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    Anthony LaPaglia : cynique mais pas trop

    Pour "FBI : Portés disparus", Anthony LaPaglia se glisse chaque semaine dans la peau de ce personnage au caractère bien trempé. Entretien depuis les studios de la Warner.

    Savez-vous quelles sont les chances de retrouver une personne disparue ?

    Anthony LaPaglia : Eh bien, après les 48 premières heures, retrouver quelqu'un devient plus qu'incertain. Mais tous les disparus n'ont pas été victimes d'enlèvement, certains le laissent juste supposer...

    Que pouvez-vous dire sur cette seconde saison ?

    Je dirais que la série s'est installée. Toute l'équipe a eu le temps de prendre ses marques. Nos personnages nous sont plus familiers. Vous savez, trouver la parfaite alchimie demande du temps. La première saison a servi à régler la musicalité de FBI : portés disparus. Une orchestration qui me semble aujourd'hui perceptible à l'écran.

    Après un an de cohabitation avec Jack, qu'aimez-vous chez lui ?

    Son cynisme me plait. Dans la vraie vie, les hommes de lois sont continuellement confrontés à ce que la société a de pire à offrir. Et je pense qu'inévitablement ils finissent par devenir cyniques. Parfois pourtant, on découvre chez certains des actes de bravoures ou une gentillesse qu'on n'aurait jamais imaginé trouver chez ce type d'individus. Et, c'est quelque chose que les scénaristes ont su parfaitement restituer.

    Qu'avez-vous en commun avec Jack ?

    Le cynisme ! Hollywood vous conduit à développer une certaine forme de cynisme. J'aime jouer – un plaisir de toujours –, mais le business qui entoure ce milieu me rend mal à l'aise.

    Quel regard votre femme (l'actrice Gia Carides, ndlr) porte-t-elle sur la série ?

    Avant de suivre un épisode, elle souhaite en connaître le thème. S'il aborde la disparition d'un enfant, elle ne le regardera pas. Nous sommes parents depuis peu et c'est le genre de sujets qui la met en colère. Mais après avoir visionné un épisode, elle est capable de me dire : "Tu sais, tu devrais travailler davantage".

    Vraiment ?

    Oui. Vous savez, ma femme est aussi ma meilleure amie, et à ce titre, elle a carte blanche. Et j'aime cette honnêteté. En télévision, nous disposons de peu de temps : en huit jours, nous réalisons l'équivalent d'un demi film. Et parfois, en tournant un épisode, il m'arrive de penser à autre chose ou de me focaliser sur l'épisode suivant. Il est donc important de rester concentré et vous l'entendre rappeler n'est jamais inutile.

    Propos recueillis par Clotilde Ruel

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