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    "Fonzy" : les premiers pas au cinéma de l'humoriste Verino ! [INTERVIEW]

    L'humoriste Vérino, bien connu des téléspectateurs de "On n'demande qu'à en rire" sur France 2, fait ses premiers pas au cinéma, dans la comédie "Fonzy", à l'affiche depuis mercredi. Pour AlloCiné, le comédien raconte cette première expérience.

    AlloCiné : Comment vous-êtes vous retrouvé sur le tournage de "Fonzy" ?

    Vérino : C’est une bien belle histoire ! J’avais envie de clore mon premier one-man-show avec une belle salle, à Paris, dans l'idée également d'en faire un captation. J’en ai parlé à mes producteurs, qui n’étaient pas super chauds. Comme ils ne m’ont pas suivi, j’ai réfléchi à comment le faire tout seul et quels étaient les moyens pour réussir à créer l’enjeu qui soit suffisant pour monter cette dernière date. En me passant de communication payante, j’ai pu proposer des places à l'Olympia à prix réduit. J’ai tout fait uniquement via Twitter et Facebook. C’est finalement les spectateurs qui se sont battus, avec moi, qui ont remplacé tout programme d’affichage. Ça a été un moment magique car la date était complète 24 heures avant. La salle fait près de 2 000 places.

    Et donc dans la salle de l’Olympia, il y avait la directrice de casting du film Fonzy, qui est venu voir le spectacle, et s’est dit « mais il ressemble à José Garcia, lui ! Ce serait pas mal qu’il soit le frangin ! ». Et elle a contacté mon agent pour me voir en audition.

    Après, commence le vrai stress, le moment où tu es auditionné, tu dois réussir à jouer. Ensuite, la rencontre avec José Garcia pour voir si tout fonctionnait bien, et si lui aussi avait envie de jouer avec moi. C’est un mec adorable. On s’est tout de suite super bien entendu. Le casting s’est validé assez vide.

    Vérino, à gauche, à côté de Gérard Hernandez, Laurent Mouton et José Garcia © StudioCanal

    C’était votre toute première expérience au cinéma ou, peut être, avez-vous un court métrage enfoui quelque part ?

    Vérino : J’avais fait quelques trucs avant, pour dépanner des potes. Là, c’était ma première réelle expérience en tant que comédien, d’une payé, de deux, pris au sérieux, et de trois, des conditions réelles, avec plein de caméras, des assistants dans tous les sens, de la panique sur le plateau, de la rapidité de réaction...

    Ce qui est amusant, c’est qu’il y a plusieurs scènes dans la poissonnerie, en hiver, au printemps et en été, je crois. Et elles ont toutes été tournées la même journée, sous une neige énorme. C’était assez marrant de voir comment au fil de la journée, ils ont fait évoluer le temps, avec des lumières artificielles, en déblayant la neige, pour qu’on puisse croire qu’on était au printemps, et nous on était en manche courte comme s’il faisait super chaud. Je n’avais jamais fait ça. Sur scène, c’est assez confortable, il fait bon !

    Aviez-vous envie de faire du cinéma avant qu’on vous caste pour Fonzy. Etait-ce quelque chose que vous recherchiez ?

    Vérino : Oui, je cherchais plus ou moins, en fait. J’aime bien faire plusieurs choses, même si le cœur de mon métier, c’est la scène avant tout. C’est ce qui me fait vibrer, c’est ce que j’adore. Sur scène, je suis responsable de tout. Je n’ai pas besoin d’attendre que quelqu’un veuille bien me faire passer une audition, d’attendre que mon téléphone sonne. C’est à moi de me débrouiller pour que mes textes soient suffisamment bons pour que les gens aient envie de voir mon spectacle. J’aime cette forme de liberté. Le résultat est immédiat sur scène, les gens viennent ou pas, rient ou pas. C’est vraiment la scène en one-man-show qui m’intéresse, me passionne.  Même si ce n’était pas une priorité, le cinéma est quelque chose qui m’amuse beaucoup.

    © StudioCanal

    La particularité de "Fonzy" est qu’il y a beaucoup de jeunes talents comme vous parmi les seconds rôles, notamment Arnaud Tsamère.

    Vérino : Oui, je connais bien Arnaud Tsamère. On s’est côtoyé avant l’émission On n’demande qu’à en rire. Lui, ça fait 15 ans qu’il joue. Pour la petite histoire, il fait partie des mecs qui me mettaient des étoiles dans les yeux quand j’ai débarqué sur Paris, quand j’ai voulu faire ce métier. Il faisait partie déjà des humoristes sur lesquels on savait qu’on pourrait compter plus tard. Il y a Hugo Tout Seul aussi dans le film, toute une flopée de jeunes comédiens, comme Alice Belaïdi, Douglas Attal...

    Sur le plateau, l’ambiance était vraiment géniale. Isabelle Doval, la réalisatrice, est extrêmement généreuse. Il y avait une ambiance familiale, et du coup, pour moi, maintenant, le cinéma, c’est ça !

    Avez-vous des pistes, d’autres films en vue ?

    Vérino : Pour l’instant, je suis très concentré sur mon 2e spectacle qui vient de commencer. Il marche très bien, ce qui est plutôt une bonne nouvelle ! Je ne m’attendais pas à ce qu’il fonctionne aussi bien. Je suis vraiment super content et donc j’ai envie de continuer à creuser dans ce sens. La salle de l’Européen, où je joue jusqu’au 9 novembre, se remplit de plus en plus. Ces 15 dates ne suffiront pas. Je cherche à prolonger, et il y a quelques dates de tournée.

    Niveau cinéma, j’ai des pistes. Je passe des auditions. On me propose des tas de trucs, des voix off, des séries. C’est la chance que j’ai avec le one-man, on est vite identifié. Quand ça commence à marcher, les pros s’intéressent beaucoup.

    Le site officiel de Verino

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    Fonzy

    Propos recueillis par Brigitte Baronnet, le 31 octobre 2013

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