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    "Hero Corp" Saison 3 : Simon Astier répond à vos questions !

    Alors que France 4 diffusera ce soir le premier épisode de la saison 3 de "Hero Corp", Allociné est allé à la rencontre de Simon Astier pour lui soumettre vos questions. Voici ses réponses.

    © Maxime Robini / Allociné

    Après trois ans d'absence, Hero Corp renaît de ses cendres pour une troisième saison inédite, grâce au soutien décisif de ses fans. La série de et avec Simon Astier débute dès ce soir sa diffusion dans un format inédit d'épisodes de 7 minutes. Rendez-vous sur France 4 à 20h35 !

    A quelques heures de la diffusion de la saison 3, quel est votre ressenti : soulagement, angoisse... ? (Marie D.)

    Simon Astier : J’ai la chance de faire autre chose en ce moment. J’ai terminé la post-production il y a deux semaines, après une période de stress pour tout rendre en temps et en heure. Et depuis quelques jours, je travaille à temps plein sur la série France Kbek, ce qui m’occupe et retient mon attention car je prends énormément de plaisir à travailler avec cette équipe. J’ai un peu d’appréhension car la plupart des comédiens n’ont pas encore pu voir les épisodes et ne connaissent pas le résultat final. La peur de décevoir est là, mais j’arrive à l’ignorer grâce au travail. De toute façon, il est trop tard pour changer quoi que ce soit. Les épisodes sont terminés et envoyés à France 4. Je n’ai plus qu’à patienter et récolter l’avis du public.

    Une saison 4 est-elle déjà l’ordre du jour ? (Undefined 17)

    Simon Astier : J'en ai l'envie, l'équipe également. En revanche, ce n’est pas du tout acté auprès de la chaîne, parce qu’il faut qu’il y ait une cohérence au niveau de l’investissement. Nous abordons la case de 20h35 avec un sourire en coin, en nous disant que c’est plus pour le principe qu’on y va, puisque nous sommes en face d'une forte concurrence. L'audience devra également tenir compte des scores du replay et des rediffusions du week-end. Quoi qu’il arrive, j’en fais la promesse, je ferai la fin d'Hero Corp, même si cela implique de passer par le crowdfunding (ndlr : procédé communautaire consistant à faire appel aux dons pour financer un projet).

    © Calt Productions

    Combien de saisons prévoyez-vous pour finir votre histoire ? (adrian3d)

    Simon Astier : Je voulais en faire sept mais certains évènements de la saison 3 m’ont fait changer ma vision de l’histoire. Les fans risquent d’être surpris et j’ai hâte d’entendre leurs réactions. Parallèlement, je me passionne pour le format bande dessinée qui offre des possibilités infinies et me permet d’explorer le passé des personnages. J’ai déjà l’histoire en tête, je sais où tout va aller, et donc on peut très bien tout faire en sept saisons ou en moins.

    Comment faites-vous pour mélanger émotions et rires ? (brony91)

    Simon Astier : Selon moi, les deux sont liés. Lorsque l’on fait une comédie, il faut rester proche de l’humain. Dans Hero Corp, je n'enchaîne pas les sketches et, plus encore dans la saison 3, j’aime l’idée qu’en enlevant les gags, l'histoire fonctionne toujours. L’humour est une forme de communication et possède même un côté tragique selon moi. On peut voir que beaucoup d’humoristes ne sont pas forcément les gens les plus heureux dans leur vie privée. C’est un mécanisme de défense pour certains, pour communiquer avec les autres, s’intégrer dans un groupe... La quête de John pour découvrir son identité est le point de départ de la série, ainsi que sa rencontre avec ce groupe de mecs dont les pouvoirs sont  mauvais mais compensés par leur solidarité, ce qui les rend plus forts. C’est presque une sorte de famille finalement. J’aime quand la comédie est sérieuse.

    D’où vient l’expression culte d'Hero Corp "Pinage" ? (Yaraki)

    Simon Astier : J’ai tendance à inventer et à modifier des mots. Pour moi, c’est le cri de guerre parfait pour le personnage de Klaus. Et maintenant, c’est un peu la carte de visite de la série. On m’a d’ailleurs fait la remarque lors de passages à la télévision que cette expression n’est pas très élégante. Ce mot a beau ne pas exister, on comprend tout à fait ce que cela veut dire.

    Propos recueillis par C.C.

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