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    "Le monde se divise en deux catégories…" : 58 ans après, cette réplique du Bon, la Brute et le Truand est toujours l’une des plus célèbres du cinéma
    Thomas Imbert
    Thomas Imbert
    -Chef de rubrique - Infotainment
    De la Terre du Milieu aux confins de la galaxie Star Wars en passant par les jungles de Jurassic Park, il ne refuse jamais un petit voyage vers les plus grandes sagas du cinéma. Enfant des années 90, créateur des émissions Give Me Five et Big Fan Theory, il écrit pour AlloCiné depuis 2010.

    Focus sur "Le Bon, la Brute et le Truand", mythique western de Sergio Leone porté par Clint Eastwood, et sur une réplique qui a marqué l'histoire du cinéma.

    SPOILERS - Attention, l'article ci-dessous dévoile de potentiels spoilers. Si vous ne souhaitez pas en connaitre la teneur, merci de ne pas lire ce qui suit...

    Un discours exaltant d'Aragorn pour galvaniser les soldats du Gondor et du Rohan face aux Portes du Mordor, à la fin du Retour du Roi, une lyrique tirade de Robin Williams dans Le Cercle des poètes disparus, une piquante invective de Lino Ventura dans Les Tontons flingueurs, ou bien une hilarante boulette de Jacques Villeret dans Le Dîner de Cons...

    Le cinéma regorge littéralement de répliques qui ont contribué à façonner nos souvenirs de spectateurs.

    Le Bon, la brute et le truand
    Le Bon, la brute et le truand
    De Sergio Leone
    Avec Clint Eastwood, Eli Wallach, Lee Van Cleef
    Sortie le 8 mars 1968
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    Doté d'un charisme à toute épreuve et d'une présence imposante, Clint Eastwood a bien souvent eu la chance de déclamer des phrases minutieusement ciselées par des dialoguistes de génie, et conçues pour briller à jamais au firmament du septième art.

    Des punchlines de L'Inspecteur Harry aux répliques de Gran Torino en passant par celles d'Impitoyable, le monstre sacré a bien souvent prononcé de mémorables phrases sur grand écran, et notamment dans la trilogie du dollar, réalisée par Sergio Leone dans les années 60.

    United Artists

    Un western riche en répliques culte

    Le Bon, la Brute et le Truand, troisième et dernier volet de cette oeuvre fondatrice d'un nouveau genre de western, est une véritable mine d'or en la matière. On aurait notamment pu citer "Je finis toujours le travail pour lequel on me paie" de Sentenza, "C’est pas une farce, c’est une corde" de Blondin" et bien sûr "Quand on tire on raconte pas sa vie" de Tuco.

    Mais attardons-nous plutôt sur une réplique décochée par Clint Eastwood à la fin du long métrage, et qui reste toujours aussi mythique, même 58 ans après. Juste après l'ultime affrontement entre Blondin, Tuco et Sentenza, ce dernier ayant été éliminé, le Bon et le Truand se retrouvent de nouveau face-à-face au milieu des tombes.

    Le pistolet de Tuco a été soigneusement déchargé par Blondin la veille, et c'est donc désormais le cow-boy incarné par Clint Eastwood qui mène la danse, ayant toutes les cartes en main pour trouver le trésor et pour le déterrer sans même se fatiguer.

    United Artists

    "Tu vois ? Le monde se divise en deux catégories..."

    "Tu vois ? Le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent. Toi, tu creuses", lance-t-il nonchalamment à un Tuco dépité, qui se voit dans l'obligation de reprendre sa pelle pour exhumer le magot.

    Simple, efficace, sans fioritures ni artifices, cette petite phrase d'une efficacité redoutable met parfaitement en valeur le charisme de son personnage et de son interprète.

    Magnanime mais malicieux, ce dernier laissera la moitié des pièces d'or à son meilleur ennemi, non sans l'avoir forcé à se mettre en selle avec une corde autour du cou. Corde que Blondin sectionnera d'un coup de feu, une fois arrivé à bonne distance, avant de s'élancer à cheval vers l'horizon.

    Quelle est votre réplique préférée de Clint Eastwood ?

    (Re)découvrez notre vidéo spéciale sur lui...

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