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    WorkinGirls à l’hôpital : une saison inédite à découvrir de toute urgence

    WorkinGirls, l’une des séries originales de Canal+ dont le succès est indéniable, revient sur la chaîne pour une quatrième saison, de 12 épisodes, qui ne se déroulera plus dans le milieu de l’entreprise mais dans celui du médical.

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    Après avoir pimenté le quotidien d’une PME pendant trois saisons et conquis le milieu carcéral lors d’un épisode spécial de 90 minutes, les WorkinGirls préférées des français reprennent du service et troquent calepins et photocopieuses contre des scalpels et gants chirurgicaux. Karine, Déborah, Nathalie et les Sophie débarquent aux urgences sur Canal+ à compter de ce lundi 5 décembre.

    Les actrices, Claude Perron, Laurence Arné, Alice Belaïdi et Vanessa David ainsi que le réalisateur, Sylvain Fusée et les scénaristes, Eve-Sophie Santerre et Karine Angeli, parlent de cette nouvelle saison qui s’annonce tout aussi déjantée.

    Changement de décor

    Un peu à la manière des séries d’anthologie américaine, la quatrième saison de WorkinGirls démarre sur les chapeaux de roue, l’intrigue se déroulant désormais à l’hôpital, et plus précisément au service des urgences de l’hôpital De Brantes. Un environnement inédit certes, mais avec les mêmes filles extravagantes. Les spectateurs retrouvent ainsi Karine Brontier (Claude Perron), le tyran carriériste en chirurgien chef de service, Déborah (Laurence Arné), la légendaire nympho en anesthésiste, Nathalie (Vanessa David), la mère courage en infirmière en chef, et les Sophie (Alice Belaïdi et Clémence Faure) en aide-soignantes magouilleuses.

    "Changer d’univers, cela permettait aussi de repartir à la base des personnages, sur leurs caractérisations principales" a fait remarquer le réalisateur, Sylvain Fusée, qui avoue également qu’ils commençaient à tourner quelque peu en rond avec le milieu de l’entreprise.  

    On voulait retrouver les codes de WorkinGirls… à l’hôpital

    L’établissement de santé permet aussi de renouveler le champ lexical de l’humour désopilant tant caractéristique au show. De plus, les scénaristes ont choisi de jouer sur les codes propres aux séries médicales et y faire référence par petites touches risibles. "Mais l’idée n’était pas d’en faire un pastiche non plus. On voulait donner notre propre ton, retrouver les codes de WorkinGirls… à l’hôpital" ajoute la scénariste Karine Angeli.

    "L’hôpital est, à la base, un univers très anxiogène. Même si on avait la volonté d’être réaliste, il fallait aussi faire attention de ne pas tomber dans le glauque, que cela reste toujours marrant" enchérit Sylvain Fusée.  

    "C’est une possibilité" nous répond-t-il ensuite lorsque la question de changer de décor, au fil des saisons, est évoquée. "Dans un commissariat..." propose alors Claude Perron "Ou au soleil… en croisière" plaisante Laurence Arné.

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    Le changement de décor a permis le retour d’un format qui privilégie une narration en sketchs afin d’avoir une série plus dynamique. "Le rythme est un peu différent de la saison 3" explique la scénariste Eve-Sophie Santerre. "On souhaitait des séquences plus courtes, mais il y aura toujours un fil rouge, bien que moins présent." Cette année, en effet, les WorkinGirls auront pour mission de sauver leur service de la fermeture. Celui-ci est en concurrence directe avec le département de cardiologie dirigé par Angela Sinclair (Lilou Fogli), l’antagoniste première de Karine Brontier.

    "Dans cette série, on peut se permettre d’aller très loin et l’hôpital nous donne une bonne excuse de trouver de nouveaux sketchs, de nouvelles thématiques comiques à explorer. On exploite les aspects amusants de ce nouvel environnement mais cela nous permet aussi de pointer du doigt les difficultés des établissements, les gens qui bossent, les repas moyens..." ajoute Karine Angeli. "Des épisodes à thèmes ont tout de même été instaurés et certains d’entre eux se focalisent davantage sur une fille à la fois."

    De nouveaux arrivants qui renforcent un casting de choc

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    Chaque saison, il y a des nouveaux. Cette année, c’est Nadia et les garçons

    La saison 2 avait accueilli "Le beau", incarné par Lannick Gautry, et dont le personnage de Laurence Arné tombait amoureuse ; c’était ensuite au tour d’Anne Marivin de rejoindre le casting de la saison suivante, dans le rôle de Michèle, la chef de la sécurité qui flirte avec Karine. La quatrième saison a, elle aussi, son lot de petits nouveaux. Nadia Roz, par exemple, obtenu le rôle d’Eugénie, une hypocondriaque de première dénuée de toute empathie et en charge de l’accueil des urgences.

    Jérémie Dethelot et Anthony Pho, quant à eux, campent deux internes dont leur tutrice n’est autre que l’hilarante nymphomane et anesthésiste Déborah Vernon. "Ils étaient tout le temps en slip" racontent en souriant, Alice Belaïdi et Laurence Arné. "Chaque saison, il y a des nouveaux. Cette année, c’est Nadia et les garçons" enchaîne l’interprète d’une des Sophie. "Ce sont des comédiens qui nous donnent envie d’y retourner. On n’est pas tout le temps fier d’un projet en tant qu’acteur et  je pense pouvoir affirmer, sans l’ombre d’un doute, que l’on adore toutes WorkinGirls. C’est une série à laquelle nous sommes hyper attachées."

    Des acteurs qui viennent donc renforcer un casting déjà excellent. Seule Blanche Gardin, l’irrésistible Hélène manque à l’appel. La comédienne, qui affichait complet avec son one woman show "Je parle toute seule", était également très occupée à tourner dans le nouveau long métrage d’Eric Judor, Problemos, qu’elle a aussi co-écrit.

    Une série féministe comique 

    WorkinGirls, la série à l’humour décapant, a un succès incontestable grâce notamment aux actrices qui repoussent leurs limites, toujours plus loin, et interprètent brillamment des personnages cocasses. 

    C’est un peu l’ADN de la série. Être sur l’humiliation, sur la gêne, l’embarras…

    "On adore se ridiculiser, être moche..." avoue Alice Belaïdi. "Et les comédiens en général aiment les situations embarrassantes. C’est hyper jouissif à  jouer." ajoute Laurence Arné. "C’est un peu l’ADN de la série aussi. Être sur l’humiliation, sur la gêne, l’embarras…" réplique Sylvain Fusée. "Les comédies au cinéma ne font pas forcément rire. Cela ne va pas jamais très loin dans l’humour, ça reste très sage. Alors que WorkinGirls c’est très drôle et c’est ça qui est formidable !" atteste Claude Perron. "Cette série a un ton qui est rare et se moque des femmes comme des hommes" objecte aussi Vanessa David. "Il est vrai qu’en général, nos victimes restent les garçons" confirme Alice Belaïdi. "On a des personnages très forts, ce sont des archétypes. Et de fait, comme c’est universel, c’est très riche. On sait que les actrices peuvent tout jouer, qu’elles sont sans limites. Il faut juste qu’on s’amuse." conclut Karine Angeli.

    Exit le Docteur Mamour de Grey’s Anatomy, au placard Docteur House, les WorkinGirls débarquent aux urgences ce lundi 5 décembre à partir de 22h50 sur Canal+, et ça va déménager ! 

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