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    Rencontre avec un acteur de "Skins" à Paris !

    Retour sur le passage de Mitch Hewer à Paris lors de l'évènement "Un jour avec... les séries anglaises" ! Un moment plein de bonne humeur à partager entre amis.

    Pourquoi penses-tu que "Skins" est tellement populaire ?

    Je pense qu'un grand nombre de personnes peuvent s'y retrouver : les jeunes, les vieux. Les personnes plus âgées peuvent se dire "j'avais l'habitude de faire ça quand j'étais jeune" et les plus jeunes peuvent penser "oh c'est cool, c'est ce que je fais maintenant" mais évidemment Skins exagère certaines choses : le sexe, la drogue, les soirées,... pour le divertissement. Ce ne sont pas tous les jeunes qui sortent et prennent des drogues.

    C'est plutôt nouveau pour la télévision anglaise ?

    C'est vraiment nouveau ! Pour moi, quand tu regardes Skins c'est plus réel que les autres programmes, ce n'est pas condescendant par rapport aux jeunes, on n'est pas en train de leur dire quelque chose du style si tu prends des drogues, il arrivera ça, comme la plupart des autres séries. Je pense que c'est pour ça que les jeunes peuvent s'y retrouver encore plus, regarder la série et juste l'apprécier. De plus, je pense que la série fonctionne aussi bien en grande partie parce que tous les acteurs sont de bons amis sur le plateau et ça se voit à l'écran, parce qu'on est vraiment ami dans la réalité.

    As-tu déjà ressenti une part de responsabilité envers les téléspectateurs, les plus jeunes, qui pourraient imiter les personnages ?

    C'est une bonne question. Mais non, pas vraiment. J'ai toujours cru au fait que les gens ont le choix dans la vie et s'ils choisissent de faire quelque chose qu'ils ont vu à la télévision, ce n'est pas ma faute. Par exemple, les gens disent que les jeux vidéos influencent les jeunes, personnellement je n'ai jamais été influencé par les jeux quand j'étais plus jeune. Les gens ont le choix, donc je ne pense pas vraiment avoir de responsabilité par rapport à ce que ces jeunes, qui regardent la série, font dans la vraie vie. Je ne vois pas en quoi on influence les jeunes, ou n'importe qui d'ailleurs à faire ce qu'on fait dans la série, tout est mis en scène pour le divertissement. Cette série est vraiment faite pour ça, ce n'est pas un documentaire donc... on ne leur dit pas d'être soul ou de prendre des drogues...

    Et qu'est-ce que tes parents pensent de la série ?

    Ils rient à chaque fois qu'ils la regardent - en particulier quand j'étais nu. Je pensais "Oh non, mon dieu !" (Rires) et ma mère me disait "t'inquiète pas, j'ai déjà vu tout ça avant !" et j'avais envie de lui répondre "mais je suis plus vieux maintenant et je suis plus grand !", donc c'était marrant. Mais mes parents sont assez relax donc ils en rigolent, ils trouvent que c'est drôle.

    Penses-tu que "Skins" a fonctionné parce que vous n'étiez pas connus au début ?

    Oui, je pense que c'est une des raisons. Nous étions tous de bons amis qui s'embarquaient dans la même aventure – excepté pour Nicholas Hoult qui avait déjà fait des films avant. Mais pour la plupart d'entre nous, c'était notre premier truc et nous voulions tous faire bonne impression, donc peut être que c'est notre sincérité qui en est ressortie et qui a plu aux gens. Pour mon premier jour de tournage, je me souviens, j'avais seulement deux lignes à dire mais j'y pensais tellement que je les ai oubliées ! (Rires) J'étais un peu effrayé, mais non c'était génial.

    Puisque vous n'étiez pas connus, je suppose que le mérite revient aussi en grande partie aux producteurs, aux scénaristes,... ?

    Oui, et une grande partie des réalisateurs nous donnaient une grande liberté par rapport au script, ce qui fait que c'était plus marrant. On ne se faisait pas disputer chaque fois que nous disions mal notre texte. Une des choses que j'ai aimé avec Skins c'est que tous les textes étaient écrits par des jeunes. Je crois que le plus jeune devait avoir 18 ans... on les a rencontré, on trainait aussi avec eux, la plupart d'entre eux étaient pratiquement de la même tranche d'âge que nous. C'est pour ça que je pense que Skins est aussi bien écrit - dans la majorité des séries ce sont des personnes de 40 ans qui écrivent pour des jeunes de 18 ans. Comment est-ce possible qu'ils sachent ce qu'un jeune de 18 ans pourraient dire ? Même mon père ne comprend pas certaines choses qui sortent de ma bouche ! Donc c'était un des bons points de la série, nous avions de jeunes scénaristes et ils écrivaient des textes extras pour nous. Et s'il y avait un mot qu'on ne voulait pas dire, on n'était pas obligé de le faire...

    Par exemple...

    Oula ! C'était il y a deux ans ! (Rires) Je ne sais plus, mais par exemple, les jeunes ont différentes façons de dire "cool", "génial"... Et à Bristol, on a un argot régional... je sais que si je devais utiliser cet argot à Londres, par exemple, on me dirait "pardon, qu'est-ce que tu dis ?" (Rires) et personne ne me comprendrait.

    Hormis le fait d'apprendre à jouer, qu'as-tu appris en faisant "Skins" ?

    Je pense que d'être dans une série, jouer sur un plateau, être avec des personnes plus âgées, fait que tu grandis plus vite... J'ai adoré parler avec l'équipe parce qu'ils avaient tous beaucoup plus d'expérience que nous, ils ont été sur différents plateaux, vu différentes personnes, certaines d'entre elles sont des méga-stars ! Et on voulait juste écouter leurs histoires : ce qu'ils avaient fait, qui ils avaient rencontré et ce qu'ils avaient appris. On était complètement intimidé par eux. De mes 16 ans à maintenant, je dirais que j'ai beaucoup grandi - bien que ma mère dirait le contraire parce que je ne sais toujours pas comment utiliser une machine à laver ou ce genre de choses. (Rires) Quand j'étais à L.A., je la contactais avec Skype et je lui disais "Maman, je ne sais comment ça fonctionne !" ou elle m'expliquait comment cuisiner du poulet, ce genre de choses ! (Rires)

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