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    Rencontre avec le "Baby-sittor" Vin Diesel

    Après "xXx", "Fast & Furious" et "Les Chroniques de Riddick", Vin Diesel affronte un nouveau défi : cinq bambins qui vont lui en faire voir de toutes les couleurs. Rencontre avec le "Baby-sittor", en salle ce 15 juin !

    Agent secret de l'extrême dans xXx, fou du volant dans Fast & furious, psychopathe intergalactique dans Pitch Black et Les Chroniques de Riddick, Vin Diesel s'est imposé en quelques films comme LA nouvelle star de l'action à Hollywood. Prenant tout son petit monde à contrepied, il s'offre avec Baby-sittor sa toute première comédie familiale. Un essai gagnant, le film devenant rapidement comme l'un des plus gros succès 2005 au box-office américain avec plus de 100 millions de dollars de recettes. A l'occasion de son passage à Paris au mois d'avril, nous avons pu passer quelques minutes en compagnie du Baby-sittor : sous les muscles du gros dur se cache bien un coeur tendre...

    AlloCiné : alors comme ça, on vous appelle "l'homme qui murmurait à l'oreille des bébés"...

    (Rires) Oui, on m'a donné ce surnom sur le tournage ! Vous savez, une vraie relation s'est créée entre mois et les bébés. L'une de mes missions pour que ce film marche, était de faire en sorte que les bébés se sentent bien avec moi. Et c'en est arrivé à un tel point que lorsque je n'étais pas sur le plateau, on venait me chercher jusqu'à ma caravane pour calmer les bébés lorsqu'ils se mettaient à pleurer ! C'était très mignon... (sourire)

    Avant d'être acteur, vous avez été videur. Pensiez-vous un jour danser la "Peter Panda Danse" ?

    (Rires) Bien sûr ça m'a pris un peu de temps avant de maîtriser la danse de Peter Panda... Mais pas tant que ça parce que dans cette scène, vous chantez et vous dansez pour le petit garçon qui est là. Regardez comme il est mignon ce petit ! (Il se tourne et le pointe sur l'affiche du film) C'est sûr que si j'interprétais cette danse sans aucune raison, ce serait stupide et ridicule dans le film. Mais je le fais parce que c'est ce dont a besoin ce gamin pour s'endormir ! (Rires) Et le fait qu'il soit mon public privilégié ma beaucoup aidé, car même le plus impressionnant des gros bras devient gaga au contact d'un bébé... Vous devenez vraiment gaga, vous faites des trucs stupides, vous faites tout pour que le bébé rigole... Et dans le cas précis de cette scène, le petit garçon devait me regarder à la fin et me dire "Papa". Donc la scène est entièrement écrite pour arriver à ce résultat... Mais c'était très marrant en tout cas.

    Vous expliquiez que Tom Hanks vous a dit sur le tournage de "Il faut sauver le soldat Ryan" de ne choisir que les rôles qui vous font peur. C'est le cas avec ce film ?

    Absolument. C'est ma toute première comédie, et je ne savais pas si j'étais capable d'être dans le timing. La difficulté majeure d'une comédie, c'est ce timing comique. Mon anxiété venait de là, et je n'arrêtais pas de me demander si je pouvais être crédible dans un tel film. J'étais nerveux, j'ai hésité puis je me suis lancé...

    Au-delà de la comédie, le film est assez émouvant... Ce qui est plutôt étonnant pour un "film de Vin Diesel" !

    C'est assez marrant vous savez, parce que beaucoup de mes anciens collègues videurs sont allés voir le film, avec leurs compagnes, leurs enfants, leurs familles. Je les ai appelés pour savoir s'ils s'étaient amusés, s'ils avaient ri, et ils m'ont dit "Oui, Vin, c'est marrant mais c'est surtout très émouvant !". Et c'est génial de voir ces gros bras me dire combien le film les as émus... (Sourire)

    Je pense notamment à la scène du balcon, où vous parlez de l'importance de la famille avec la plus grande des filles...

    La scène du balcon était l'une des quelques séquences destinées à emmener le film vers un ton plus touchant. Le réalisateur Adam Shankman, qui a fait un boulot formidable, s'est appliqué à faire rire ET pleurer avec ce film. Et les gens sortent des salles très émus, touchés par exemple par ce petit garçon qui me dit "Papa". Quand le jeune acteur a dit sa réplique sur le plateau, j'ai regardé autour de moi, et je voyais toute l'équipe s'essuyer les yeux ! C'était vraiment un moment magique... Et la scène du balcon allait également dans ce sens, avec la jeune Brittany Snow exprimant la frustration d'une génération : mon personnage comprend alors ce sentiment et s'y retrouve, puisqu'il se sent lui même comme un orphelin...

    Propos recueilli par Yoann Sardet le 7 avril 2005

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