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    Le cinéma : un sacré bon plan (séquence) !

    Certains films sont entrés dans l'Histoire du cinéma notamment grâce à des plans séquences d'anthologie. En voici Quinze.

    Le plan-séquence par De Palma : "Snake Eyes"

    Il semblerait que Brian De Palma ait retenu la leçon d'Hitchcock. En 1998, il débute son film Snake Eyes par un long plan séquence de treize minutes, tout comme dans La Corde, truqué. La caméra suit Nicolas Cage, qui interprète Rick Santoro, un policier corrompu venu assister au plus grand match de boxe de tous les temps. A l'opposé du maitre du thriller qui tournait un huis-clos, De Palma réussit la prouesse de régler un véritable ballet de seconds rôles et de figurants qui occultent parfois l'objectif et permettent sans doute les coupes. Toutefois, cinquante ans se sont écoulés entre La Corde et Snake Eyes et les coupes, travaillées par effet numériques, sont quasi indétectables. La fluidité de l'ouverture du film est rompue par deux coups de feu qui atteignent le secrétaire d'Etat à la défense et marquent le début de l'enquête pour Rick Santoro.

    L'ouverture de Snake Eyes n'est pas le seul plan séquence remarquable du cinéaste. De Palma est un habitué du fait et avait déjà signé deux plans séquences précurseurs. En 1994 dans L' Impasse, De Palma filme une course-poursuite en plan-séquence dans la gare centrale de New-York, usant intelligemment des multiples escalators du lieu. En 1990 il choisit de débuter Le Bûcher des vanités par un plan séquence de presque cinq minutes, également dans le sous-sol d'une salle évènementielle. On peut presque voir la scène comme une mise en abyme cinématographique, Bruce Willis, ivre, y étant dirigé et habillé comme une marionnette avant d'être sous le feu des projecteurs.

    Une entrée de star par raymondthedog

     

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