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    Avec Kubo et l'armure magique, Deauville 2016 s'est animé en beauté
    Maximilien Pierrette
    Journaliste cinéma - Tombé dans le cinéma quand il était petit, et devenu accro aux séries, fait ses propres cascades et navigue entre époques et genres, de la SF à la comédie (musicale ou non) en passant par le fantastique et l’animation. Il décortique aussi l’actu geek et héroïque dans FanZone.

    Présenté en avant-première, le somptueux "Kubo et l'armure magique" a permis au Festival de Deauville d'offrir à son public une très belle séance pour les enfants, en présence du réalisateur Travis Knight.

    Chaque année, le Festival du Cinéma Américain de Deauville réserve son dernier dimanche matin aux enfants. Sauf cette fois-ci, puisque c'est le samedi après-midi que ces derniers ont pu découvrir un film d'animation en avant-première. En l'occurrence Kubo et l'armure magique, qui est peut-être le meilleur des quatre opus issus de chez Laïka, studio spécialisé dans le stop-motion (animation image par image), et à qui l'on doit quand même Coraline.

    Spectaculaire, virevoltant et poignant, ce film situé dans le Japon médiéval convoque le fantôme de Kurosawa et permet au PDG de Laïka, Travis Knight, d'officier pour la première fois en tant que réalisateur, avec un film qui offrait un nouveau défi aux siens, comme il nous l'a raconté en interview sur les planches. Et aux côtés de deux de ses héros : "Nous avons commencé à travailler sur ce film il y a près de cinq ans", nous précise-t-il à propos du long métrage attendu dans nos salles le 21 septembre. "Nous n'avions jamais fait d'aventure épique et fantastique comme celle-ci, et c'est de très loin notre travail le plus ambitieux."

    "Au début nous ne savions pas comment nous allions faire, mais ce qui a joué en notre faveur, c'est que nous avions gardé le noyau de l'équipe créative de nos trois précédents films. Nous avons donc pu travailler sur des innovations technologiques et artistiques à utiliser sur le suivant. Le cadre de chaque long métrage devient plus gros, notre sac à malice plus cher, mais nous pouvons relever des défis plus importants."

    "Ceci étant dit, nous ne savions pas comment nous allions aborder plusieurs choses au début de ce film : nous avions des monstres mythologiques, une bataille qui se déroule sur une mer déchaînée avec un bateau fait de feuilles… Mais cela témoigne de la passion dont tous les membres du studio font preuve, et cela me donne l'impression que nous pouvons nous attaquer à n'importe quel défi." Quel sera donc celui du prochain film, que l'on attend déjà avec impatience même s'il n'y a pas de projet concret ?

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