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    Tale of Tales : Salma Hayek et les robes qui ont "transformé le rêve en cauchemar"
    Maximilien Pierrette
    Journaliste cinéma - Tombé dans le cinéma quand il était petit, et devenu accro aux séries, fait ses propres cascades et navigue entre époques et genres, de la SF à la comédie (musicale ou non) en passant par le fantastique et l’animation. Il décortique aussi l’actu geek et héroïque dans FanZone.

    Passée par le dernier Festival de Cannes, où "Tale of Tales" était présenté en Compétition, Salma Hayek revient sur le défi physique imposée par ses robes majestueuses, et sa collaboration avec le réalisateur Matteo Garrone.

    "J'ai cru que quelqu'un me faisait une blague", nous dit Salma Hayek en riant, lorsque nous la rencontrons à Cannes au mois de mai. Et pour cause : composé de trois histoires, toutes racontées en suivant le point de vue d'une femme, Tale of Tales semblait trop beau pour être vrai aux yeux de l'actrice mexicaine. Surtout s'il lui permettait de jouer dans un film d'époque et d'enfiler de magnifiques robes... qui ont vite transformé le rêve en cauchemar une fois sur le plateau.

    Pas assez, certes, pour altérer les excellents souvenirs qu'elle garde de ce film, présenté en Compétition au dernier Festival de Cannes, et qui lui a permis de s'essayer au cinéma italien avec cette adaptation des contes de Giambattista Basile.

    AlloCiné : Qu'est-ce qui vous a marqué chez Matteo Garrone, premier réalisateur italien avec qui vous travaillez ?

    Salma Hayek : Je suis un peu familière du cinéma italien, même si tout dépend de ce que l'on entend par-là. Mais je trouve que Matteo est l'une des personnes les plus courageuses avec lesquelles j'ai travaillé. Il arrive avec une vision puis ne cesse de la remettre en cause : je l'ai parfois vu ne pas aimer un scène qui me semblait très bonne, donc je lui demandais ce qui ne lui plaisait pas.

    Et là il me repondait qu'il l'aimait et la trouvait très bonne, mais avait l'impression d'avoir déjà vu ça auparavant, et que ça n'était pas lui. Il cherchait toujours quelque chose d'original et surprenant, quelque chose capable de l'émouvoir. Il était vraiment impliqué.

    Le cinéma c'est aussi du récit

    Le cinéma aime les contes, que l'on voit souvent revenir sur les écrans...

    Pas comme celui-ci (rires)

    Non, en effet. Mais pourquoi les contes sont-ils aussi prisés par le cinéma ?

    C'est la première forme de récit. Des histoires que les gens se sont d'abord racontées, avant que quelqu'un ne les écrive et leur permette de perdurer. Mais tout a commencé avec les fables et les contes de fées, et la notion de récit est née de cette façon. Ses racines viennent de là, et le cinéma c'est aussi du récit.

    Propos recueillis par Maximilien Pierrette à Cannes le 14 mai 2015

    "Tale of Tales", où le conte qui fait manger un coeur à Salma Hayek :

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