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    Expendables 3 : sur le tournage avec Sly, Statham, Wesley Snipes...
    Maximilien Pierrette
    Journaliste cinéma - Tombé dans le cinéma quand il était petit, et devenu accro aux séries, fait ses propres cascades et navigue entre époques et genres, de la SF à la comédie (musicale ou non) en passant par le fantastique et l’animation. Il décortique aussi l’actu geek et héroïque dans FanZone.

    Une interview avec l'équipe quasi-complète (Sly, Statham, Banderas, Wesley Snipes), un aperçu des décors, effets spéciaux et cascades… Vivez notre visite du tournage de "Expendables 3" !

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    Comme le budget, le nombre de plans à effets spéciaux a considérablement augmenté depuis le premier épisode de la franchise : de 1400, il est en effet passé à 2000 dans celui-ci. Il faut dire que Patrick Hughes utilise beaucoup de ralentis, "ce qui est un effet spécial en soi", nous explique-t-on avant de nous montrer un exemple de simulation pour la scène d'ouverture, qui nous fait plonger immédiatement dans le feu de l'action.

    Mais nous ne pourrons hélas voir aucune séquence d'Expendables 3 complètement terminée, puisque le tournage est trop peu avancé pour que l'équipe dédiée aux effets spéciaux ait pu avancer. Ce sont avec des images de Pompéi ou La Legende d'Hercule (déjà avec Kellan Lutz) que des exemples du travail qu'ils ont à accomplir nous sont montrés. Une tâche qu'ils doivent avoir terminée pour la mi-avril 2014, dans les studios de Nu Boyana où leurs machines sont installées, et qui va notamment leur valoir de travailler sur "quelques plans de dingue", à l'image du final qu'ils considèrent déjà comme leur plus gros défi, ou le combat de fin annoncé en plan-séquence… mais que l'on ne retrouvera pas ainsi dans le long métrage.

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    Pour effectuer ce travail de longues haleine, les responsables des effets spéciaux peuvent néanmoins compter sur de nombreux renforts venus d'Europe (et majoritairement d'Espagne) sans le moindre souci de visa. Ils n'ont ainsi pas eu à se tourner vers des nouveaux, et ont pu, à nouveau, se tourner vers ceux qui avaient travaillé sur Expendables 1 et 2 avec eux. Sans oublier l'importance de l'expert des armes et impacts qu'ils ont en la personne de Sylvester Stallone, même si la classification visée, PG-13 (déconseillé au moins de 13 ans non-accompagnés) implique que le sang sera moins visible, et qu'il ne sera donc pas nécessaire d'en rajouter en post-production.

    Au vu des fonds verts et câbles présents dans les images déjà tournées qui nous sont montrées (lorsqu'Harrison Ford pilote son hélico ou que Wesley Snipes se tient débout sur ce qui doit être un train lancé à grande vitesse), le boulot de ces personnes n'a pas encore vraiment commencé, contrairement à celui de J.J. Perry : réalisateur de la seconde équipe sur Du plomb dans la tête, il officie ici en tant que chorégraphe et coordinateur des cascades sur ce qu'il considère comme le plus gros des 115 films sur lesquels il a travaillé : "Pour avoir Expendables 3, vous mettez le 1 et le 2 dans un mixer, et vous ajoutez beaucoup de sauce piquante", nous explique-t-il pour appuyer son propos.

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    Après s'être réjoui d'accueillir "les gens que je vais maltraiter" dans un grand éclat de rire, J.J. Perry nous initie au maniement d'armes (en mousse) avant de nous donner un aperçu de ce qu'il compte faire dans le premier Expendables de sa carrière. À partir de notes présentes dans le scénario, celui-ci entend bien offrir à certains acteurs des morceaux de bravoure à travers des chorégraphies enlevées, dont il a filmé des démos à montrer aux intéressés. Une méthode qui fait partie de ses habitudes : "Je réalise toujours de prévisualisation pour les combats physiques, afin de montrer ce qu'il est possible de faire", précise-t-il.

    En l'occurence, ce seront trois scènes d'action qui nous serons teasées : un combat destiné à Antonio Banderas, inscrit dans la lignée de ce qu'il avait fait sur Desperado ; un autre exploitant les qualités de boxeur de Victor Ortiz, avec des armes en plus ; et un dernier, le plus virtuose, qui doit permettre à Ronda Rousey de ne faire qu'une bouchée de ses assaillants, notamment lorsqu'elle court vers une table de casino avec un ennemi sous le bras et assomme ce dernier dessus en glissant dessous.

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    Si ce dernier s'inspire du judo, J.J. Perry avoue néanmoins ne pas se baser sur des mouvements précis au moment de préparer des chorégraphies, mais cherche une approche plus réaliste que celle de films de kung-fu. Plus violente aussi, comme le montrent ces giclées de sang numérique rajoutées par la suite : "Je ne suis pas un type PG-13", nous dit-il en riant. "Je suis du côté obscur." Ce qui ne l'empêche pas d'être admiratif de certains Expendables tels que Jason Statham ("un phénomène") ou Randy Couture, une "bête" qu'il aimerait voir détruire des corps dans un film qui lui serait consacré.

    Maximilien Pierrette / AlloCiné

    Un projet qui n'est pas (encore ?) à l'ordre du jour et que nous n'aurons pas le loisir d'évoquer avec le principal intéressé, lorsque nous le recroisons au moment d'admirer les armes de chacun (photo ci-dessus) : du célèbre flingue de Sly au jouet de prédilection des différents membres de l'équipe, toutes sembles être indexées sur le tour de bras de chacun, et on vous laisse donc imaginer le poids de celle de Dolph Lundgren. Une façon, peut-être, de nous faire comprendre qu'Expendables 3 devrait encore envoyer du très lourd.

    La bande-annonce de "Expendables 3" : 

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