Prime Video a dégainé le 27 avril dernier les premiers épisodes de Citadel, sa série d’espionnage au budget colossal. Richard Madden et Priyanka Chopra Jonas y jouent deux anciens espions qui tentent d’empêcher un puissant syndicat de mettre la main sur des missiles nucléaires.
Produite par Joe et Anthony Russo (Avengers 3 et 4, Captain America), Citadel nous offre son lot d’action et de cascades. Ils ont pu compter sur le travail du coordinateur Don Thai Theerathada, qui a travaillé notamment sur les blockbusters The Gray Man (Netflix), Creed II et Aquaman.
Nos deux héros voyagent à travers le monde et affrontent divers ennemis, avec des combats au corps à corps et des courses-poursuites en voiture (ou en ski !). Et pour que le résultat soit le plus réaliste possible, les producteurs ont demandé à leurs têtes d’affiche de réaliser le plus gros de leurs scènes d’action.
Un véritable challenge à renouveler pour Madden et Chopra Jonas même si cette dernière est une habituée du genre. Celle qui a fait ses armes dans le cinéma d’action bollywoodien a longtemps fait ses cascades sans réelles doublures. Et elle le prouve avec ce projet :
"J’ai réalisé environ 80% de mes cascades moi-même” nous a-t-elle révélé. “J’ai été placé dans des environnements très sûrs, où je pouvais les faire. J’ai eu quelques doublures mais nous avions une excellente équipe de cascadeurs qui ont travaillé avec les meilleurs acteurs du monde et sur les plus grands films. Je me suis donc appuyé sur eux et je me suis beaucoup entraîné avec eux. Nous avons dû nous entraîner pendant 1 an et demi pour être capable de faire ces cascades. Nous devions rester très en forme physiquement. Je voulais vraiment que mon visage soit à la caméra. Pour que vous voyez l’acteur qui prend les coups, qui les encaisse et qui saigne. C’était aussi les directives des frères Russo. Et oui j’ai reçu des coups de temps en temps mais ça allait !".
En parlant de coups justement, l’ancienne star de Quantico est repartie avec quelques bleus et une belle cicatrice à l’arcade sourcilière, qu’elle ne prend même pas le temps de cacher au quotidien. Une "blessure de guerre" qu’elle s’est offerte lors d’une scène tournée à Londres, sous la pluie, comme elle l’explique dans cet entretien : "Nous étions en train de perdre la lumière du jour donc on devait se dépêcher de tourner. Le sol était trempé et je me suis arrêtée un mètre plus loin que mon marquage. Donc je me suis trop approchée de la caméra et je me suis pris le boîtier".
Plus de peur que de mal donc, et une belle anecdote à raconter en interview.