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    Jean-Luc Reichmann présente "Léo Matteï", le nouveau héros de TF1

    TF1 lance sa nouvelle fiction, "Léo Matteï", ce jeudi 12 décembre à 20h50. L'occasion de découvrir Jean-Luc Reichmann dans un rôle plus sérieux qu'à l'accoutumée.

    © Jean-Philippe Baltel/TF1/LGM

    Jean-Luc Reichmann dans le rôle d'un commandant à la tête de la Brigade des mineurs ? C'est le nouveau pari de TF1 qui lance une nouvelle série policière avec Léo Matteï, ce jeudi 12 décembre. Comme tête d'affiche, la première chaîne a choisi son animateur-vedette, qui revient à la fiction, deux ans après l'arrêt de Victor Sauvage, dans un rôle à contre-emploi.

    D’où vous est venue l’idée de cette nouvelle série ?

    Je me suis dit, avec ma famille, qu’il fallait trouver quelque chose qui nous permette de garder le contact avec nos enfants. Il y a tellement d’écrans entre nous, avec les téléphones ou les tablettes. Nos enfants sont assujettis à tout, sauf à du contact humain. Mon but, depuis que je suis à la télé, est de faire en sorte que toutes les générations soient autour du même écran. Léo Matteï, il fallait que ça parle à nos enfants, qu’ils puissent s’identifier. Cette idée a mis deux ans à voir le jour. Il fallait convaincre la chaîne de me confier un rôle à contre-emploi.

    Avez-vous donné des indications sur le personnage que vous souhaitiez incarner ?

    Oui, bien sûr. Le personnage a été créé de toute pièce même s’il me ressemble finalement. Je suis assez strict dans l’éducation, comme Matteï l’est quand il n’y a pas l’écoute, le respect ou le travail. Il utilise parfois des techniques à la limite de la loi, mais c’est ce qui fait aussi son charme.

    La vie privée de votre personnage n’est pas approfondie dans ces deux premiers épisodes. Est-ce une volonté de votre part ?

    Progressivement, il va se dévoiler. Mais dans tout rôle, il y a une part de mystère. On ne sait pas toujours tout dès le début. Sa vie sera dévoilée au fil des épisodes, si la chance nous sourit. Il faut attendre de voir l’accueil des téléspectateurs, qui sont de plus en plus connaisseurs et exigeants.

    © Jean-Philippe Baltel/TF1

    Avez-vous rencontré des personnes travaillant à la Brigade des mineurs ?

    Je suis partie en immersion à la Brigade des mineurs. Ils m’ont ouvert leur porte et j’en suis très fier. J’y suis allé plusieurs jours. Ce qu’ils font, et ce qu’on a essayé de faire avec cette série, c’est d’être du côté de l’enfant. Qu’il soit victime ou coupable. On a bien sûr édulcoré nos propos pour être accessible à tout le monde. Je n’ai pas la prétention de donner des leçons à qui que ce soit, je veux juste faire passer des messages positifs. On est là pour faire voyager les téléspectateurs, mais pas pour leur dicter ce qu’il faut faire.

    Est-ce angoissant d’aller à la Brigade des mineurs quand on est soi-même parent ?

    C’est pire qu’angoissant, c’est catastrophique. Vous prenez une claque. Je prenais des notes et au bout d’un moment, je ne pouvais même plus écrire tellement j’étais subjugué par tout ce que je voyais. Je ne veux pas entrer dans les détails, mais je suis ressorti lessivé de la Brigade des mineurs.

    Vous dites que vous avez édulcoré vos propos. Est-ce à dire que vous vous interdiriez de vous inspirer de faits divers tragiques, comme les suicides d’enfants ou les infanticides ?

    Ce n’est pas mon rôle d’aller jusque-là. Nous nous sommes inspirés de la vraie vie, mais j’ai juste envie que ce soit accessible à tous. Je veux garder une sensibilité, une émotion. Notre but est de faire passer des messages positifs sans être trash et en gardant une humanité. Je ne suis pas là pour parler de faits réels et pointer du doigt là où ça fait mal.

    © Jean-Philippe Baltel/TF1/LGM

    La Brigade des mineurs, ce n’est pas un sujet trop difficile pour un prime time sur TF1 ?

    Justement, c’est délicat mais c’est un risque que je veux prendre. C’est ce qui est bien sur TF1. Lorsque j’ai quitté Les Z’Amours sur France 2, je n’avais rien de prévu pour la suite de ma carrière, et TF1 a pris le risque de créer un jeu avec Attention à la Marche.  Ça a duré dix ans. Cette chaîne me permet de prendre des risques, et c’est ce qui me plaît.

    Êtes-vous fan de série policière ? Et vous en êtes-vous inspiré ?

    Evidemment, j’adore toutes ces séries, je suis toujours scotché devant. Après, pour le personnage, j’ai beaucoup donné de moi. Les gens vont d’abord venir pour voir ce que fait Reichmann là-dedans. Le midi, je suis animateur, je suis maître de cérémonie, je rythme le déjeuner. Mais dans cette série, c’est tout simplement moi.

    Pourquoi vous tournez-vous de plus en plus vers la comédie ?

    Je suis d’abord un acteur, le théâtre était ma première passion. La comédie fait partie de moi depuis toujours. Jouer me permet de donner le meilleur de moi-même, alors que quand je suis animateur, j’aide les candidats à donner le meilleur d’eux-mêmes. Je pense que les deux sont complémentaires.

    La bande-annonce de Léo Matteï :

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    Propos recueillis par Maxime Ghazerian

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