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    Berlinale 2013 : qu'a pensé la presse de "Don Jon's Addiction" ?

    Joseph Gordon-Levitt acteur, on sait ce que ça donne, et c'est souvent bon. Alors forcément, les festivaliers étaient un peu curieux de savoir ce que nous réservait la première réalisation du monsieur, comédie (romantique) centrée sur un personnage de dragueur obsédé par le porno, avec dans le rôle de l'objet du désir la pulpeuse Scarlett Johansson. Verdict de la presse (*)...

    Variety (Peter Debruge) :  "Là où le Shame de Steve McQueen abordait le phénomène de l'obsession sexuelle sous l'angle plus obtus du film d'art et d'essai, Joseph Gordon-Levitt brode le sujet dans une comédie romantique largement accessible (...)."

    Screen International (Tim Grierson) : "(...) En grande partie comme son personnage, les débuts derrière la caméra de l'auteur-acteur-réalisateur Joseph Gordon-Levitt sont à la fois généreux, un peu maladroits, attachants, et incroyablement bruts de décoffrage (...)."

    Télérama/Cinécure (Aurélien Ferenczi) : "Le film renvoie dos à dos le mâle obsédé par la performance et son propre plaisir et la fille à qui l’on a bourré le crâne d’un romantisme de pacotille. Le cinéma américain a rarement été aussi direct dans l'éternelle réflexion sur le sexe et l'amour, en témoigne la litanie de branlettes du personnage principal – tout est hors champ, sauf les Kleenex. Certes, Joseph Gordon-Levitt n’est pas Steve McQueen (le cinéaste), mais sa comédie, plus terre-à-terre que Shame, fait souvent mouche…"

    The Guardian (Jeremy Kay)  : "Gordon-Levitt fait des débuts prometteurs en tant que réalisateur et utilise sa rénommée pour inviter quelques stars, via des caméos qui ajoutent au côté fun du film. L'effet global est un peu voyant, tapageur et simpliste, mais c'est un premier film, et Gordon-Levitt développe efficacement les figures comiques de la répétition de situation, tandis que la famille italo-américaine du personnage principal, formée de stéréotypes assumés, fonctionne bien. Tony Danza est particulièrement mémorable dans le rôle du père de Jon."

    The Hollywood Reporter (Todd McCarthy )  : "Il y a (dans le film) un lourd arrivisme testostéroné (…) qui devient assez vite désagréable, et un manque de réflexion sur soi qui rend Jon, et le film avec lui, uni-dimensionnel, de façon frustrante."

    Rian Johnson évoque les débuts derrière la caméra de son ami Joseph Gordon-Levitt :

    *Côté anglo-saxon notamment, des critiques datant de la présentation du film à Sundance le mois dernier ont été reprises par certains titres de presse.

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