Avis aux amateurs de séries judiciaires : CANAL+ diffuse ce lundi 18 septembre à 21h les deux premiers épisodes de 66-5, sa nouvelle création originale portée par Alice Isaaz, qui décroche ainsi son premier rôle principal dans une série après avoir fait partie l'an dernier du casting choral de Notre-Dame, la Part du Feu sur Netflix.
Créée par Anne Landois (Engrenages, La Promesse), avec la collaboration d'Audrey Fouché, 66-5 suit le parcours de Roxane, 32 ans, qui travaille comme avocate avec son mari Samuel Bauer dans le prestigieux cabinet d’affaires parisien Bauer et associés. Lorsque son mari est accusé de viol, le cabinet lui interdit d’exercer le temps de l’enquête. Mais Roxane ne veut pas renoncer à sa carrière et accepte de prendre un dossier au Tribunal de Bobigny pour aider son amie d’enfance Yasmine.
Cette expérience lui permet d’assumer son envie profonde : devenir avocate pénaliste. De retour dans le quartier qu’elle avait dû quitter à l’âge de 15 ans, Roxane doit faire face à son passé et retrouver ceux qu’elle avait pourtant fuis : les voyous de son quartier.
Au fait, que signifie le titre de la nouvelle série de Canal+ ?
66-5, qui compte également Raphaël Acloque, Nailia Harzoune et Eric Pucheu (Vortex) à son casting, représente le monde de la Justice dans toute sa complexité, toutes ses contradictions, et toutes ses contraintes. En dressant par la même occasion le portrait d'une femme en quête d'émancipation, qui va se reconstruire grâce à sa nouvelle vocation d'avocate pénaliste tout en se confrontant aux fantômes de son passé.
Assez énigmatique, le titre de la série fait en fait référence à l'article 66-5 de la loi du 31 décembre 1971, qui encadre le secret professionnel de l'avocat et explique que cette confidentialité couvre les consultations que l'avocat donne à son client, ainsi que les correspondances qu'il a avec lui ou encore les notes d'entretien.
"Quand on parle de pénaliste, quand on parle de relation avocat-client, le plus important c'est la confidentialité des échanges. C'est pour ça que ce titre s'est imposé", explique Anne Landois au sujet du titre 66-5. "En plus, comme il est assez mystérieux, on se dit "Tiens, qu'est-ce que ça veut dire ?". Le titre n'est jamais expliqué dans la série, mais il y a plein de choses qui ne sont jamais expliquées, qui sont posées par petites touches".
Avant de s'intituler ainsi, la nouvelle série de CANAL+ emmenée par Alice Isaaz a eu plusieurs autres titres de travail, dont A Vif et Désordres. Des titres qui, au final, représentaient moins bien la série selon sa créatrice.
"Les titres de travail racontaient moins ce que c'est devenue 66-5", confie Anne Landois à notre micro. "On travaille souvent avec des titres de travail. Et parfois, quand la série se termine, on se rend justement compte du chemin parcouru lorsqu'on ne peut pas garder les titres du début".
Diffusée chaque lundi à 21h sur CANAL+ au rythme de deux épisodes par semaine, 66-5 est également disponible à la demande sur myCANAL.
