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    En direct de Luchon : "Marion Mazzano" entre en scène

    Le festival des créations télévisuelles accueillait aujourd'hui la nouvelle héroïne de France 2, "Marion Mazzano", incarnée par la charmante Estelle Vincent. Faisons connaissance...

    Enfin place aux séries en ce festival des créations télévisuelles ! La découverte du jour se nomme Marion Mazzano, une ex-flic devenue directrice du centre de réinsertion d'une prison. Marquée par un drame qui a failli lui coûter la vie, la jeune femme est interprétée avec justesse et beaucoup d'humanité par Estelle Vincent. Cette nouvelle série que diffusera bientôt France 2 s'apparente davantage selon le réalisateur Marc Angelo à un film en six parties (6x52 mn) qu'il est indispensable de voir en totalité pour la compréhension de l'ensemble. Véritable incursion au sein d'un pénitencier français, cette production signée GMT mêle habilement le douloureux combat de Marion, qui tente de surmonter son traumatisme suite à l'assassinat de son co-équipier, à la terrible réalité des détenus qu'elle tente de préparer à affronter le monde extérieur. Tout en multipliant les efforts pour venir en aide aux prisonniers, l'ex-flic de terrain va s'intéresser à la trouble exécution de son ancien partenaire. Tournée caméra à l'épaule pour accentuer le réalisme du récit, la série privilégie les plans rapprochés, exacerbant l'intensité des émotions et le douleur de cette héroïne miraculée de la vie. Pour couronner le tout, Estelle Vincent donne la réplique à deux comédiens de talent, Bruno Debrandt et Didier Bezace qui contribuent à la richesse de l'interprétation.

    Synopsis

    Marion Mazzano, flic de terrain, a failli mourir dans une fusillade où son coéquipier, Antoine Lafaille, a laissé sa vie. Marion quitte la police et est nommée directrice du centre de réinsertion d'un centre pénitentiaire. Mais comment va évoluer sa relation avec Vincent, son mari, qui lui est resté flic ? Un matin, Marion est prise en otage par Joël Mège, un jeune détenu qui ne veut parler qu'à elle...

    Rencontres

    "Il n'est pas possible d'isoler un épisode de la série, ils forment une unité. C'est comme dans la vie, si on axe son angle de vue sur une seule chose, on perd tout le reste. Et c'est pareil pour Marion Mazzano", explique Estelle Vincent. "On descend en profondeur à chaque fois dans l'histoire, et plus on y va, plus on trouve des choses. Et même si ce sont des trésors douloureux, on les trouve et après on peut transcender et sublimer ça. Ce n'est vraiment pas dans une volonté commerciale que je dis ça ! Il y a réellement une cohérence, on ne peut comprendre ce qu'il survient dans le dernier épisode qu'en ayant vu ce qu'il se passe avant."

    "Tous les détenus auxquels nous nous intéressons, et qui sont donc appelés à être libérés, moi ce qui m'intéressait, c'était pas ce qu'isl avaient fait et ce qu'il pouvait y avoir de négatif en eux, ce qui m'intéressait c'était la personne humaine qu'ils étaient", commente à son tour Marc Angelo, le réalisateur. "Tout individu a droit au rachat. En plus, la plupart du temps, ce sont des trajets de vie absolument incroyables, très douloureux, violents. Et ce qui me tenait à coeur, c'était de sortir du vécu de chacun la dimension émotionnelle." (...)

    "Je ne voulais surtout pas basculer dans une imagerie glauque de la prison. Il ne s'agissait pas de rajouter à ce qu'on avait déjà beaucoup vu, mais de partir sur autre chose. Comme on a tourné dans la prison de demain de l'administration pénitentiaire française, je me suis appuyé sur cette architecture très moderne et très graphique. Ce qui m'a amené vers un esthétisme que j'avais en tête mais sans l'avoir recherché à tout prix. Je ne voulais pas qu'il soit leader. Pour moi, ce qui était plus important, c'était de privilégier le réalisme, c'était qu'on sente qu'on racontre vrai."

    Pascal Muscarnera

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