Vous aimerez Alliés si vous avez aimé... Brad Pitt contre les nazis dans Inglourious Basterds
Après Fury et Inglourious Basterds, Brad Pitt revient donner une petite raclée aux nazis. Dans Alliés, l’acteur campe Max Vatan, un espion canadien missionné par Londres pour abattre l’ambassadeur allemand à Casablanca. Si Alliés se joue loin des tranchés, le long-métrage de Zemeckis partage quelques points communs avec le film de Tarantino. Dans un rôle moins décalé que celui du Lieutenant Aldo Raine, Pitt s’offre tout de même quelques face-à-face tendus avec les soldats nazis notamment lors d’une scène impliquant un tank allemand et quelques résistants français et cet interrogatoire surprise où sa couverture est en danger. Une scène qui n’est pas sans rappeler celle du cabaret dans Inglourious Basterds lorsque Christoph Waltz trouve l’accent italien d’Aldo plus que suspicieux…
A noter aussi qu’Inglourious Basterds et Alliés comptent dans leur rang deux Françaises badass : Mélanie Laurent et Marion Cotillard.
Vous aimerez Alliés si vous avez aimé... le double jeu dans Gone Girl
Marion Cotillard est-elle une espionne à la solde des Allemands ou une Résistante française qui est tombée sous le charme du beau Brad Pitt dans Alliés ? C’est là tout l’enjeu de ce drame psychologique où duperie est le maître mot. De quoi nous faire penser à Gone Girl, adaptation du roman par David Fincher où Ben Affleck et Rosamund Pike jouent un double jeu. Cette dernière, passée de victime à démiurge de l’action en échafaudant son propre kidnapping, fait monter la tension alors que son piège (le sang dans la cuisine, les cadeaux dans la remise, les lettres…) se referme sur Ben Affleck. Brad Pitt s’est-il aussi fait avoir par la femme qu’il aime ?
Vous aimerez Alliés si vous avez aimé... les espions de True Lies
Dans Alliés, Marion Cotillard et Brad Pitt sont deux espions qui finissent par tomber amoureux. Un duo à l’alchimie évidente qui nous fait penser à un film dans la même veine, True Lies. En 1994, James Cameron offre un remake américain au film de Zidi, La Totale ! Dans ce film d’espionnage testostéronné, Arnold Schwarzenegger campe un agent secret obligé de cacher ses activités à sa femme (Jamie Lee Curtis) et à sa fille… jusqu’au jour où la première découvre sa véritable identité et doit lui prêter main forte. Après avoir vécu de multiples aventures en duo (sauvetage en hélicoptère, arrêter des terroristes qui voulaient faire exploser une bombe…), l’ancienne Scream Queen finit par être une véritable espionne ! Marion Cotillard et Jamie Lee Curtis se partagent toutes deux le titre de femme fatale (impossible d’oublier la scène de strip-tease dans True Lies !).
Vous aimerez Alliés si vous avez aimé... Casablanca
Alliés et son scénario signé Steven Knight, rend hommage aux grands films d’espionnage et du cinéma hollywoodien. Le premier tiers se déroule par ailleurs à Casablanca, la ville qui aura servi de décor à la romance entre Bogart et Bergman dans le film culte. Les deux long-métrages partagent plus d’un point commun : ils se déroulent tous deux durant la Seconde Guerre mondiale et voient naître une idylle entre les personnages principaux. Le Café Américain de Rick laisse ici sa place à un night-club au décor somptueux où Max (Pitt) et Marianne (Cotillard) se rencontrent pour la première fois… Joanna Johnston, costumière fétiche de Zemeckis, a révélé s’être inspirée de Casablanca et d’Une Femme cherche son destin pour créer les tenues portées par nos deux héros. Vintage mais élégant.
Alliés est par ailleurs l’occasion d’entendre Brad Pitt parler français à défaut de le voir chanter la Marseillaise comme Lazlo (Paul Henreid) dans Casablanca…
Vous aimerez Alliés si vous avez aimé... l’esthétique de La Taupe
Alliés et La Taupe sont deux films d’espionnage au casting cinq étoiles : le duo Cotillard/Pitt, Jared Harris, Matthew Goode, Lizzy Caplan d’un côté et Gary Oldman, Colin Firth, Tom Hardy, Mark Strong ou encore Benedict Cumberbatch de l’autre. Côté réalisation, les deux films sont visuellement proches même si la Taupe se déroule durant la Seconde Guerre mondiale (dans les deux cas, la guerre ne sert que d’arrière-plan). Ambiance sombre, plans serrés, jeu sur les miroirs et les diptyques pour mettre l’accent sur l’ambivalence et la duperie des personnages… Tout y est.
