés à la porte de la maison de Big Brother qui ne veulent qu'une chose : approcher, toucher les vedettes de l'émission, leur voler une part d'eux, et les zombies attendant leurs plateaux-repas derrière la clôture de la même maison ? En tant que téléspectateur, le plaisir de voir un candidat éliminé de Big Brother est-il si éloigné de celui d'anticiper le prochain personnage de Dead Set à se faire trucider ? Mine de rien, le constat dressé fait froid dans le dos et, au final, il est l'élément le plus effroyable de la série.
"Dead Set", par le journaliste Philppe Guedj
"Dead Set est un putain de choc. Une variation brillantissime sur un thème, les morts-vivants, que l'on pourrait penser bouchonné après les pitreries fatiguées de son ex-général en chef, George A. Romero. Suspense haletant dont l'horreur progresse jusqu'à un final absolument traumatisant (et c'est un fan de tripoux à l'écran qui vous parle)."
Critique à retrouver dans son intégralité sur l'excellent Blog John Plissken From Mars
Viscères Story
Soyez prévenus : rayon gore Dead Set ne fait pas les choses à moitié. Si vous êtes un cousin d'Hannibal Lecter, la série est un vrai régal pour les yeux et tient toutes ses promesses. Âmes sensibles s'abstenir donc...
Dans Dead Set, le sang gicle et inonde le sol de la maison de Big Brother, les viscères s'arrachent sous les yeux de leurs propriétaires encore vivants, les têtes éclatent comme des fruits mûrs sous les doigts de zombies affamés... La série ne se refuse aucun effet et la mise en scène (signée Yann Demange, qui avait déjà réalisé le très stylé Journal intime d'une call girl) tend vers un gore, tantôt grand guignol, tantôt réaliste (cette deuxième option étant, de loin, la plus effroyable), d'une scène à l'autre, et parfois même au sein d'une même séquence. Le meilleur exemple est sans conteste la scène finale... dont on ne révélera rien mais qui vaut "sang" fois le détour !
"Dead Set" : big brother, zombies & cie
C'est (très) gore, mais c'est (très) bon. Les fans de films de zombies (et les autres) vont se régaler car Dead Set pousse le gore zombiesque à un point anthologique : niveau hémoglobine, carnage de chair humaine et moments de bravoure, il y a largement de quoi faire. Les scènes d'actions sont donc nombreuses, et toujours très nerveuses, avec des zombies rapides et un choix de mise en scène proche de la série des 28 jours / semaines / et bientôt mois plus tard.
Critique à retrouver dans son intégralité sur l'excellent site Serial Watcher
Les Humains expliqués par les Zombies...
Comme le dit Robert Kirkman dans sa post-face du volume II du roman graphique Walking Dead (bientôt adaptée par Frank Darabont pour la chaîne AMC), les films de zombies ont "toujours en arrière-plan [une] critique sociale". La série Dead Set n'échappe pas à la règle... On a l'habitude de dire que les émissions comme Big Brother sont des condensés des (pires) travers de l'âme humaine, des accélérateurs d'émotions pour les participants et des révélateurs des bassesses enfouies... des téléspectateurs. En reprenant le concept de la télé-réalité et en y ajoutant l'ingrédient "zombie", Dead Set accélère encore ce processus de "strip tease"... intégral. Les Humains sont mis à nu, psychologiquement et physiquement. La série éventre les corps et éviscère les âmes, projetant au visage des téléspectateurs leurs propres travers qui se reconnaissent (un peu) dans chacun des participants et (beaucoup) dans chacune de leurs réactions désespérées... tout en ressentant des émotions inavouables au fin fond de leur canapé. Peut-être vous surprendrez-vous à désirer la mort rapide de tel personnage plutôt que d'un autre... Peut-être la jouissance coupable du carnage qui s'annonce dessinera involontairement un sourire sadique au coin de vos lèvres... Qui aurait pu croire qu'une série sur les zombies pouvait aussi se révéler être une étude de caractères, qui déborde de l'écran ? Cette composante de Dead Set, qui ne paraît peut-être pas évidente de prime abord, est pourtant capitale. D'autant plus, que de ces faillites humaines naissent aussi les principaux, et salvateurs, effets comiques, macabres forcément, mais pas seulement.
Petit rappel sur la diffusion
Diffusion sur Ciné Cinéma Frisson :
Thomas Destouches
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