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    Les héritiers de Jason Bourne

    Pour le personnage comme pour les scènes d'actions, la saga des Jason Bourne a marqué un tournant à Hollywood. Au point d'influencer toute une pépinière d'Action Heroes, tel celui d'"American Assassin", cette semaine au cinéma...

    Bryan Mills dans "Taken"

    Qui a dit qu’un héritage se transmettait forcément des plus vieux aux plus jeunes ? D’accord, au départ c’est une "bessonnerie", et EuropaCorp n’a pas attendu Jason Bourne pour produire des actioners type Transporteur – dont le premier épisode est sorti quasiment en même temps que La Mémoire dans la peau. Cela étant, on retrouve quelques ingrédients-clés de la formule bournesque dans le très efficace Taken, soit l’itinéraire parsemé de fractures ouvertes de papa Liam Neeson d’un point A (on enlève sa fille) à un point B (il récupère sa fille) : intensité des scènes d’action, nervosité du montage , tremblements et close-combat, par exemple, puisque Liam Neeson incarne (version pré-retraité de la CIA) un agent pas moins invincible que les assassins du programme Treadstone.

    Surtout, alors qu’il a largement dépassé la cinquantaine, le grand (1m93) Irlandais se réinvente en pur action hero : comme c’était le cas avec Matt Damon (réinventé par ce rôle-pivot), la production mise intelligemment sur un excellent acteur, plus connu pour ses interprétations de figures historiques ou son rôle dans Star Wars que pour ses qualités d’artiste martial (Batman Begins excepté, qui a pu inspirer ce casting), plutôt que sur une star de l’action à la palette moins large. La plus-value est immédiate, Neeson en impose et entame une seconde carrière (cf. Le Territoire des Loups, Taken 2…), tandis que Taken devient probablement, en dépit de critiques parfois assassines, la meilleure production de l’industrie Besson dans le genre – la plus rentable aussi, avec 226 millions de dollars de recettes à travers le monde pour un budget de 25. Petite ironie savourse, Taken 2 sortait deux semaines après Jason Bourne : l'héritage.

    Dans le registre mémoire altérée, ne pas... oublier Sans identité, moins riche en combats mais beaucoup plus proche d’une intrigue à la Jason Bourne, et toujours avec Liam Neeson. Signalons également le cas d'école The Expatriate, un hybride mi-Bourne mi-Taken emmené par Aaron Eckhart.

    Bryan Mills en action...

     

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