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    5 bonnes raisons de (re)voir "Basic Instinct" ce soir sur Arte

    Chaque semaine, la rédaction d'AlloCiné vous donne cinq bonnes raisons de (re)voir un film qu'elle juge incontournable à la télévision. Ce soir sur Arte, "Basic Instinct" de Paul Verhoeven avec Michael Douglas et Sharon Stone.

    StudioCanal

    De quoi ça parle ?

    Nick Curran, inspecteur de police à San Francisco, enquête sur le meurtre d'une star du rock, Johnny Boz, tué de trente et un coups de pic à glace par une inconnue alors qu'il faisait l'amour. Nick apprend que le chanteur fréquentait Catherine Tramell, riche et brillante romanciere. Au cours de son enquête, il s'apercoit que les parents de Catherine sont morts dans un accident suspect, que son professeur de psychologie a été assassiné dix ans plus tôt à coups de pic à glace et qu'enfin, une de ses meilleures amies a, en 1956, tué ses trois enfants et son mari.

    Ca passe quand ? 

    Ce dimanche 20 juillet à 20h45 sur Arte.

    StudioCanal

    1/ Sharon Stone, sex symbol international : Kim Basinger, Michelle Pfeiffer, Mariel Hemingway, Geena Davis, Ellen Barkin… En raison du caractère sulfureux de Basic Instinct, elles refusent toutes d’interpréter Catherine Tramell. Pour le plus grand bonheur de Sharon Stone, qui grâce à ce film, accède enfin à la notoriété. La projection cannoise de 1992 propulse l'actrice au rang de sex symbol international. Encore aujourd’hui - à minima pour toute une génération - elle incarne un pur objet de fantasme et ce rôle reste à ce jour l'un des plus marquants de sa filmographie.

    2/ Un thriller érotique, le seul et l'unique : Basic Instinct c’est donc une star – Sharon Stone – mais aussi un genre, le thriller érotique. Le film, sorti en 1992 sur les écrans français, lance en quelque sorte une « mode » : Sliver de Philip Noyce en 1993, Color of Night de Richard Rush en 1994, Harcèlement de Barry Levinson, Jade de William Friedkin en 1995… Tous cherchent désespérément à trouver l’équilibre parfait de Basic Instinct sans toutefois arriver au même niveau de justesse. La sortie de Sex crimes en 1998 confirme qu'aucun thriller érotique ne peut rivaliser avec Basic Instinct.

    3/ Un suspense insoutenable : L'une des grandes forces du film est probablement cet insoutenable suspense... Qui a tué cette star du rock ? Catherine Tramell est-elle l'assassin ? Nick Curran est-il sa prochaine victime ? Autant de questions qui maintiennent le spectateur sous tension ! On sent l'influence qu'a eu Alfred Hitchcock sur Verhoeven et l'on peut noter d'ailleurs quelques références assumées entre Basic Instinct et Sueurs Froides : l'histoire d'abord, celle d'un détective qui tombe amoureux de la femme qu'il poursuit, puis la ressemblance entre Sharon Stone et Kim Novak, les scènes en voiture sur les routes côtières, les regards appuyés dans le rétroviseur...

    4/ Pulsion de mort... et de sexe : Le personnage incarné par Michael Douglas est un homme dévoré par ses pulsions. Ancien alcoolique tout droit sorti de cure de désintoxication, il développe envers le personnage de Catherine Tramell une nouvelle addiction. Littéralement subjugué par cette Mante religieuse, cette femme vénéneuse, il ne se soucie guère du danger de mort qu'elle représente. Chaque ébats sexuels peut lui être fatal. Sexe et mort se conjugent à la même personne chez Verhoeven. Un pari osé, qui n'a pas manqué de choquer le tout Hollywood...

    5/ La scène de l'interrogatoire : Si le film a fait beaucoup parler de lui au moment de sa sortie, c'est en partie due à cette scène d’interrogatoire, pour le moins osé. Alors que l'inspecteur Curran et ses collègues interrogent Catherine, la jeune femme – qui mène plus qu’elle ne subit cet interrogatoire – croise et décroise langoureusement ses jambes… Les policiers (et les spectateurs) constatent alors qu'elle ne porte pas de sous-vêtement ! Pour l’anecdote, Verhoeven aurait demandé à Sharon Stone d’enlever sa culotte au moment du tournage (pour des raisons de reflets de lumière). L’actrice accepte, sans toutefois se douter que la caméra filme son entrejambe. Lors de la première projection du film, en compagnie de toute l’équipe, elle découvre que le réalisateur hollandais n’a pas fait preuve d’une grande honnêteté et ira même jusqu’à le gifler ! L'histoire ne nous dit pas s'il y a un lien entre cet incident et le fait que Sharon Stone et Paul Verhoeven n'aient plus jamais retravaillé ensemble. La scène, qui fit (gentiment) scandale au moment de la sortie du film, est depuis devenue culte et donna lieu à de nombreuses parodies dont une assez mémorable dans La Cité de la Peur. C’est bien connu Sharon Stone / Chantal Lauby, même combat.

    La bande-annonce de "Basic Instinct" :

     

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