Vampire Diaries
Diffusée depuis maintenant sept saisons sur The CW, Vampire Diaries, qui a longtemps reposé sur le trio star Nina Dobrev, Ian Somerhalder, et Paul Wesley (jusqu’au départ de Dobrev en mai 2015), a connu des hauts, comme d’indéniables bas. Mais il faut bien avouer qu’elle fait partie des séries qui avaient plutôt (très) bien commencé. Et après une première saison qui posait de manière efficace les bases de l’histoire et de sa mythologie parfois un brin compliquée (le passé de Mystic Falls, les doppelgangers), mais qui souffrait de l’intrigue pas toujours passionnante des vampires prisonniers du tombeau, la série développée par Kevin Williamson et Julie Plec a réussi à surprendre tout le monde en saison 2.
L’arrivée de Katherine (révélée durant les derniers instants du final de la saison 1), le sosie vampirique d’Elena, a en effet revigoré la série, en manque d’un grand méchant de taille. Et ce n’était que le début. Les révélations et les moments complètement fous se sont alors enchaînés à un rythme effréné (la mort puis la transformation d’un des personnages principaux lors de l’épisode 2, la mythologie autour de la pierre de lune, l’arrivée redoutée, et finalement inévitable, de Klaus), donnant l’impression que quasiment chaque épisode se terminait par un cliffhanger que beaucoup d’autres séries auraient réservé à leur fin de saison. Quant à l’arc final de la saison, dramatique, sanglant, et poétique, il nous a offert les meilleurs épisodes de toute la série, a ouvert la voie à la saison des Originaux, et a imposé Klaus (Joseph Morgan) comme LE méchant de Vampire Diaries (pas très étonnant qu’il ait ensuite eu droit à son spin-off).
Un extrait de la saison 2 de Vampire Diaries :