Premier long métrage de Jacques Demy, Lola fait son retour dans les salles, plus de 50 ans après sa sortie. Voici 3 raisons de ne pas manquer ce rendez-vous !
1) Un vrai travail de restauration !
Le négatif original de 1960 ayant brûlé, il a fallu se procurer une copie de bonne qualité pour en concevoir un nouveau. C'est à partir d'une copie envoyée au British Film Institute qu'un nouvel internégatif a été fabriqué en 2000, les opérations étant supervisées par Agnès Varda et le grand chef-op' Raoul Coutard, responsable du noir et blanc. Le travail de restauration a pu alors commencer, à Paris mais aussi à Los Angeles, via le laboratoire Technicolor. Ce qui a été accompli, sur l'image comme sur le son, permet aujourd'hui à Mathieu Demy de déclarer : "J’ai vu et revu "Lola" toute ma vie mais c’est lors de l’étalonnage de cette version restaurée que je l’ai découvert."
2) Le charme inimitable d'Anouk Aimée
Il y a quelques années, Romain Duris parodiait une séquence de Lola de manière cocasse et émouvante dans le premier long métrage de Christophe Honoré Dix-sept fois Cécile Cassard (un hommage qui avait moyennement plu à Agnès Varda...). Mais bien sûr, rien vaut l'original. Et originale, Lola l'est assurément : jeune mère dans le Nantes de l'après-guerre, danseuse de cabaret, femme libre, amoureuse, papillon insaisissable... Allez réentendre la voix d'Anouk Aimée, qui semble chanter même lorsqu'elle parle, qui vous file le frisson même lorsqu'elle rit aux éclats.
3) Une révision avant l'expo Demy en 2013...
La ressortie en salles de Lola vous permet de (re)découvrir un des plus fameux films de Jacques Demy, qualques mois avant la grande exposition que proposera la Cinémathèque Française au printemps prochain. Eh oui, Tim Burton n'est pas le seul enchanteur du 7e art...
JD
La bande-annonce de Lola
Lola
