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    Barton Fink a 25 ans : quand Hollywood flingue Hollywood !
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Producteurs véreux, acteurs et actrices sans foi ni loi, scénaristes dévorés par l'ambition, carrières brisées, Hollywood et son Star System frelaté, ses escrocs en tous genres...Quand Hollywood flingue Hollywood en 12 films !

    Spelling Entertainment

    Le film : The Player (1992)

    De quoi ça parle ?

    Hollywood. Griffin Mill, responsable de production arrogant et cynique, va en une seule journée se disculper d’un meurtre qu’il a pourtant commis, se débarrasser d’un collègue dangereux pour sa carrière et d’une assistante par trop amoureuse, et enfin séduire la femme de sa victime.

    Pour aller plus loin...

    Sur un scénario de Michael Tolkin basé sur son propre roman, Robert Altman brosse une satire acerbe d'Hollywood avec qui il règle ses comptes, tout en faisant défiler au passage la quasi intégralité du Who's Who du 7e art qui enchaîne les caméos. Le réalisateur essuya des échecs commerciaux au Box Office dans les années 70-80, même si la critique se révélait parfois être positive. Il multiplia donc les projets hors Majors et les petits budgets.

    De façon assez ironique, Altman fit son come-back à Hollywood avec ce film. Tout en prenant soin d'y glisser des propos qui n'ont rien perdus de leur force. Comme le règne tout-puissant (et loin d'être terminé..) du High Concept si cher à Don Simpson (pour rappel : l'inventeur du concept justement); la nécessité d'une star à l'affiche d'un film pour garantir son succès (Bruce Willis est carrément proposé comme tête d'affiche pour tous les films, tandis que c'est Julia Roberts pour le volet féminin ...); tout le monde est sacrifiable; le Happy End fait sa loi; tout ce qui a déjà été fait peut être refait ou faire l'objet d'une suite (dans le film est par exemple évoqué une suite au Lauréat), un principe qui a plus que jamais force de loi à Hollywood ces dernières années...

     

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