Mon compte
    Le Majordome sur France Ô : De son origine à ses bisbilles en coulisses, tous les secrets du film de Lee Daniels

    A l’occasion de la diffusion du Majordome à 20h50 ce soir sur France O, voici cinq choses à savoir sur ce biopic historique porté par un Forest Whitaker transfiguré qui nous emmène dans les coulisses de la Maison Blanche.

    De quoi ça parle ?

    Le jeune Cecil Gaines, en quête d'un avenir meilleur, fuit, en 1926, le Sud des États-Unis, en proie à la tyrannie ségrégationniste. Tout en devenant un homme, il acquiert les compétences inestimables qui lui permettent d’atteindre une fonction très convoitée : majordome de la Maison-Blanche. C'est là que Cecil devient, durant sept présidences, un témoin privilégié de son temps et des tractations qui ont lieu au sein du Bureau Ovale. À la maison, sa femme, Gloria, élève leurs deux fils, et la famille jouit d'une existence confortable grâce au poste de Cecil. Pourtant, son engagement suscite des tensions dans son couple : Gloria s'éloigne de lui et les disputes avec l'un de ses fils, particulièrement anticonformiste, sont incessantes. À travers le regard de Cecil Gaines, le film retrace l'évolution de la vie politique américaine et des relations entre communautés. De l'assassinat du président Kennedy et de Martin Luther King au mouvement des "Black Panthers", de la guerre du Vietnam au scandale du Watergate, Cecil vit ces événements de l'intérieur, mais aussi en père de famille…

    Metropolitan FilmExport

    A l’origine du film

    A l'approche de l'élection de Barack Obama à la présidence, le journaliste Will Haygood avait recherché un Afro-Américain ayant travaillé à la Maison Blanche pour témoigner de la période des mouvements du droit civique aux Etats-Unis. Il est tombé sur Eugene Allen, majordome de huit présidents entre les années 50 et 80, qui a servi de base au personnage de Cecil Gaines interprété par Forest Whitaker. Il a ainsi vu passer à la Maison Blanche Harry S. Truman, Dwight D. Eisenhower, John F. Kennedy, Lyndon B. Johnson, Richard Nixon, Gerald Ford, Jimmy Carter et Ronald Reagan.

    Le grand oublié des Oscars ?

    Malgré de bonnes critiques, Le Majordome n’a été nommé à aucune cérémonie prestigieuse … Il faut dire que cette année-là, la concurrence était bien rude entre Gravity, Dallas Buyers Club ou encore 12 Years a Slave. Le film de Lee Daniels a fait bien pâle figure face au long-métrage choc de Steve McQueen, qui a remporté de nombreux prix convoités à l’instar de l’Oscar du Meilleur film.

    Le caméo de Barack Obama

    Dans le script original, le héros principal devait rencontrer Barack Obama, qui en 2012, venait de se faire réélire. Lee Daniels a préféré choisir un acteur pour tourner cette scène (Orlando Eric Street) avant de changer d’avis et d’utiliser des images d’archives.

    Un grand rôle pour Oprah

    Depuis 1998, Oprah Winfrey n’a pas joué au cinéma un autre rôle que le sien. Elle partageait alors l’affiche du film d’horreur de Jonathan Demme, Beloved, avec Danny Glover. Elle change cette fois de registre avec Le Majordome dans lequel elle interprète Gloria Gaines, l’épouse de Forest Whitaker. La productrice milliardaire a débuté sa carrière d’actrice en 1985 dans La Couleur pourpre de Steven Spielberg, un rôle qui lui a valu une nomination aux Oscars. La célèbre présentatrice a depuis joué dans un autre film avec une portée social, Selma, biopic sur Martin Luther King.

    Metropolitan FilmExport

    La bataille derrière le film

    Le Majordome est la traduction littérale du titre original "The Butler". Cependant, aux Etats-Unis, le film a été contraint de changer de titre pour "Lee Daniels' The Butler" après des différents avec Warner Bros. qui a engagé des poursuites judiciaires contre The Weinstein Company (qui distribue le film de Lee Daniels). La cause ? Un court-métrage muet de 1916 appartenant aux studios Warner s'appelle déjà "The Butler" et la compagnie craignait la confusion dans l'esprit des spectateurs. Selon l'infatigable Harvey Weinstein, la raison tient plus du chantage. Il témoigne que des représentants de la Warner seraient venus pour lui demander de renoncer à ses droits sur Le Hobbit : un voyage inattendu (les Weinstein avaient négocié les droits des romans de Tolkien il y a bien longtemps, ce qui leur rapporte encore aujourd'hui 2.5 % des recettes sur ces films) en échange de quoi la plainte serait retirée...

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Commentaires
    Back to Top