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    Après les accusations de Lucie Lucas, Victoria Abril porte plainte pour diffamation
    Guillaume Martin
    Guillaume Martin
    -Responsable éditorial cinéma et BDD
    Le polar est son genre de prédilection, les années 1970 et 1980 la période qu’il vénère, John McClane, L’Inspecteur Harry, Tony Montana les personnages qu’il adule… Saupoudrez le tout d’une bonne dose de cinéma populaire français et vous obtiendrez le trip "septième artistique" de Guillaume Martin.

    Victoria Abril attaque en justice l'héroïne de la série "Clem" après ses accusations d'agressions sexuelles évoquées sur Instagram.

    C'est par la voie judiciaire que Victoria Abril a décidé de réagir aux accusations d'agressions sexuelles portées par Lucie Lucas, sa partenaire de jeu dans la série Clem diffusée sur TF1. Son avocat, maître Stéphan Zitzermann, a en effet annoncé à Libération qu’elle allait dans les prochains jours porter plainte pour diffamation"afin de pouvoir s'expliquer devant la justice".

    La jeune actrice avait déclaré sur Instagram que sa mère de fiction pendant 8 saisons avait eu des comportements inappropriés sur les plateaux de tournage. Elle était même allée jusqu’à évoquer des violences sexistes et sexuelles dont elle aurait été témoin.

    Cette prise de parole de Lucie Lucas faisait suite à la signature par Victoria Abril et 55 autres personnalités de la tribune de soutien à Gérard Depardieu, publiée sur le site du Figaro le lundi 25 décembre et intitulée "N'effacez pas Gérard Depardieu”. Rappelons que l'acteur a été mis en examen pour des faits de viol à l'encontre de la comédienne Charlotte Arnould et a choqué l'opinion par ses propos obscènes diffusés dans l’émission Complément d’enquête le 7 décembre dernier sur France 2.

    "Tu flippes toi aussi et à y réfléchir tu as bien raison."

    L'héroïne de Clem avait dénoncé : “OK...donc moi ça fait 15 ans que je suis comédienne et que je protège une bonne partie de ces boomers dégénérés en ne disant pas en interview tout le mal qu'ils font aux autres sur un plateau de tournage... en répondant éternellement aux journalistes que tout s'est très bien passé sur le tournage, que tout le monde est tellement gentil et adorable... alors que c'est souvent totalement faux !"

    "Combien de comportements inadmissibles ai-je tus ? J'ai beaucoup à dire sur certaines personnes de cette liste délicieuse de co-signataires... avec TOUT ce que les jeunes générations de comédiens ont de dossiers sur vous, j'espère que vous êtes prêts pour la retraite parce qu’on ne vous protégera plus !"

    "Hein Victoria... tu veux qu'on parle de tes nombreuses agressions y compris sexuelles envers tes partenaires ? À y réfléchir, je ne suis pas surprise que tu aies signé ce torchon... tu flippes toi aussi et à y réfléchir tu as bien raison. Ça suffit le délire."

    Des accusations nuancées par Lucie Lucas

    Auprès de nos confrères de France Info, Lucie Lucas a tenu à clarifier les propos qu’elle avait eus à l’encontre de Victoria Abril. “Les violences sexuelles dont je l'accuse n'ont pas été tournées contre moi, mais ce sont des choses dont j'ai été témoin”, a ainsi précisé Lucie Lucas dans l’émission 23h. “Ce n'est pas Victoria Abril que j'ai envie d'accuser. J'ai eu cette espèce de montée de sang, c’est vraiment mon sang qui a parlé. Je me suis peut-être permis ça, parce que c'est ma ‘maman de cinéma’ et que je me suis sentie profondément trahie et abandonnée par elle. Mais en fait, ce que je voudrais dénoncer, c'est qu'il y a une impunité, un sentiment d'impunité qui est total chez certaines personnes et notamment chez certaines personnes des générations de Gérard Depardieu et Victoria Abril, qui se permettent de tyranniser vraiment des plateaux entiers et d'avoir des comportements que je ne trouve pas admissibles voire qui ne sont pas légaux.

    Et Lucie Lucas de poursuivre dans une interview au HuffPost parue ce vendredi : "J’ai été menaçante, sans avoir l’intention de développer en ce qui concerne des actes non consentis, puisque je n’étais pas directement concernée et que je ne raconte pas les histoires des autres sans leur accord. (...) Même si je n’assume pas vraiment la forme avec laquelle j’ai exposé Victoria Abril, eh bien c’était juste."

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