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    Ce soir sur Netflix : la série qui ferait passer Al Capone pour un gentil chenapan
    Isabelle Ratane
    Isabelle Ratane
    Grande consommatrice de séries en streaming, Isabelle aime découvrir et (surtout) faire découvrir les incontournables et les pépites des différentes plateformes (Netflix, Disney+, Prime Video...) avec un regard expert sur les K-Dramas sud-coréens.

    Elle est un véritable voyage dans le temps, sombre et important, réaliste et presque effrayant. Son titre est, quant à lui, l’abréviation en espagnol de “trafiquants de drogue” : on a nommé “Narcos”, la duelle, l’authentique, la criminelle.

    Pablo Escobar, c’est un nom que vous connaissez, que vous soyez familier ou non avec son histoire. Narcos, c’est une série sur sa vie et ses exploits criminels, dont vous avez sûrement entendu parler et à découvrir d’urgence si ce n’est pas déjà fait.

    Si le show se focalise sur le seigneur colombien de la drogue, il s’attarde également sur de nombreux autres piliers du trafic de stupéfiants qui ont tourmenté le pays dans les années 1980 et 1990. Et face à eux, la “Drug Enforcement Administration” (DEA) qui les a inlassablement pourchassés. Racontées du point de vue de Steve Murphy (Boyd Holbrook), un agent américain de la DEA travaillant en Colombie, aidé de son collègue Javier Peñales (Pedro Pascal), les deux premières saisons suivent Escobar (Wagner Moura) à la tête du cartel de Medellín, alors qu’il règne en maître sur le marché de la cocaïne qui l’a rendu extrêmement riche. La saison trois, elle, s’attarde sur l’après, sur ce qu’il s’est passé lorsqu’il a chuté et se tourne vers une nouvelle menace : la montée du tristement célèbre Cartel de Cali que la DEA tentera aussi de stopper.

    Narcos
    Narcos
    Sortie : 2015-08-28 | 52 min
    Série : Narcos
    Avec Pedro Pascal, Damián Alcázar, Francisco Denis
    Presse
    4,1
    Spectateurs
    4,4
    Voir sur Netflix

    C’est en 2015 que la série créée et produite par Carlo Bernard, Chris Brancato et Doug Miro, prend d’assaut le monde de la télévision et rend son public rapidement accro, hypnotisé par le monde sordide mais séduisant du baron tout puissant. Mais si Narcos fascine autant, c’est parce qu’elle est une véritable fenêtre ouverte sur le passé qu’il suffit d’ouvrir pour se retrouver immergé dans la duelle réalité de celui que l’on appelait le “roi de la cocaïne”.

    Netflix

    Avec son scénario bilingue, rythmé et pertinent, Narcos (abréviation de “narcotraficantes”) tourne en effet autour du thème de la dualité : celle d’Escobar, héros pour certains, méchant pour la plupart – Al Capone n’aurait eu qu’à bien se tenir –, celle des deux camps présentés, les cartels face aux autorités et celle des deux langues parlées, l’espagnol et l’anglais. Cette double nationalité, en plus d’être une production américano/française entre Netflix et Gaumont International Television, c’est ce qui a permis au programme de s’exporter et de dépasser la frontière du streaming qui l’a consacré.

    Alors que la série a été acclamée à l’international, tout particulièrement pour son réalisme, il n’est pas étonnant que son spin-off, Narcos: Mexico (2018), qui parle de l’ascension du cartel de Guadalajara et de son leader Félix Gallardo (Diego Luna), a lui aussi été reconnu pour sa qualité.

    Netflix

    Et pour raconter son histoire vraie, Narcos a choisi l’authenticité à travers tous ses aspects, que ce soit son lieu de tournage – la Colombie –, ses décors naturels sublimés par sa magnifique photographie, ou encore ses costumes et paysages fidèles à la réalité, des vêtements portés par Escobar et son entourage aux bâtisses qui les ont entourées.

    Et pour cela, on peut remercier l’homme en personne puisque c’est grâce à de nombreuses vidéos qu’il a lui-même tournées – lui qui aimait documenter sa vie – que la production du show a su recréer son univers au détail près. À cette précieuse documentation visuelle s’ajoutent de vraies images d’archives d’événements majeurs insérées dans la narration pour se rapprocher au plus près de notre réalité. On vous prévient, vous vous y croirez.

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