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    Pixar Story

    1979 - 2009. En trente ans, John Lasseter et les petits génies de Pixar ont su révolutionner l'animation et le cinéma, et s'imposer comme les plus grands raconteurs d'histoires. Retour sur la success-story du studio.

    Le futur de Pixar

    La 3D, c'est l'une des grandes révolutions pour Pixar. Une révolution qui remonte... à 1989. John Lasseter se souvient : "Au départ, je faisais de l'animation traditionnelle 2D. Et j'ai réalisé qu'on pouvait créer un monde en trois dimensions avec l'ordinateur. On pouvait soudain visualiser l'intérieur des objets et les contourner. Mais j'étais frustré par le fait que ça reste une vue 2D d'un monde 3D. Nous avons donc commencé à expérimenter différentes techniques 3D. L'holographie, l'imagerie lenticulaire, mais pour nous c'est la stéréo 3D qui avait un vrai potentiel. En 1989, nous avons alors produit un court métrage en stéréo 3D : Knick Knack. Nous avons été les premiers dans le monde de l'animation. J'ai aussi pris mes photos de mariage en 3D, car j'adore ça ! (...) Seul problème, à l'époque, aucun cinéma ne pouvait projeter de films en stéréo 3D. J'avais l'espoir que la 3D revienne vers les salles de cinéma. Et nous y sommes".

    Grâce à l'émergence des projections numériques, la 3D n'est plus une chimère artisto-technologique. Et 2009 marque une année charnière pour Pixar, avec la diffusion en salles du court métrage 3D Tokyo Martin (en avant-programme de Volt, star malgré lui) puis de " Là-haut ". Une vraie révolution donc, que John Lasseter tempère toutefois : "La 3D est juste une manière de raconter une histoire. Tout dépend de la façon dont les réalisateurs vont l'utiliser : une 3D gadget ne fonctionnera pas. Il faut l'utiliser de façon intelligente pour raconter une bonne histoire". Et Pete Docter, réalisateur de Là-haut, d'ajouter : "Sur Là-haut, la 3D restitue le point de vue de notre hréos. La 3D est accentuée pour souligner les séquences dramatiques, et mise de côté quand il se retrouve seul ou triste. Il faut que ce soit l'histoire de Carl Fredricksen racontée en 3D, et pas un film en 3D avec Carl Fredricksen."

    Pixar et la 3D, ça commence donc avec Là-haut. Et ça continue avec la ressortie de Toy Story et Toy Story 2 (les 5 et 12 mai 2010 en France) avant le grand retour de Buzz et Woody dans Toy Story 3. A partir de là, tous les films Pixar seront produits en 3D, à l'image de Cars 2 (2011) et des projets The Bear and the Bow et Newt. Parallèlement à la 3D, Pixar compte s'atteler à un nouveau défi, le film live action avec deux projets d'envergure : 1906 sous la supervision de Brad Bird, et John Carter of Mars développé par Andrew Stanton. Sans oublier, peut-être, l'univers du petit écran, déjà touché du doigt via la série des Cars Toon. Plus que jamais, Pixar a les yeux tournés vers l'avenir... et au-delà ! Et nous aussi...

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