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    Verdun et la guerre 14-18 : retour en huit films sur l'une des grandes tragédies du XXe siècle
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    A l'occasion de la commémoration du centenaire de la bataille de Verdun, retour en huit films sur l'une des grandes tragédies du XXe siècle : la guerre de 14-18. Quand le cinéma rejoint la grande Histoire.

    Les Films Alain Sarde

    La fin de la guerre ? Pas pour tous : "Capitaine Conan"

    La fiction

    Les Balkans, septembre 1918. Alors que l'armistice est signée en France, seule l'armée d'Orient n'est pas démobilisée et reste en état de guerre. Casernés dans Bucarest, les soldats sèment le désordre, pillent et tuent. Norbert a la délicate mission de faire condamner les coupables, les hommes du capitaine Conan, son ami a qui l'on doit, sous le commandement de Franchet d'Esperrey, la prise du mont Sokol. Malgré la fureur de Conan, qui défend ses soldats envers et contre tout, Norbert fera son devoir...

    Les faits

    Chef-d'oeuvre signé Bertrand Tavernier, dans lequel Philippe Torreton trouve sans doute son meilleur rôle, Capitaine Conan relate des événements peu connus de la Grande Guerre par le grand public : les combats à l'arme blanche, armes de poing et grenades, des Corps Francs, souvent assimilés aux nettoyeurs de tranchés. Des unités de volontaires, parfois des repris de justice dont c'était la seule alternative, chargées de s'assurer qu'il n'y avait pas / plus d'ennemis sur les arrières de leur armée.

    "Tuer un type, tout le monde pouvait le faire, mais, en le tuant, loger la peur dans le crâne de dix mille autres, ça c’était notre boulot à nous, le groupe Conan ! Pour ça, fallait y aller au couteau. Mais quand cette saloperie de guerre s’est arrêtée, on nous a dit de cacher nos couteaux, nos mains pleines de sang, nos gueules et nos souvenirs de tueurs et d’assassins".

     

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