© D.R.
Après sa première apparition dans Iron Man 3, le Mandarin fait son retour dans l'univers Marvel avec Longue vie au roi, un court-métrage proposé parmi les bonus du DVD de Thor : Le Monde des ténèbres (disponible dès le 26 mars).
Après son opposition face à Tony Stark (et la découverte de sa véritable identité), le voici désormais en prison, toujours interprété par Ben Kingsley. C'est le scénariste d'Iron Man 3, Drew Pearce, qui s'est chargé de l'écriture et de la réalisation du film. Nous l'avons rencontré pour en savoir un peu plus.
Allociné : Comment est venue l’idée de développer le personnage de Trevor Slattery ?
Drew Pearce : Trevor Slattery a été créé lors de l’écriture d’Iron Man 3 par Shane Black, le réalisateur et co-scénariste, ainsi que moi-même. Nous souhaitions que le méchant du film soit similaire à Tony Stark, dans la mesure où les deux se cachent derrière un masque. Et c’est lors du tournage que Kevin Feige et Louis d’Esposito, les responsables de Marvel Studios, en assistant à la première scène de Ben Kingsley dans la peau de Trevor Slattery, ont eu l’idée d’en faire un court métrage.
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Parlez-nous du tournage : comment passe-t-on de l'écriture à la réalisation ?
Drew Pearce : J’ai eu la chance inouïe que Kevin et Louis m'offre l’opportunité de passer à la réalisation et j’ai donc entrepris l’écriture du film en sachant que j’allais également le réaliser. Cela m’a été d’une grande aide d’ailleurs car avec un court métrage comme celui-ci, on travaille avec un petit budget et des délais difficiles à tenir. Par conséquent, avoir une vue d’ensemble permet de faire des choix selon ce que l’on veut faire et ce que l’on a la possibilité de tourner.
Le tournage s’est déroulé dans un pénitencier pour femmes dans la banlieue de Los Angeles. Nous tournions durant le mois de septembre et la chaleur était difficile à supporter pour l’équipe. Cela a cela dit beaucoup aidé les figurants à avoir l’air menaçant. Cela a duré trois jours au total, ce qui était un vrai challenge en raison du nombre de scènes prévues mais j’avais la chance d’avoir avec moi une grande partie de l’équipe d’Iron Man, qui m’a accordée cette faveur mais aussi parce qu’ils voulaient travailler à nouveau avec Ben Kingsley. Travailler avec les meilleurs techniciens de l’industrie du cinéma sur mon petit film d’étudiant était un vrai honneur.
J’adorerais désormais m’essayer au long métrage. C’est le déroulement d’une logique selon moi, et même si j’adore écrire et produire, je pense que c’est la prochaine étape. Réaliser une de mes propres histoires est un de mes rêves et c’est la raison pour laquelle j’ai choisi cette voie. C’est le but que je souhaite atteindre. Va-t-on me permettre de la réaliser ? Je n’ai plus qu’à espérer que ce court métrage soit convaincant auprès des décideurs…
De quel autre super-héros aimeriez-vous écrire les aventures ?
Drew Pearce : Dans l’univers Marvel, j’ai une vraie obsession pour le Damage Control, une histoire qui date des années 80, celle d'une société chargée de nettoyer les champs de batailles après les combats des super-héros. C’est une sorte d’unité d’urgence chargée de porter secours aux rescapés. Ensuite, si on sort de Marvel, il y a ce magazine 2000 AD, connu notamment pour avoir publié Judge Dredd. A la fin des années 80, il y avait cette histoire géniale écrite par Grant Morrison qui s’appelle Zenith. Il s’agissait à l’époque d’une version très moderne des super-héros, s’inspirant de la noirceur du style d’Alan Moore dans Watchmen. Je n’ai rien vu d’aussi réussi depuis et je continue de penser que cela pourrait faire un très bon film.
Découvrez un extrait du film :
Clément Cusseau
