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    San Sebastian 2004 : le palmarès

    "Turtles can fly", de l'Iranien Bahman Ghobadi, est le grand vainqueur du 52e Festival de San Sebastian, où ont été récompensés plusieurs films sur les conflits de notre époque.

    Le jury du 52e Festival de San Sebastian, au Pays basque espagnol, a rendu son verdict ce samedi. Le Coquillage d'or (Concha de Oro) a été décerné à Turtles can fly de Bahman Ghobadi. Troisième film du réalisateur iranien après les très remarqués Un temps pour l'ivresse des chevaux (Caméra d'Or à Cannes en 2000) et Les Chants du pays de ma mère, sorti l'année dernière en France, Turtles can fly décrit le quotidien d'enfants kurdes dans un camp de réfugiés du Nord de l'Irak, à la veille de l'intervention américaine. Le jury était présidé par l'écrivain Mario Vargas Llosa, qui était notamment entouré des cinéastes Yamina Benguigui et Tom DiCillo et de la comédienne Laura Morante.

    Le cinéma sur tous les fronts

    La guerre est au coeur de la plupart des autres films récompensés : Brothers de Susanne Bier, dans lequel un militaire de retour d'Afghanistan voit sa vie de famille bouleversée, a ainsi valu à Connie Nielsen et Ulrich Thomsen les Prix d'interprétation féminine et masculine. Le prix du scénario a été décerné à Guy Hibbert et Paul Greengrass (réalisateur de La Mort dans la peau, actuellement à l'affiche) pour Omagh de Pete Travis, sur le conflit en Irlande du Nord, tandis qu'un Prix spécial du jury a distingué Songe d'une nuit d'été de Goran Paskaljevic, l'auteur de Baril de poudre, qui évoque cette fois la rencontre entre un Serbe et une réfugiée bosniaque, mère d'un jeune autiste. Ajoutons que le Coquillage d'argent de la Meilleure réalisation a été décerné à Xu Jinglei pour Letter from An Unknown Woman de Xu Jinglei, transposition à Pékin de Lettre d'une inconnue, la nouvelle de Stefan Zweig.

    Julien Dokhan

    Site officiel du Festival de San Sebastian

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