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    "Star Wars : The Old Republic" : une sortie largement décalée ?

    L'éditeur Electronic Arts a confirmé il y a peu que "Star Wars : the Old Republic", le jeu de rôle massivement multijoueurs sur lequel travaille Bioware, verra sa sortie décalée. Jusqu'à quand ? Eléments de réponses.

    A plusieurs mois de sa sortie, le jeu de rôle massivement multijoueurs Star Wars : The Old Republic n'en finit pas de provoquer des sueurs froides. La semaine dernière en effet, le site MCV, toujours très informé, révélait en exclusivité que le titre développé par le studio Bioware verrait sa sortie nettement décalée et ne verrait pas le jour au printemps. Au contraire, le titre serait décalé à la prochaine année fiscale de Electronic Arts, c'est-à dire une période comprise entre septembre 2011 et...mars 2012 ! Une information qui en tout cas a eu le don d'irriter l'équipe de Bioware, et ne s'est pas faite priée pour le faire savoir sur le site de MCV en lâchant quelques commentaires plutôt agacés...Soucieux sans doute de couper court à la polémique, l'éditeur a confirmé que le jeu ne sortira pas au printemps; tandis que MCV table sur une date de sortie aux alentours de septembre.

    Quoiqu'il en soit, la pression autour de ce titre est colossale. Déjà parce qu'il s'agit du plus gros développement jamais financé par EA : on parle d'un budget largement supérieur à 100 millions de dollars. Une source baptisée "EA Louse" a même évoqué la somme astronomique de 300 millions. Ensuite, il y a la difficulté à s'imposer dans l'univers des MMORPG, littéralement siphonné par le mastodonte World of Warcraft et ses quelques 12 millions d'abonnés. La licence Star Wars n'est même pas une garantie de succès dans l'univers des MMO : ceux qui ont fait l'expérience de Star Wars Galaxies en savent quelque chose...

    Il y a quelques jours, John Riccitiello, le bouillonnant PDG d'Electronic Arts, a tenu à rassurer les investisseurs. "Le jeu a juste besoin de 500.000 abonnés pour être profitable" a-t-il déclaré;  "tout ce qui est au dessus d'un million d'abonnés, c'est du business très profitable. Donc nous pouvons tout à fait réussir le pari sans forcément entrer en compétition avec le leader actuel du marché, notamment parce que nous pensons que notre titre impactera davantage les challengers plus petits".

    Olivier Pallaruelo

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