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    Princesse Mononoké ce soir sur Ciné + Famiz : Plus fort qu’E.T., 3 années de travail intensives, l’évolution de Ghibli… Tout sur le film !
    Laëtitia Forhan
    Laëtitia Forhan
    -Chef de rubrique cinéma
    Fan de cinéma fantastique, de thrillers, et d’animation, elle rejoint la rédaction d’AlloCiné en 2007. Elle navigue depuis entre écriture d'articles, rencontres passionnantes et couvertures de festivals.

    Découvrez 5 anecdotes sur "Princesse Mononoké", l'un des chef d'oeuvre du maître des studios Ghibli, Hayao Miyazaki, diffusé ce vendredi soir sur Ciné + Famiz.

    De quoi ça parle ? 

    Au XVe siècle, durant l'ère Muromachi, la forêt japonaise, jadis protégée par des animaux géants, se dépeuple à cause de l'homme. Un sanglier transformé en démon dévastateur en sort et attaque le village d'Ashitaka, futur chef du clan Emishi. Touché par le sanglier qu'il a tué, celui-ci est forcé de partir à la recherche du dieu Cerf pour lever la malédiction qui lui gangrène le bras.

    Ghibli

    D’illustres ancêtres…

    Princesse Mononoké s'inscrit dans la tradition du " jidaigeki " japonais (drame historique japonais). Ce genre, grandiose et épique, se caractérise par de nombreuses péripéties et des scènes de bataille spectaculaires. En 1958, Akira Kurosawa réalise ce qui est considéré comme le modèle du genre, La Forteresse cachée. L'héritage de Kenji Mizoguchi est également assumé par Hayao Miyazaki qui cite en exemple Les Contes de la lune vague après la pluie.

    Un tournant pour le studio Ghibli

    Fondé par Hayao Miyazaki en 1984, le studio Ghibli, qui a donné naissance à Princesse Mononoké, emploie une centaine de personnes. Le studio a tout fait pour mener le projet à terme, allouant au film d'animation un budget de 2,4 milliards de Yens. Parmi les films d'animation issus des studios Ghibli, retenons Mon voisin Totoro (1988), Porco Rosso (1992), Mes voisins les Yamada et Le Voyage de Chihiro, gros succès public et critique de l'année 2002.

    Princesse Mononoké a fait évoluer les techniques quasi-artisanales qui étaient jusqu'alors en vigueur au sein du studio. Un projet de cette ampleur (le film a mobilisé l'ensemble du studio durant trois années) n'aurait jamais pu voir le jour sans le recours aux nouvelles technologies informatiques. Pour autant, le studio n'a pas renoncé à ses méthodes. Les sept/huitièmes du film ont en effet été dessinés à la main. Et la moitié par Hayao Miyazaki lui-même.

    Ghibli

    La fausse retraite de Miyazaki

    Princesse Mononoké devait être le dernier long métrage de Hayao Miyazaki en tant que réalisateur. Mais le succès du film d'animation à travers le monde incita le Japonais à se lancer dans une nouvelle aventure intitulée Le Voyage de Chihiro. Depuis il a mis en scène 3 autres longs métrages : Le Château ambulant, Ponyo sur la falaise, Le Vent se lève. Le réalisateur devrait revenir prochainement avec un court métrage.

    Princesse Mononoké plus fort qu’E.T. !

    Lors de sa sortie japonaise en 1997, Princesse Mononoké a attiré plus de quinze millions de spectateurs. Un record au Pays du Soleil Levant pour un film d'animation, mais aussi un record toutes catégories confondues puisque le film a dépassé les scores d'E.T. l'extraterrestre, numéro un du box-office de l'époque (Princesse Mononoké a depuis été lui-même surclassé par Titanic).

    Ghibli

    Princesse Mononoké : meilleur film et pas que d’animation…

    Princesse Mononoké est le premier film d’animation à avoir reçu le Japan Academy Prize du meilleur film. Depuis un seul autre long métrage animé a été récompensé par l’académie : Le voyage de Chihiro en 2002. A l’époque il n’y avait aucune catégorie spécialisée pour l’animation. C’est en 2006 que la classification « Meilleur film animé » a été créée (remporté par La Traversée du temps).

    Le long métrage de Miyazaki a également reçu le Satellite Award du meilleur film d'animation en 2000, le Annie Award du meilleur réalisateur d'un film d'animation, le Sierra Award du meilleur film d'animation et le Grand Prix de l'Union de la critique de cinéma.

    Une journée chez Ghibli... [PHOTOS]

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