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    Non, monsieur Nolan, il ne faisait pas (que) mauvais temps sur Dunkerque...
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Le teaser du film et l'affiche, dévoilée hier, du prochain film très attendu de Christopher Nolan, "Dunkerque", laissent planer un doute sur les conditions climatiques qui règnent dans son film. Quitte à tordre un peu l'Histoire ?

    Avis aux fans de Christopher Nolan : loin de nous l'idée de critiquer le cinéaste ni de nous poser en donneurs de leçons. Il s'agit d'une rectification historique sous forme de clin d'oeil...

    Si vous êtes un inconditionnel de Christopher Nolan (ou pas d'ailleurs), vous avez logiquement déjà dû voir le teaser de son prochain film très attendu pour juillet 2017, Dunkerque. On y voit notamment des soldats apeurés, mais aussi transis de froid attendant sur une jetée, tandis que la météo ne semble guère clémente avec un ciel gris, voire pluvieux. L'affiche dévoilée hier semble confirmer cette impression de mauvais temps, avec une mer agitée, un épais brouillard, à moins qu'il ne s'agisse de la fumée du navire en arrière-plan coulé par les Stukas allemands.

    Pour rappel, le teaser du film, ci-dessous...

    On parle bien de météo dans cette news ? Oui, absolument. C'est que le diable se cache parfois dans les détails. En fait, il fit à l'inverse relativement beau temps durant une bonne partie de l'opération Dynamo, qui a permis, pour rappel, de rapatrier 338 226 soldats, dans des conditions dramatiques (bombardements, embarcations coulées, soldats noyés...). Vu la nature du sujet, on ne peut imaginer que le cinéaste soit passé outre ce "détail" qui n'en est pas un. Car sans beau temps, jamais cette évacuation n'aurait pu se faire. Du moins, pas dans de telles proportions, pour ce qu'on appelle "le miracle de Dunkerque".

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