Mon compte
    César, ciné, théâtre... Pierre Niney évoque son année idéale
    Maximilien Pierrette
    Journaliste cinéma - Tombé dans le cinéma quand il était petit, et devenu accro aux séries, fait ses propres cascades et navigue entre époques et genres, de la SF à la comédie (musicale ou non) en passant par le fantastique et l’animation. Il décortique aussi l’actu geek et héroïque dans FanZone.

    A l'affiche du thriller "Un homme idéal", Pierre Niney revient avec nous sur les différentes étapes de la riche année qu'il vient de vivre. Au programme : cinéma, théâtre, série et César.

    Editions Montparnasse

    Sur les planches

    Le 13 mars 2015, soit 4 petits jours après notre entretien, la nouvelle est tombée : Pierre Niney a démissionné de la Comédie Française. Sa dernière pièce au sein de la prestigieuse troupe aura donc été "Un chapeau de paille d'Italie", qu'il a jouée début puis fin 2014, mais il ne compte pas abandonner les planches pour autant.

    AlloCiné : Est-ce qu'il est devenu difficile de concilier cinéma et théâtre, maintenant que vous êtes très demandé sur grand écran ?

    Pierre Niney : Non, c'est une question d'appétit, de planning et d'envie. Pour le moment j'ai un bon agenda, l'envie et ça marche, donc pourvu que ça dure. Je veux toujours faire du théâtre, ça c'est sûr.

    Votre expérience théâtrale se nourrit-elle de ce que vous faites au cinéma, et inversement ?

    Oui, complètement, et l'un est toujours la récréation de l'autre. Je suis hyper content d'aller sur un plateau de cinéma dès que j'ai fini une pièce, et vice versa. Je crois que ça s'oxygène l'un l'autre de façon très inconsciente : je pense que tu amènes des choses. J'aime pouvoir répéter en amont sur les films comme on le fait au théâtre, mais ça se fait très peu, ce qui est étrange car un film s'adresse à potentiellement beaucoup plus de public et on travaille beaucoup moins les répliques qu'on va dire.

    Donc j'ai tendance à essayer, même si je sais que c'est une autre industrie où l'on a pas toujours le temps, de répéter les scènes avec les autres acteurs avant de tourner et de se retrouver pris au piège. Parce que ça va trop vite sur un tournage, il n'y a pas un vrai temps de recherche.

    La base c'est le travail et le texte

    Comment expliquez-vous cet engouement du cinéma pour les acteurs de la Comédie Française, que l'on retrouve souvent dans des comédies ?

    Souvent dans les comédies je ne sais pas. Il y a un peu de tout et je crois que c'est la diversité qui définit ça quand même. Laurent Lafitte fait aussi des choses qui ne sont pas des comédies, même si c'est ce que le grand public voit le plus, car il avait fait un film avec Fanny Ardant [Les Beaux jours, ndlr] il n'y a pas longtemps. Denis Podalydès passe aussi de la comédie à des choses plus dramatiques, plus sérieuses. Michel Vuillermoz aussi.

    Je crois donc que c'est la variété et la capacité à varier les registres qui explique ça, et ensuite le fait que ça se soit ouvert sur l'image a de plus en plus créé une énergie d'attraction, donc des directeurs de casting, producteurs et réalisateurs sont revenus à la Comédie Française chercher des "valeurs sûres" : des gens pour qui la base c'est le travail et le texte.

    --------------------

    Le travail et le texte qu'il a su mettre à profit pendant la longue préparation nécessaire pour le rôle Yves Saint-Laurent sur grand écran, et qui lui avait déjà valu un prix avant le César. Lequel ? Réponse page suivante, pour la dernière étape de ce passage en revue de son année.

    Et si vous avez manqué la pièce, celle-ci est disponible en DVD depuis septembre 2013.

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Sur le même sujet
    Commentaires
    Back to Top