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    [Cannes ON AIR] Le Festival vu par Dom – Mardi 22 mai

    Du 16 au 27 mai, suivez les aventures cinématographiques et cinéphiles de trois blogueurs au Festival de Cannes 2012. Aujourd'hui, Dom nous parle de La Part des Anges et du Silencio. Avec AlloCiné et Carte Noire.

    Passionné par tous les cinémas, mais surtout celui de David Lynch, réalisateur en devenir tout droit sorti de l'ESRA Paris, écrit sur Silence Action depuis 2010.

    Après avoir dormi deux heures pour découvrir le décevant Killing Them Softly d'Andrew Dominik, la tentative d'accès à la projection du film Le Grand Soir s'est soldée par deux échecs consécutifs. Mais enfin un coup de chance, grâce à une rencontre inattendue au palais : je possède déjà les invitations pour les films de Bernardo Bertolucci et de Leos Carax qui auront lieu mercredi et donc je vous parlerai dans mon prochain billet.

    Alors que la pluie s'est enfin écartée de la croisette, nous avons pu monter sereinement les marches afin de découvrir La Part des Anges de Ken Loach, réalisateur ayant déjà reçu la Palme d'Or avec Le Vent se lève. Manipulant comédie et film de braquage avec brio, Ken Loach propose de suivre un groupe de jeunes condamnés à des travaux d'intérêt général qui vont se lancer dans un vol plutôt particulier : celui d'un whisky d'une rareté sans précédent. Résolument drôle, sans jamais négliger la psychologie du protagoniste incarné brillamment par Paul Brannigan, La Part des anges est une réussite complète, emportant le spectateur dans  aventure humaine où l'amitié et la volonté de donner une chance aux délaissés priment sur tout. Suite à la projection, l'équipe du film a reçu des salves d'applaudissements méritées durant huit minutes ; nous avons là un solide prétendant au titre de Meilleur scénario.

    Afin que Jean-Victor quitte le Festival de Cannes comme il se doit, nous avons tenté de découvrir un nouveau lieu nocturne, en l'occurrence le Silencio, inspiré du club parisien marqué par le sceau de David Lynch. Club select situé à quelque pas du palais des festivals, sa terrasse offre une atmosphère des plus oniriques tandis que la partie couverte se divise entre un dancefloor et des espaces aux lumières tamisées, pour mieux apprivoiser la nuit. Seul hic dans ce club : seulement deux WC dont l'accès redéfinit le terme "patience".

    Demain, je participerai à un petit-déjeuner avec des professionnels du cinéma avant de passer devant les caméras de Shorts TV pour présenter mon pitch de Dix briques d'amour. Questions projections, je ne manquerai pas le Bertolucci et le Leos Carax et, si la chance est avec moi, je pourrais aussi découvrir Sur la route.

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