De quoi ça parle ?
A Boston, une lutte sans merci oppose la police à la pègre irlandaise.
Pour mettre fin au règne du parrain Frank Costello, la police infiltre son gang avec "un bleu" issu des bas quartiers, Billy Costigan. Tandis que Billy s'efforce de gagner la confiance du malfrat vieillissant, Colin Sullivan entre dans la police au sein de l'Unité des Enquêtes Spéciales, chargée d'éliminer Costello. Une course contre la montre s'engage entre les deux hommes avec un seul objectif : découvrir l'identité de l'autre sous peine d'y laisser sa peau...
Ca passe quand ?
Ce dimanche 21 septembre à 20h45 sur France 2.
D.R.
1/ Une collaboration très attendue : Personnalités emblématiques du cinéma et amis dans la vie, Martin Scorsese et Jack Nicholson n'avaient alors jamais trouvé l'occasion de collaborer ensemble. Les Infiltrés a donc permis au rêve de se réaliser, bien que le rôle de Frank Costello était à l'origine prévu pour Robert De Niro.
2/ Un retour aux sources : Les Infiltrés marque le retour au polar pour Martin Scorsese. Un genre qu'il connait particulièrement bien pour l'avoir régulièrement croisé tout au long de sa prolifique carrière. Cependant, il inove cette fois-ci en explorant la mafia irlandaise de Boston, après avoir traité de l'italienne à New York (Mean Streets et Les Affranchis) ou encore de celle de Las Vegas (Casino).
3/ Acteur fétiche : Si Robert De Niro a été pendant de longues années l'acteur fétiche de Martin Scorsese, les cinéphiles savent qu'au cours des années 2000, le cinéaste s'est tourné vers Leonardo DiCaprio avec qui il a tourné déjà à cinq reprises. Dernièrement, leur collaboration sur Le Loup de Wall Street leur a valu à chacun d'être nommé aux Oscars.
4/ Une distribution excellente : DiCaprio et Nicholson crèvent certes l'écran, mais il serait injuste d'oublier le reste du casting, composé de noms prestigieux. Ainsi Matt Damon joue l'un des rôles principaux du film, auxquels s'ajoutent dans des rôles secondaires : Alec Baldwin, Ray Winstone, Martin Sheen ou encore Vera Farmiga. Enfin, citons tout spécialement Mark Wahlberg, le seul comédien de la distribution à avoir été nommé aux Oscars pour sa prestation.
5/ La consécration (enfin) : Il aura fallu attendre l'année 2007 pour que Martin Scorsese se voit enfin décerner un Oscar. Une consécration pour le cinéaste, après quarante ans de carrière, qui se verra remettre le prix du meilleur réalisateur par ses trois amis du Nouvel Hollywood : George Lucas, Steven Spielberg et Francis Ford Coppola. Emu mais blagueur, Martin Scorsese acceptera son trophée en demandant à ce que l'on vérifie à nouveau le résultat au cas où il y aurait erreur sur la personne.
