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    xXx Reactivated : Vin Diesel raconte le retour de Xander Cage
    Corentin Palanchini
    Passionné par le cinéma hollywoodien des années 10 à 70, il suit avec intérêt l’évolution actuelle de l’industrie du 7e Art, et regarde tout ce qui lui passe devant les yeux : comédie française, polar des années 90, Palme d’or oubliée ou films du moment. Et avec le temps qu’il lui reste, des séries.

    AlloCiné a pu discuter avec Vin Diesel de son retour prochain dans la peau de Xander Cage, le héros du 3e film de la saga xXx.

    Pour le film d'action xXx : Reactivated, en salles le 18 janvier prochain, AlloCiné a pu rencontrer Vin Diesel, de retour plus de 14 ans après le premier opus, dans la peau de son personnage Xander Cage. Entouré d'une toute nouvelle équipe d’experts accros à l'adrénaline, le sportif de l’extrême devenu agent d'élite doit cette fois affronter le redoutable guerrier alpha Xiang.

    AlloCiné : Dites-nous quel est votre état d'esprit alors que vous revenez à ce personnage après des années d'absence, et que se passe-t-il dans la vie de Xander ?

    Vin Diesel : J'ai la tête qui tourne, et je suis ravi de revenir. J'ai toujours su... mon premier souvenir c'est - vous connaissez le train qui relie Londres à Paris ? J'étais dedans, et je voyais les campagnes d'affichage du second film, et je me souviens que je me sentais vraiment mal, notamment du fait que beaucoup de fans du premier film devaient se sentir abandonnés à l'idée que je ne revienne pas dans le second film.

    A cette époque de ma carrière, je refusais des films à cause de leur scénario. J'avais cette philosophie ancestrale selon laquelle le scénario doit être parfait avant le tournage. Je tiens ça de mon père, qui a passé sa vie dans les théâtres de New York, et au théâtre vous devez avoir un scénario au cordeau avant de vous lancer sur scène (...) J'ai réalisé que le public avait plus foi dans ma capacité à corriger les choses une fois en tournage, et pouvait s'identifier aux personnages, plus qu'avec [mon ancienne] façon de procéder.

    Paramount Pictures

    Comment voyez-vous Xander Cage dans le monde des agents secrets comme Jason Bourne ou Ethan Hunt ?

    VD : (...) Lorsque le premier xXx est sorti avec de grosses recettes aux Etats-Unis, les producteurs de James Bond se sont mis à repenser entièrement leur franchise. Avec Casino Royale, ils ont tenté d'aller vers le réalisme que Xander avait. Par ailleurs, tous les films d'agents secrets ont échoué à s'inscrire dans l'époque contemporaine.

    Lorsque xXx est sorti, les X Games [compétition de sports extrêmes, NdT] n'en étaient qu'à leurs balbutiements ; 15 ans après, voyez où nous en sommes !  Xander Cage est né de cela. (...) C'est un athlète capable de se briser la nuque et le bras en faisant un truc de fou dans son jardin, dont les Jeux Olympiques n'entendront jamais parler. C'est cette accessibilité du personnage qui le rend aussi populaire. (...) C'est l'agent secret du millénaire. Sur la première affiche on a marqué "Ce n'est pas un agent secret à papa", et tout est dit.

    Vous êtes donc branché sports extrêmes ?

    Ah beaucoup. J'ai mis le pied dedans en grandissant à New York, et je ne peux pas vous dire toutes les choses dangereuses que j'ai faites en grandissant dans cette ville, jusqu'à ce que je commence à faire ces films d'action en me disant "j'aurais dû aller plus loin". Je fais tellement de choses dangereuses dans le film, que j'avais pourtant écarté de ma vie personnelle...

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    Etait-ce important de garder Samuel L. Jackson dans la franchise ?

    VD : Bien sûr, et pour beaucoup de raisons. J'ai toujours été le champion pour maintenir des choses familières dans les films. Je me suis souvent battu pour faire revenir les gens dans Fast & Furious. (...) J'aime récompenser la fidélité et l'attention du public par des choses qu'ils peuvent reconnaître, et qu'eux seuls peuvent apprécier. Dans le même ordre d'idée, lorsque vous avez regardé la BA de Star Wars, si vous n'aviez pas vu les 3 premiers films, vous n'auriez pas su ce que "Chewie, on est à la maison" voulait dire. (...) Voilà pourquoi c'était important d'avoir Samuel L. Jackson.

    Et à titre personnel, lorsque j'ai débuté, il avait demandé à jouer ce rôle dans ce film d'agent secret et d'agent des sports extrêmes, et j'ai toujours trouvé ça précieux. Maintenant que j'en ai la possibilité, je voulais montrer que cela m'avait touché. Je le voulais absolument dans le film, d'autant que son personnage fait vraiment partie de l'intrigue dramatique du film, j'aurais été fou de ne pas avoir exploité cette dynamique père-fils.

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    Avez-vous des plans pour d'autres films xXx, comme vous l'avez fait pour les "Fast & Furious", desquels vous êtes devenus producteur ? 

    VD : Lorsque j'ai fait Fast & Furious, je l'ai fait avec un but en tête. xXx, je l'ai fait simplement, mais cela faisait 8 ans que j'essayais de trouver un créneau pour lancer cette franchise. Si je n'avais pas été dans une période si sombre de ma vie après l'expérience qu'a été la finition de Fast & Furious 7, je ne me serais pas battu pour jouer un personnage aussi amusant. J'avais besoin de jouer Xander maintenant plus qu'à aucun autre moment dans ma vie (...).

    Vous avez beaucoup de personnages différents, chacun avec leur mythologie, leur projet, et travaillant ensemble... Une approche que vous aviez déjà pour "Fast and Furious 5", non ?

    VD : Il est effectivement question de jouer avec les équipes dans cet opus, et nous faisions 2 choses : étendre l'univers du film, et créer une origin story aux films à venir.

    Propos recueillis par Emmanuel Itier

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