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    Jeff Bridges s'avoue déçu par "R.I.P.D."

    Dans une récente interview, Jeff Bridges est revenu sur la sortie de "R.I.P.D.", l'un des échecs américains de l'été 2013.

    33 millions de dollars de recettes au box-office américain, 68 millions de dollars de recettes mondiales, à peine 242 000 entrées en France... Avec son budget conséquent de 130 millions de billets verts, R.I.P.D. Brigade fantôme est l'un des échecs de l'été américain 2013.

    Bilan de l'été ciné 2013 : du côté des blockbusters

    Emmené par Jeff Bridges et Ryan Reynolds, le long métrage, adaptation d'un comic-book Dark Horse au croisement entre "SOS Fantômes" et "Men in Black", suit les pas de deux policiers chargés de surveiller les créatures néfastes qui refusent de passer dans l’autre monde et d'appréhender les criminels qui tentent d’échapper au Jugement Dernier en se dissimulant parmi les vivants.

    © Universal Pictures International France

    Sur le papier, un buddy-movie fantastico-comique, qui avait toutes ses chances de conquérir le public estival... voire de lancer une franchise. Les spectateurs (et les critiques) en auront décidé autrement. Mais les responsables sont peut-être à chercher ailleurs. Du moins selon Jeff Bridges, qui ne renie pas sa participation au long métrage, même s'il avoue "avoir eu du mal à saisir tout ce dont ils parlaient" quand le projet lui a été présenté.

    © Universal Pictures International France

    Dans une interview à GQ, l'acteur donne ainsi son point de vue sur cet échec : "Je me suis beaucoup amusé sur ce film. Je me souviens de ce que nous avons tourné et ça me semblait amusant à voir. Mais quand j'ai découvert le film, j'ai été déçu. Pour moi, le studio a fait des... hum... choix que je n'aurai pas fait. (...) C'est amusant que votre film sort sur les écrans. C'est comme lancer votre cheval dans une course hippique. Les concurrents s'alignent, on donne le départ et vous soutenez votre canasson. Dans notre cas, le jockey est tombé et nous sommes arrivés derniers. (rires) Ca arrive parfois."

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    Un sens de la métaphore qui relativise quelque peu cette déception, d'autant qu'Universal Pictures pourra sans doute glaner quelques millions supplémentaires (et se rapprocher de la rentabilité) avec l'exploitation vidéo et télé du long métrage. Rappelons par ailleurs que le studio a (largement) compensé cet échec (et celui de Kick-Ass 2) par les succès majeurs de Fast & Furious 6 et Moi, moche et méchant 2, tous deux affichant 800 millions de dollars de recettes mondiales au compteur.

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    YS avec Variety

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