Mon compte
    Alias fête ses 15 ans : Quand Jennifer Garner était plus que "la femme de..."

    Rythmée, surprenante, badass... "Alias" a marqué son temps et reste aujourd'hui un incontournable de la télévision. Voici 10 raisons de découvrir la série de J.J. Abrams qui fête aujourd'hui ses 15 ans.

    ABC Studios

    Saison 2001-2002, Etats-Unis. Alors que la FOX s'apprête à proposer son serial 24, ABC lance sa propre série évènement : Alias. Deux dramas qui rejoindront la seconde vague de l'Age d'Or des séries américaines, initiée à la fin des années 90. Mais, au lancement d'Alias, le 30 septembre 2001, il est impossible de le prévoir. Alias semble alors proposer un simple récit d'espionnage en mode girl power avec, aux manettes, un groupe d'inconnus, composé d'un certain J.J Abrams, d'une dénommée Jennifer Garner et d'un jeune débutant, Bradley Cooper...

    Pourtant, très vite, le téléspectateur aguerri découvre qu'Alias est beaucoup plus complexe, ambiguë et innovante que prévu, mélange d'espionnage, d'action, de fantastique, de mysticisme et de drame. C'est le départ de cinq saisons étonnantes, parfois inégales mais, le plus souvent, géniales. Alors, si vous n'avez pas encore eu la chance de découvrir Alias... Voilà 10 raisons qui pourraient vous décider à la voir (ou la revoir) !

    1 - Le pilote, une mise en bouche de folie

    Rares sont les pilotes à être d'une efficacité totale. Le pilote d'Alias fait pourtant partie de ceux-là, de ces tourbillons où le mot "ennui" n'a pas sa place. Le parti pris est d'ailleurs plus qu'accrocheur : Sydney Bristow qui travaille pour le SD-6, une organisation souterraine soit disant affiliée à la CIA, comprend, après l'assassinat de son fiancé, que ses employeurs ne sont pas ce qu'ils prétendent être et qu'elle travaille en fait pour l'ennemi qu'elle pensait combattre. Elle devient alors agent double pour le compte de la CIA. Révélation, action, réaction, meurtre, secrets et mensonges, émancipation de son héroïne... Il y a tout dans ce pilote. Un vrai petit bijou de suspense souvent cité parmi les "meilleurs pilotes de tous les temps".

    2- L'irremplaçable Jennifer Garner

    "Personne n'est irremplaçable". Voilà ce que l'on entend souvent ici et là. Très bien. Pourtant, personne n'aurait pu endosser le rôle de Sydney comme l'a fait Jennifer Garner. Elle est LA raison principale de regarder Alias. L'une des plus belles révélations de J.J. Abrams. Si aujourd'hui sa carrière et ses talents d'actrice ont été relégués au second plan - avec le feuilleton Ben Affleck "la rencontre/le mariage/la rupture" - il est important de se souligner et rappeler son énorme potentiel.

    Explosive dans les scènes d'action, sexy, attachante, hilarante et surtout touchante au possible... Garner possède une palette de jeux hallucinante qu'elle a rarement eu l'occasion d'exposer depuis. Sa performance est inoubliable pour tous les fans, autant teintée de charme et de classe que d'émotion. Sans compter qu'elle joue à chaque épisode plusieurs personnages différents ! Une fois que vous aurez découvert Sydney, vous ne pourrez plus jamais penser : "Jennifer Garner ? Ah oui, l'ex de Ben Affleck".

    3 - Kung-Fu Fighting

    On ne plonge pas dans le monde de l'espionnage sans une bonne dose d'action. Au cours de ses missions, Sydney est évidemment confrontée à toutes sortes de dangers. Elle sait donc se battre à la perfection, maîtrise plusieurs arts martiaux, le tout empreint d'une petite touche personnelle offerte par Jennifer Garner. Il y a bien un style Sydney Bristow et tous les méchants s'en souviennent...

    4 - Une mythologie... mythique !

    Mais, Alias, ce n'est pas que de l'action avec une mission par épisode. Abrams a développé une vraie mythologie avec des fils rouges et des mystères qui, parfois, mettent des saisons à se résoudre. Regarder Alias, c'est la promesse d'être face à un scénario bien écrit, complexe et basé autour de la figure énigmatique de Milo Rambaldi, sorte de mix entre Nostradamus et Leonard de Vinci, dont les prophéties et artefacts, éparpillés à travers le monde, obsèdent de nombreux personnages du show. Il y a donc bien du fantastique et du mystique dans Alias, éléments qui se mêlent parfaitement au monde complexe des espions, agents doubles et autre criminels aux desseins cachés...

    5 - Perruques rouges, bas résilles et gadgets Bondiens

    On ne pourra jamais reprocher à J.J. Abrams de ne pas savoir divertir. Avec Alias, on a droit à une tornade de bons moments. Et ce, dès le pilote ! De par ses missions secrètes, Sydney doit évidemment voyager à travers le monde et endosser de nombreuses identités, se faisant passer pour des personnages, souvent hauts en couleurs. Déguisements, perruques, accents... Sydney se métamorphose à souhait et c'est souvent très jouissif, tant Garner est douée. Il est tout aussi divertissant de découvrir tous les gadgets mis à sa disposition par Marshall sans oublier tous les paysages différents que la série nous fait découvrir. Alias, c'est fun et souvent très drôle.

    6 - Des cliffhangers qui tuent

    Littéralement. Nombre sont les fans à être tombés raides morts en découvrant certains twists et cliffhangers d'Alias. On ne parle pas de mini cliffhangers d'escrocs mais de cliffhangers d'anthologie, de ceux qui changent ensuite toute une série. Alias a été une spécialiste du phénomène de surprise à une époque bien lointaine où les spoilers ne couraient pas encore la toile. A l'époque, on s'asseyait, on regardait... Et on hurlait de surprise, on était choqués ! Comme à la fin de la saison 2. Ou la fin de la saison 4... Comme. Chutt...

    7 - Un père secret et des vilains irrésistibles

    "Espionner. Voler. Tuer. Dire que vous pensiez que votre famille avait des problèmes". C'est ainsi que la saison 2 du show avait été marketée. Et il faut dire qu'en matière d'histoire de famille compliquée, Alias se pose en maître. Son père, incarné par Victor Garber, est, lui-même, un espion qui, toute sa vie, lui a caché des choses, parfois terribles. Il fait partie des personnages secondaires indispensables à la qualité de la série, ceux qui rendent l'univers solide et attachant. Dans la même veine, les méchants d'Alias sont extrêmement bien réussis, aussi mordants qu'horribles à l'image d'un Sloane ou d'un Stark, et créent souvent la surprise et des retournements de situation.

    8 - Quentin Tarantino et Ethan Hawke dans les rangs

    De nombreux invités de haute volée se sont pressés au portillon de la série. Parmi eux, Ethan Hawke, Peter Berg, Isabella Rossellini, David Cronenberg, Christian Slater, David Carradine, Faye Dunaway, Roger Moore, Rutger Hauer, Angela Bassett, Jason Segel ou encore Terry O'Quinn. Quentin Tarantino, grand fan du show, est même apparu dans un double épisode de la saison 1, sorte d'hommage à Piège de Cristal, dans le rôle d'un ancien du SD-6 qui va prendre en otage Sloane et toute l'organisation...

    9 - Une histoire d'amour comme on les aime

    Lorsqu'on évoque les grands couples télévisuels, il est impossible de ne pas citer le couple Sydney / Michael Vaughn, tant il a tenu en haleine les fans de la série. Agent de liaison de Sydney lorsqu'elle se met à collaborer secrètement avec la CIA, Vaughn n'entretiendra jamais une relation de simple agent à espion avec Sydney. Attachés l'un à l'autre, attirés l'un par l'autre, mais travaillant ensemble, ils vivent un amour presqu'impossible qui vous réserve, lui aussi, pas mal de rebondissements.

    10 - Bradley Cooper avant… 

    Entre le Bradley Cooper d'aujourd'hui et celui d'hier, il y a un océan et pas mal de séances à la salle de sport. A l'époque d'Alias, l'acteur campe Will Tippin, l'un des meilleurs amis de Sydney, un rôle bien éloigné des comédies qui le feront ensuite connaître du grand public (comme Very Bad Trip). Chez JJ Abrams, Cooper n'a rien d'un séducteur sûr de lui. Il est un journaliste local qui va mettre son nez là où il ne faut pas et se retrouver vite piégé dans le monde compliqué et dangereux de Sydney...

     

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Sur le même sujet
    Commentaires
    Back to Top