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    Les 10 comédies françaises qu'il faut avoir vues dans sa vie

    On peut l'aimer grasse, fine ou décérébrée, la comédie est une spécialité cinématographique française dont le goût ne nous lasse jamais. Révisez vos classiques, à voir ou à revoir sans modération !

    Les aventures de Rabbi Jacob (1973)

    D.R.

    De quoi ça parle ?

    A la suite d'un quiproquo, un homme d'affaires irracible et raciste, se retrouve confronté malgré lui à un réglement de compte entre terroristes d'un pays arabe. Afin se semer ses poursuivants, il se déguise en rabbin, après avoir croisé à Orly des religieux juifs en provenance de New-York.

    Pourquoi faut-il le voir ?

    Peut-être le rôle le plus emblématique de Louis de Funès ! Et son film le plus abouti aussi en terme de budget et de folie. Gérard Oury joue la surenchère, multiplie les scènes burlesques, les plus marquantes étant celles de la cuve à chewing-gum et de la danse. Par conséquent, l'acteur star en fait des tonnes, plus encore que d'habitude, mais ça marche ! Le résultat est complètement jouissif et survolté. Un grand n'importe quoi rempli de quiproquos tous plus improbables les uns que les autres, à voir ne serait-ce que pour la performance. Et puis le message de tolérance du film, qui réunit un juif et un arabe, est toujours d'actualité plus de 40 ans après.

    Le saviez-vous ?

    La sortie du film fut programmée un an à l'avance et tomba malheureusement au même moment que la guerre du Kippour. Le caractère religieux du film provoqua plusieurs réactions inattendues et violentes. Georges Craven, célèbre publiciste, fut chargé de la promotion du film. Sa femme, Danièle Craven, imaginait que le film était politique, pro sémites et anti-arabes. Le jour de la sortie, elle détourna un avion et menaça de faire sauter l'appareil si le film n'était pas interdit. L'avion atterrit et la jeune femme fut abattue d'une balle en pleine tête. Sa mort fut qualifié de coup publicitaire et Gerard Oury reçut d'innombrables lettres d'insultes et de menaces : "Je ne changerais rien à ma vie, mais les jours qui suivirent je me promenais armé d'un pistolet" (G. Oury).

    Quels sont les autres films marquants de l'année 1973 ?

     

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