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    Verdun et la guerre 14-18 : retour en huit films sur l'une des grandes tragédies du XXe siècle
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    A l'occasion de la commémoration du centenaire de la bataille de Verdun, retour en huit films sur l'une des grandes tragédies du XXe siècle : la guerre de 14-18. Quand le cinéma rejoint la grande Histoire.

    Artémis Productions

    La fraternisation avec l'ennemi : "Joyeux Noël"

    La fiction

    Lorsque la guerre surgit au creux de l'été 1914, elle surprend et emporte dans son tourbillon des millions d'hommes. Nikolaus Sprink, prodigieux ténor à l'opéra de Berlin, va devoir renoncer à sa belle carrière et surtout à celle qu'il aime : Anna Sörensen, soprane et partenaire de chant.

    Le prêtre anglican Palmer s'est porté volontaire pour suivre Jonathan, son jeune aide à l'église. Ils quittent leur Ecosse, l'un comme soldat, l'autre comme brancardier.

    Le lieutenant Audebert a dû laisser sa femme enceinte et alitée pour aller combattre l'ennemi. Mais depuis, les Allemands occupent la petite ville du Nord où la jeune épouse a probablement accouché à présent.

    Et puis arrive Noël, avec sa neige et son cortège de cadeaux des familles et des Etats majors. Mais la surprise ne viendra pas des colis généreux qui jonchent les tranchées françaises, écossaises et allemandes...

    Les faits

    Tout est parti d'un livre, Batailles de Flandres et d'Artois 1914-1918 de Yves Buffetaut, que Christian Carion a découvert en 1993. Dans cet ouvrage, le réalisateur est tombé sur un passage intitulé "L'Incroyable Noël de 1914", où l'auteur évoque les fraternisations entre ennemis, l'épisode du ténor allemand applaudi par les soldats français, le match de foot, les échanges de lettres, les sapins, les visites de tranchées mutuelles...Frères ennemis, mais aussi frères d'armes, et humains avant tout : cet événement est désormais commémoré à Frelinghien, près d'Armentières, où une stèle évoque désormais la première fraternisation de Noël 1914 entre des soldats anglais du Royal Welsh Fusilier et le 6e Jäger Bataillon allemand.

    Ci-dessous, de bouleversants témoignages d'anciens Poilus, derniers survivants de la Grande Guerre, enregistrés en 2005, pour les besoin du Making of de Joyeux Noël.

     

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