Benoît Poelvoorde est de retour au cinéma ce mercredi, à l'affiche de Normale, le nouveau film d'Olivier Babinet (Swagger, Poissonsexe).
Après la série En place sur Netflix, ou encore Couleurs de l'incendie de Clovis Cornillac, l'automne dernier, l'acteur porte ce film d'auteur, avec la jeune comédienne Justine Lacroix, et nous invite à le découvrir dans un rôle assez différent dans sa filmographie. De là à parler de contre-emploi ? Pas tout à fait ! "C'est un rôle à mulet", lance du tac au tac Benoît Poelvoorde. C'est un registre plus dramatique que nous donne à voir l'acteur, un rôle de "déclassé" comme il le précise.
Haut et Court
Ce film, inspiré par la pièce Le Monstre du couloir de David Greig, suit Lucie,15 ans, une adolescente à l'imagination débordante. Elle vit seule avec William, son père, qui, sous ses abords d’adolescent attardé, lutte contre la sclérose en plaques. Entre le collège, un petit boulot et la charge du quotidien, Lucie gère tant bien que mal, et s’échappe dans l’écriture d’un roman autobiographique fantasque, qui navigue entre rêve et réalité… L’annonce de la visite d’une assistante sociale va bousculer cet équilibre précaire. Lucie et son père vont devoir redoubler d’inventivité pour donner l’illusion d’une vie normale...
Nous avons rencontré le comédien pour un long entretien en podcast. Un entretien à son image, libre, spontané et dans lequel il nous parle d'abord des raisons pour lesquelles il s'est laissé tenter par ce nouveau film d'auteur, loin de certaines grosses productions dans lesquelles il a pu s'illustrer dans le passé.
Le sujet de ces films "blockbusters" français est aussi évoqué à notre micro, en plein dans l'actualité, entre un Astérix et l'arrivée des Trois mousquetaires. Puis vient le moment de parler d'un film culte qui vient de fêter ses 30 ans, le premier film de Benoît Poelvoorde, l'incontournable C'est arrivé près de chez vous. "Je ne sais pas si ça passerait encore maintenant", songe-t-il à notre micro, acceptant de commenter ce film générationnel dont on lui parle toujours beaucoup. Pour clore cet entretien, il sera question d'amitiés, un mot qui convient bien à ses choix, et qui traverse toute sa filmographie, jusqu'à Gilles Lellouche avec qui il s'apprête à tourner à nouveau bientôt, après Narco et Le Grand Bain, pour L'Amour ouf.
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Crédits :
Journaliste : Brigitte Baronnet
Montage : Alexandre Ear
