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    Adama : le bijou d'animation qui a électrisé le Festival d'Annecy

    Le 21 octobre, découvrez la Première Guerre mondiale à travers les yeux d'Adama, un jeune garçon africain lancé sur les traces de son frère en Europe.

    Il était une fois un film d'animation pas comme les autres. Un petit bijou passé par le Festival d'Annecy et né sur l'île de la Réunion, au studio Pipangaï, en rassemblant une soixantaines d'artistes de tous horizons (Malgaches, Réunionnais, Cubains, Français de métropole...) autour de plusieurs techniques et arts (dessin, peinture, sculpture, animation ou encre magnétique).

    Ce film, c'est Adama, premier long métrage de Simon Rouby, et parcours initiatique d'un jeune garçon d'Afrique de l'Ouest, parti sur les traces de son grand frère en Europe, en 1916. Un voyage qui l'entraînera jusque sur les champs de batailles de la Première Guerre mondiale, à Verdun.

    Derrière le conte résonne une histoire vraie, et même plusieurs histoires vraies, celles des tirailleurs sénégalais de la "Force noire", partis combattre durant la guerre 14-18 pour l’Empire colonial français. C'est le fils d'Abdoulaye N’Diaye, dernier survivant de ce contingent, qui a ainsi transmis le récit de l'expérience de son père et de ses compagnons d'armes au scénariste Julien Lilti.

    Porté, entre autres, par la voix d'Oxmo Puccino, le long métrage propose une approche picturale unique, basée sur les ferrofluides, des nanoparticules de fer contenues dans de l’huile noire ou de l’encre, animés à partir d'aimants et offrant des simulations naturelles et instantanées de matière. Le résultat : un ressenti onirique et abstrait de Verdun, "vu à travers les yeux d'un enfant africain venu d'une culture plus magique que cartésienne".

    A découvrir le 21 octobre au cinéma

    Making-of : les sculptures des personnages

     

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