Un projet quatre étoiles
A l'annonce de sa diffusion, The Company semblait avoir toutes les cartes en main pour remporter un franc succès et devenir l'évènement télévisuel de 2007 : un réalisateur émérite, Mikael Salomon, (Pluie d'enfer, Alias, Rome, Over There, ...), un producteur exécutif qu'on ne présente plus, Ridley Scott, des acteurs qui mêlent le glamour hollywoodien à la rigueur de l'interprétation juste (Chris O'Donnell, Alfred Molina, Michael Keaton, ...) et surtout un budget colossal de 38 millions de dollars.
L'histoire, adaptée du best-seller de Robert Littell, se déroule pendant la guerre froide où Harvey Torrita, le chef local de la CIA, et son assistant, Jack McCauliffe, tentent de faire passer à l'ouest des transfuges du KGB. Les informations que ces derniers peuvent livrer sont capitales ; elles concernent la présence d'une taupe aux plus hauts échelons de la CIA. L'échec d'une des principales défections apporte la preuve de cette trahison. Mais reste à trouver le coupable...
La chute des hommes en noirs
Contre toute attente, The Company est loin d'avoir suscité l'engouement souhaité par la chaîne. Le premier épisode n'a réuni que 2,9 millions de téléspectateurs américains. En comparaison la plupart des autres séries de TNT diffusées cet été, que ce soit le Season Premiere de la troisième saison de The Closer (8.8 millions) ou le pilote de Saving Grace (6.4 millions), ont réalisé des audiences bien supérieures.
Audience faible donc, mais néanmoins stable car le second épisode a réussi, sans pour autant remonter la pente, à réaliser une audience comparable au premier. Si la chaîne n'espérait pas attirer un public jeune avec un sujet historique complexe, la tranche visée des 25-54 ne s'est pas pour autant manifestée.
Reste à savoir si le dernier épisode permettra à The Company de quitter l'antenne la tête haute. Dans l'expectative, faites vos jeux....
Julien Gregori avec Variety
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